Retranscription des premières minutes :
- Nous sommes le vendredi 12 décembre, je vous souhaite un excellent réveil, vous êtes bien sur Sud Radio, c'est le petit matin et il est 5h.
- Bonne fête avec Sud Radio.
- Et le journal de 5h nous est présenté par Laurie Leclerc, bonjour Laurie.
- Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
- En Ariège, soirée sous haute tension entre agriculteurs et gendarmes, des gendarmes empêchés d'entrer dans une ferme où 200 vaches doivent être abattues.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie.
- 700 salariés licenciés à la veille de Noël, le fleuron français de l'électroménager Brant a été placé hier en liquidation judiciaire.
- La Cour des comptes prend le sujet des absences de professeurs à bras-le-corps et dévoile ce matin son rapport, dans les collèges c'est la lassitude.
- Et puis cette famille qui se déchire, nouvel épisode dans l'héritage d'Alain.
- Fin de long récit à la fin de ce journal.
- Et tout d'abord on part dans l'Ariège où un troupeau est devenu le symbole de la colère des agriculteurs.
- Après une soirée d'affrontement, les forces de l'ordre ont fini par prendre le contrôle peu avant minuit de cette ferme.
- Plus de 200 vaches doivent être abattues après la découverte d'un seul cas de dermatose nodulaire contagieuse.
- Les éleveurs propriétaires de ces animaux ont préféré ne pas assister à l'abattage de leurs vaches, explique Philippe Lacube, président de la Chambre d'agriculture.
- Philippe Lacube, président de la Chambre d'agriculture de l'Ariège.
- Moi je leur ai conseillé de ne pas rester là.
- Vous savez c'est tellement douloureux et en plus de le vivre sur ferme, puisque l'abattage se fait sur ferme, c'est un traumatisme à vie.
- Donc voilà, chacun fait comme il veut.
- Chacun, voilà, moi je, comment dire, d'obligation à donner évidemment à personne.
- Mais je leur ai conseillé, oui, éventuellement de partir, de ne pas assister à cette scène.
- D'être vraiment hyper traumatique, quoi.
- Et aujourd'hui, un autre troupeau doit être abattu.
- Luby et Bête-Mont, c'est dans les Hautes-Pyrénées.
- Quelques dizaines d'éleveurs sont déjà mobilisés sur place pour empêcher l'abattage des vaches.
- On y reviendra, comme hier, tout au long de la matinée sur Sud Radio.
- On va suivre tout cela de très près.
- C'est un nouveau choc industriel pour notre pays.
- Le groupe français d'électroménagers Brandt Group Centenaire a été placé en liquidation judiciaire.
- 700 emplois supprimés.
- Malgré un projet de société coopérative.
- C'est participatif.
- L'entreprise va disparaître.
- Pascal Sudre, secrétaire départemental de la CGT dans le Loiret, accuse l'État de ne pas avoir fait assez pour sauver l'entreprise.
- C'est pas possible, quoi.
- Une industrie comme Brandt, qui vient tout juste de fêter ses 100 ans, c'est pas entendable que cette entreprise-là ne puisse pas continuer son activité.
- Et c'est pour ça qu'on parle de scandale d'État, en fait, tout simplement.
- Au-delà des discours de réindustrialisation qu'on entend à longueur de journée, dans la vraie vie, tout est fait pour casser l'industrie en France.
- La décision n'est que le fruit et le résultat du non-engagement de l'État et puis de la volonté, finalement, de ne pas s'opposer à ces fermetures d'entreprises, d'industries et ces plans de licenciement massifs.
- Pascal Sudre, secrétaire départemental de la CGT dans le Loiret.
- La politique et l'Assemblée nationale, les députés qui adoptent une mesure pour que chaque enfant placé soit représenté par un avocat.
- La mesure adoptée à l'unanimité durant la niche parlementaire des socialistes concerne également les enfants.
- Dans leur famille, autre mesure adoptée hier contre l'avis du gouvernement, le renouvellement automatique des titres de séjour longue durée.
- Ces mesures doivent désormais être examinées par le Sénat.
- Au collège, faute de professeurs suffisants, les heures de cours perdues s'accumulent.
- Et la Cour des comptes se penche sur ce sujet et dévolera ce matin à 10h son rapport sur le temps d'enseignement perdu au collège.
- Selon plusieurs études déjà établies, les collégiens perdent chaque année plusieurs heures d'enseignement faute de remplaçants.
- Albert Dexera, sur le terrain, c'est une réalité bien connue dans les établissements scolaires qui tirent la sonnette d'alarme.
- Devant un collège, les absences de profs ne surprennent plus personne.
- Pour ce groupe d'élèves, c'est devenu une habitude.
- Ils reconnaissent que ces heures perdues les arrangent parfois.
- Des fois, des fois, mais quand même, il faut...
Transcription générée par IA