Retranscription des premières minutes :
- « Nous sommes le jeudi 9 octobre, je vous souhaite un très bon réveil, vous êtes bien dans le petit matin de Sud Radio, il est 5h. » « Parlons vrai. » « Et le journal nous est présenté par Laurie Leclerc, bonjour Laurie. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. » « Rebonjour. C'est l'information de la nuit, un accord de paix a été accepté par Israël et le Hamas.
- Il prévoit notamment la libération de 20 otages vivants, on y revient dans ce journal.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie. » « Un nouveau Premier ministre désigné avant demain soir, un budget lundi en Conseil des ministres et un débat nécessaire sur la réforme des retraites.
- Ce sont les conclusions de Sébastien Lecornu après ses 48 heures d'ultime concertation avec les forces politiques.
- Le procès de Cédric Jubilard témoignage fort, hier à la barre de sa mère convaincue de sa culpabilité.
- Et puis Robert Badinter va entrer aujourd'hui au Panthéon, les Français sont nombreux à vouloir rendre hommage à l'artisan de l'abolition de la peine de mort. » « Mais tout d'abord, la politique.
- Sa mission est terminée.
- C'est ce qu'a dit Sébastien Lecornu qui a pris la parole hier soir dans le 20h de France 2 à la fin de deux jours d'ultime négociation. » « L'Élysée a confirmé annoncer au plus tard demain soir le nom d'un nouveau Premier ministre.
- Après l'interview hier de Sébastien Lecornu, invité du 20h de France 2, il a affirmé avoir tout essayé et ne pas courir après ce job de Premier ministre.
- Albin Texera, c'était un adieu mais aussi un plaidoyer pour la stabilité. » Une gorge serrée, un ton grave, Sébastien Lecornu a mis un terme.
- À son passage est clair à Matignon.
- « J'ai accepté de faire 48 heures dans des conditions qui ne sont pas que faciles.
- Ce soir, je considère que ma mission est terminée. » Mais l'ancien ministre n'en reste pas là.
- Il assure que la France peut rapidement retrouver un cap.
- « Je sens qu'un chemin est possible encore.
- Et j'ai dit au président de la République que les perspectives de dissolution s'éloignaient et que je pense que la situation permet pour le président de nommer un Premier ministre dans les 48 prochaines heures. » Une stabilité indispensable, dit-il, notamment pour boucler le budget et éviter la paralysie institutionnelle.
- « Le problème du moment, c'est qu'il faut que la crise politique se dénoue, qu'un gouvernement soit nommé, qu'un projet de budget pour l'État soit débattu, adopté par le Conseil des ministres et ensuite que les travaux ouvrent à l'Assemblée nationale. » Et face aux appels insistant à la démission d'Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu reste catégorique.
- « Ce n'est pas le moment de changer de président de la République parce que, par définition, la parole de la France à l'étranger.
- Et donc, cette institution présidentielle, elle doit être protégée et préservée. » Un message de loyauté envers le chef de l'État, mais qui peine à convaincre les oppositions, toujours déterminées à pousser le président vers la sortie.
- Alors que Sébastien Lecornu a également affirmé hier avoir la majorité absolue à l'Assemblée pour ne pas dissoudre et donc pour adopter un budget.
- « D'ici la fin de l'année, une forme de pacte de non-censure. » Exactement. Et puis, sur la réforme des retraites, un autre sujet abordé par Sébastien Lecornu.
- Il affirme qu'il faut trouver un...
- « Chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme, tout en remettant le sujet entre les mains de son successeur et du chef de l'État.
- Au niveau comptable, une suspension coûterait, selon lui, pas moins de 3 milliards d'euros en 2027. » Mais alors, cette question ce matin, qui maintenant pour Matignon ? Alors, avant la réponse du chef de l'État, donc demain soir au plus tard, les oppositions ont chacune donné leur avis.
- Écologistes et socialistes réclament un Premier ministre de gauche et une cohabitation pour éviter la dissolution.
- La France Insoumise appelle à la démission du chef de l'État.
- Le chef des Républicains, Bruno Retailleau, refuse de travailler dans un gouvernement macroniste ou de gauche.
- Et puis le Rassemblement National confirme, c'est ce qu'ils...
Transcription générée par IA