Retranscription des premières minutes :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- Et c'est parti pour le meilleur de Sud Radio, une heure à revivre ensemble les moments les plus marquants de cette semaine sur Sud Radio.
- On parlera notamment de la nouvelle numérotation des chaînes de la TNT et surtout de cette nouvelle chaîne qui a été lancée vendredi soir, elle s'appelle T18.
- Le président Christopher Baldelli et sa directrice des programmes sont venus nous expliquer à quoi s'attendre sur cette nouvelle chaîne qui a été lancée en grande pompe avec la présence de Laurent Ruquier.
- On va parler aussi de Sciences Po Paris, est-ce que c'est devenu une école wokiste ? On en a parlé avec Patrick Roger dans La Vérité en face.
- Et puis on va revenir également sur la victoire du PSG mais surtout les débordements qui ont eu lieu en marge de tout ça.
- Ça sera avec Berkoff dans tous ses états.
- Mais avant ça, on en parle également aux côtés de la ministre de la Ville, Juliette Méadel, qui était l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin.
- C'était jeudi sur Sud Radio.
- Sud Radio, l'invité politique.
- Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous, Juliette Méadel, ministre déléguée à la Ville.
- Bonjour, Juliette Méadel.
- Alors, vous faites partie du centre gauche.
- Oui, de la gauche.
- Vous êtes de la gauche.
- Vous êtes ministre.
- Mais ministre de la gauche.
- Vous êtes ministre de la gauche.
- Bien loin des positions de messieurs Rotaillot et d'Armanin.
- On est bien d'accord.
- Absolument, mais c'est un gouvernement de coalition.
- Oui, ça j'ai bien compris.
- Comme l'aide du reste, l'Assemblée nationale, il n'y a pas de majorité, mais il y a une coalition.
- Bon, il y a une coalition.
- Donc nous en vivons à la coalition.
- Bon, mais nous allons voir tout cela.
- Parce que vous êtes chargé de la Ville, vous avez des objectifs.
- Dites-moi, des barbares, ceux qu'on a vu piller et saccager ? Des délinquants.
- Vous emploieriez ce mot ? Non, je n'emploierais pas ce mot.
- Parce que je ne veux pas en rajouter, le débat est suffisamment inflammable en ce moment.
- Oui, c'est un mot malheureux.
- Moi, ce ne sont pas les termes que j'emploie pour des tas de raisons.
- Et en particulier parce que je ne veux pas d'amalgame.
- Et je ne veux pas qu'on considère qu'ils sont tous à mettre dans le même panier.
- Les casseurs ont leur place en prison quand c'est justifié par la justice.
- Et manque de limites, ça c'est certain.
- Mais vous savez, si on en vient à avoir des jeunes, comme j'ai vu certains cas, des jeunes qui n'habitent pas spécialement dans les quartiers, qui ont un emploi, mais qui se sont amusés à aller tout casser, tout vandaliser.
- Mais ça, c'est des enfants qui n'ont pas eu assez de limites éducatives.
- Donc là, il y a bien un problème dans la qualité de l'encadrement, de l'éducation, et dans la qualité du message que nous devons envoyer.
- Un enfant, ça s'éduque.
- Et ce n'est pas parce qu'il est seul qu'on doit le laisser livrer à lui-même.
- Et je réprouve aussi ce qui renvoie les parents à leur responsabilité en considérant que personne ne doit s'en mêler.
- S'il faut s'en mêler...
- Si vous faites une éducation familiale aux parents des mineurs délinquants, vous n'y êtes pas favorable.
- Mais c'est un slogan inutile.
- Totalement inutile.
- Pourquoi ? C'est un slogan employé par votre collègue Bruno Rottaglio.
- Mais je n'y suis pas favorable.
- Parce que vous n'avez qu'à regarder le profil des casseurs.
- Ce n'est pas qu'un problème d'argent.
- C'est aussi un problème d'éducation.
- Il y a peu de mineurs.
- La réalité, c'est qu'il faut...
- Beaucoup de délinquants, mais peu de mineurs.
- C'est à ça qu'on va travailler vendredi à Montpellier.
- Il faut qu'on puisse avoir une école qui soit ouverte sur une amplitude d'horaire plus importante.
- De 8h à 18h dans les quartiers.
- Avec de l'éducation, des éducateurs sportifs, de la culture.
- Il faut que ces gamins soient pris en main.
- S'ils s'ennuient, s'ils sont fragiles, s'il n'y a personne à la maison quand ils rentrent, c'est précisément dans ces moments-là qu'ils peuvent dévier.
- Donc la responsabilité de la société, c'est de s'en occuper.
- Alors, ce qui est extraordinaire, vous...
Transcription générée par IA