Retranscription des premières minutes :
- Rien ne peut justifier ce qui s'est passé dans la capitale et dans le pays. Rien.
- Ça sert à quoi d'avoir Bruno Retailleau mis à l'intérieur ? Qu'est-ce que ça a changé ? La situation est presque pire même que ce que nous avons connu il y a quelques semaines.
- Ceux qui pensent qu'il ne s'agit que d'une défaillance de l'aspect sécuritaire, de la réponse sécuritaire, se trompent, comme le Rassemblement National, comme ils trompent, je pense, les Français.
- Il est quand même assez étonnant en France que le droit de manifester, finalement, ne puisse pas se passer de manière correcte et dans la tranquillité pour les participants.
- 95%, je le dis à la louche, de ces participants sont venus avec des intentions pacifiques.
- Donc, je vous le dis, la réponse de l'État sera à la hauteur.
- Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacables.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et la loi déposée par les LR visant à renforcer et garantir le maintien de l'ordre public lors des manifestations avait été adoptée en 2019.
- La seule chose qui avait été retoquée à l'époque par le Conseil constitutionnel, c'est l'interdiction administrative de manifester jugé contraire aux libertés fondamentales.
- Est-ce que ça veut dire, Bruno Pommard, je vais commencer avec vous, de dire que cette loi est peut-être trop légère ou pas assez orientée ? Oui.
- Elle n'est pas assez orientée, même légère, on peut le dire, encore une fois.
- Mais revenir, évidemment, à la loi de 1970 qui avait été instaurée concernant la responsabilité collective des casseurs, etc., était intéressante.
- Alors, effectivement, les droits de l'homme et tout le monde qui vont sauter sur l'affaire pour dire que ce n'est pas normal.
- Mais on voit qu'à chaque fois qu'il y a des traductions devant la justice des casseurs, puisqu'il y a eu plus de 500 interpellations, donc c'est énorme, il faut traiter tout ça à travers...
- Les OPJ et les tribunaux.
- Mais encore une fois, quand vous regardez le résultat, au bout, il n'y a personne qui morfle.
- Alors que ces groupes sont identifiés, connus, les braves, tous les gens qui sont sur le terrain, les policiers, ils les connaissent parfaitement.
- On met une cagoule, mais on ne peut pas le justifier.
- On explique à ceux qui nous écoutent qu'on les connaît, on sait qui ils sont, on sait qu'ils dégradent régulièrement et pourtant il ne se passe rien.
- Comment ça, on peut l'expliquer ? Parce que c'est des dégradations collectives, encore une fois, donc ils sont plusieurs, et on ne peut pas individualiser l'infraction.
- Et l'infraction, vous savez qu'il y a un élément matériel, moral et légal.
- Quand on n'arrive pas à réunir les trois, ça tombe à l'eau, c'est ce qui arrive malheureusement à chacune de ces manifestations.
- Et ça, c'est un vrai problème.
- Je pense que quand on a ce 10 mecs avec des cagoules qui ont cassé, les 10 doivent prendre 2 ans, 3 ans de prison, point final.
- Et puis je peux vous assurer qu'à mon sens, il y aurait des résultats, c'est-à-dire que ça calmerait les éléments black bloc, etc.
- Ça ne ferait pas plaisir sûrement à M. Mélenchon, visiblement, qui les protège et à tous ses affilés.
- Mais en attendant, je pense qu'il y a une...
- Il y a quelque chose à prendre en considération, parce que les policiers sont dépités.
- Ils font un boulot formidable, on l'a vu hier.
- C'est 80 000 policiers engagés.
- Et les mecs vont en garde à vue et puis on les laisse repartir après.
- Ce n'est pas normal.
- Non mais je vais peut-être me faire insulter, mais quand même, quand on dit que ceux qui critiquent les juges, c'est pratiquement des nazis, c'est ce qu'on entend dans la chronique précédente.
- Je rappelle que dans la loi de 2019, il y a un article qui a été censuré.
- C'était celui qui aurait permis à des préfets, d'interdire à des individus manifestant une menace d'une particulière gravité, de manifester pendant un mois.
- Ça a été censuré par le Conseil...
- Oui, c'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
- Oui, mais alors je vais reprendre une chose.
- Vous savez que si vous vous tapez avec quelqu'un dans un stade...
Transcription générée par IA