Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lay, Sud Radio, le Love Conseil.
- Alors Gilbert, bougez, on va parler de notre zone de sécurité.
- On a une zone de sécurité dans laquelle nous pouvons intégrer ce qui nous arrive.
- Et quand le stress est trop fort, c'est justement parce qu'on est sorti de cette zone de sécurité.
- De même que lorsqu'on a une hyperactivité, c'est pareil, on veut sortir de cette zone de sécurité.
- Mais là, c'est une sorte de sortie par le haut, si je puis dire.
- Une fuite dans le sport, dans le travail, et ce n'est pas terrible non plus.
- Et alors, notamment lors d'une dispute, dans un couple, souvent l'homme va sortir par le haut.
- Il va aller faire son footing plutôt que d'accepter de garder son stress.
- Bref, et c'est vrai, on le voit aussi lorsqu'on se sent agressé.
- Il y a des gens qui vont attaquer, d'autres qui vont au contraire perdre tous leurs moyens.
- Bon, bref.
- Alors, si aucun moyen n'est à notre portée, c'est à ce moment-là peut-être qu'arrive le burn-out ou la dépression ou la résignation.
- Enfin, en tout cas, quelque chose qui fait que tout d'un coup, on va perdre son élan vital.
- Et donc, c'est vraiment important de se rendre compte lorsqu'on est un petit peu en train de sortir de cette zone de sécurité.
- Alors, elle est évidemment très variable suivant les gens, mais ça se ressent dans le corps.
- Comme je le dis souvent, le corps ne mange jamais.
- Donc, dès que vous vous sentez un petit peu mal à l'aise, vous avez l'impression d'être entouré par des personnes avec qui vous n'êtes pas spécialement bien.
- Vous avez l'impression que vous avez un peu plus de stress, une difficulté à respirer.
- Prenez vraiment conscience de ça et essayez de retrouver votre zone de sécurité parce que ça peut amener jusqu'au burn-out.
- On vient de l'entendre avec le témoignage précédent.
- C'est vrai.
- Et j'adhère totalement à ce conseil et je vais même aller encore plus loin.
- C'est dans ces moments-là où on peut écouter notre instinct, notre intuition, et pas seulement notre cerveau.
- Le corps ne mange jamais, l'instinct non plus.
- Et si tout notre raisonnement nous dit non, mais là, je devrais rester ici ou je devrais continuer.
- Mais non, j'ai dit oui, donc il faut que je continue à faire ce que je suis en train de faire, etc.
- Mais que instinctivement, spontanément, on dit mais moi, je ne me sens pas bien.
- Ça vaut le coup d'écouter quand même, de réapprendre à écouter ça.
- De faire pas seulement ce qu'on pense devoir faire, mais aussi ce qu'on a envie.
- Bien sûr.
- Et alors, il est évident que cette zone de sécurité, quand on rentre dans la chambre avec son partenaire ou sa partenaire, il est essentiel qu'elle soit là, parce que sinon, on risque le fiasco sexuel.
- Complètement.
- La sexualité sans sécurité, ça n'a aucun intérêt.
- Et ce qui est d'ailleurs très rassurant et même intéressant à connaître, c'est que cette zone de sécurité, le sentiment de sécurité qu'on a, peut varier d'une personne à une autre, mais aussi chez la même personne d'une période de vie à une autre, chez la même personne d'un partenaire d'une partenaire à un autre, avec le même partenaire d'une situation de vie à une autre.
- Donc, il ne faut pas figer en disant voilà, ça, c'est ma zone de sécurité et je reste que là danser, dans telle situation, dans tel cas, etc.
- Donc, d'où l'importance de repérer notre ressenti.
- Je suis bien, je ne suis pas bien, je suis à l'aise, je ne suis pas à l'aise.
- Peut-être qu'il faut, à un moment où on est vraiment très très très bien, se donner 20 sur 20 et puis après, on pourra comme ça noter et on sera plus à l'aise, ce sera plus facile à repérer notre degré de sécurité ou pas.
- Et si on n'arrive pas à le faire, beaucoup de personnes disent, mais moi, je n'arrive pas à le faire à chaud.
- C'est plus tard, je me dis, mais je n'étais pas très bien ou j'étais bien.
- Ce n'est pas grave, commencez à le faire à froid, à distance,...
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