Retranscription des premières minutes :
- Le fait du jour, eh bien c'est ce qui s'est passé, il faut le dire, c'est le fait du jour, c'est le fait d'avant-hier, mais les répercussions et les ondes de choc sont là.
- Ce qui s'est passé à Londres, à Londres bien sûr, au moment de la manifestation organisée par Tommy Robinson pour la liberté d'expression, pour les problèmes d'immigration, pour les problèmes de retrouver qu'est-ce que c'est qu'être anglais.
- C'est vrai qu'on se demandait là, depuis quelques temps, ce qui se passait en Angleterre, on était assez, je dirais assez troubles, c'est le moins que l'on puisse dire, on se demandait que l'Angleterre de Winston Churchill était morte et enterrée.
- Eh bien, il s'est passé beaucoup de choses, on va en parler juste tout de suite avec Éric Zemmour.
- Bonjour Éric Zemmour.
- Bonjour.
- Alors vous étiez à Londres donc.
- Donc samedi, vous avez assisté à la manifestation, vous avez parlé d'ailleurs, il y avait Elon Musk aussi qui a pris la parole, vous étiez là.
- Et au fond, qu'est-ce qui a retiré ? Alors, il y a eu évidemment toute la polémique, 110 000 selon la police, 3 millions selon les organisateurs, on connaît ça.
- Mais c'est vrai que pour qui a regardé par les drones et par ceux qui surplombaient la manifestation, ils étaient en tout cas, franchement, personne ne peut le nier, beaucoup plus que 120 000 en tout cas.
- Je pense vraiment, je ne sais pas parce que moi franchement, je ne rentre jamais dans ce genre de querelle parce que je suis incapable de compter.
- Mais en tout cas, ce qui est sûr, et vous avez raison, on le sentait quand on y était parce qu'il y avait des gens devant, il y avait des gens qui étaient sur les façades des immeubles à côté, enfin vous voyez, il y avait des gens partout.
- Et quand j'ai vu, comme vous, les images par les drones de la télévision britannique, on voit que ça m'a fait penser, vous savez, à la célèbre phrase du général de Gaulle, quand il défile.
- Il descend les Champs-Élysées à la libération août 44 et il dit « c'est la mer ».
- Je vous assure, j'ai immédiatement pensé, en voyant ces images, je me suis dit « là, c'est la mer ».
- Quand il y a du monde comme ça, je pense que c'est au-delà de plusieurs centaines de milliers, voire un million.
- Mais peu importe, vous avez raison.
- Alors qu'est-ce que ça traduit ? Deuxième chose, moi je vais vous dire.
- J'ai entendu, vous savez que mon anglais n'est pas brillant, mais quand même, je sais reconnaître des slogans quand ils sont répétés, même en anglais.
- Il y a eu deux slogans répétés sans cesse et qui vont vous donner la température de cette immense manifestation.
- Le premier, c'est « send them back ».
- Ça veut dire « renvoyez-les ».
- C'est pas « remigration ».
- Exactement, « remigration ».
- « Send them back », oui, « renvoyez-les ».
- « Renvoyez-les ».
- Et le deuxième, le second slogan, pardon, c'était « we want our country back ».
- Ce qui veut dire, évidemment, « nous voulons retrouver notre pays ».
- C'était les deux slogans qui dominaient.
- Voilà, je vous assure, on les a entendus en boucle.
- Comme j'ai attendu longtemps avant de parler, parce que c'était une énorme manifestation, il y avait entrecoupé de musique.
- Vous voyez, ça m'a fait penser, et c'est très bien que notre camp fasse la même chose, au grand concert de SOS Racine dans les années 80 avec des vedettes, etc., qui amène du monde.
- Et c'est très bien comme ça, parce que ça donne un côté chaleureux et festif à une manifestation politique.
- Donc, voilà, pour vous situer l'esprit de cette manifestation.
- Maintenant, on me demande souvent, mais qui y avait-il ? On me dit l'extrême droite.
- Ça m'amuse beaucoup quand j'entends ça, parce que je n'ai pas vu une seule chemise brune, un seul uniforme de SS.
- On a vu des drapeaux un peu spéciaux.
- Oui, ils se sont bien cachés, franchement.
- J'ai vu des drapeaux anglais.
- J'ai vu un drapeau israélien.
- Et j'ai vu...
- Le peuple anglais.
- Vous parliez du peuple...
Transcription générée par IA