Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
- Des chasseurs qui défendent la complémentarité entre les différents usages dans la nature.
- Randonneurs, vététistes et chasseurs, certains opposent ces pratiques lorsque surviennent des accidents.
- Dans certains départements comme la Corrèze ou l'Isère, les fédérations de chasse et de randonnée ont signé des chartes pour une bonne cohabitation.
- Alors parlons vrai, est-ce qu'il y a d'autres méthodes que ces chartes pour améliorer les choses ? Et à la question chasseurs-promeneurs, la cohabitation est-elle possible ? Vous dites oui à 54%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Philippe Bilger, vous voulez réagir ou on commence avec Willy Schrein ? Ah ben moi, j'aurais le plaisir peut-être de contredire le président, donc je le laisse commencer.
- Willy Schrein.
- Je pense que la difficulté de la cohabitation sur les espaces, en fin de compte, elle est assez récente.
- Elle est arrivée quand la nature...
- La nature, en fin de compte, est devenue un parti politique.
- C'est-à-dire qu'il s'est appelé d'ailleurs l'écologie des verts.
- Et quand on voit d'ailleurs que, au dernier présidentiel, un mec comme Jadot, en troisième point de son programme, dit l'interdiction de la chasse, le week-end, les vacances, les jours fériés.
- Ce qui veut dire quand même que quand vous êtes chez vous, vous êtes propriétaire, la propriété privée quand même.
- C'est quand même fondamental dans la société.
- On n'est pas dans un grand colcosse assez ouvert en France.
- Que la biodiversité soit un bien commun, c'est une chose.
- Mais la propriété privée, une fois qu'on estime qu'au nom de la nature, tout doit être ouvert à tout le monde, que vous, chez vous, on vous interdit de faire quelque chose de légal parce que vous devez partager et offrir votre bien à des gens qui veulent venir en jouir gratuitement au nom de l'écologie, de l'animalisme, c'est quand même gonflé.
- C'est quand même gonflé.
- Alors, l'histoire, elle est simple.
- Avant, la nature, la campagne, on va dire, tout le monde comprenait tout le monde.
- On savait que Pierre ou Paul chassaient le dimanche.
- On n'allait pas dans son bois.
- On allait le samedi.
- Ou le dimanche d'après, on allait faire un truc, le chien.
- On allait cueillir quelques champignons.
- Tout était ouvert.
- On n'avait pas de problème.
- Jusqu'au moment où on est venu dire un moment, la nature est à tout le monde.
- La nature n'est pas à tout le monde.
- À partir de là, il faut laisser surtout les gens s'en occuper au niveau local.
- Il y a des accords partout au Philly.
- Il y a plein d'endroits où on partage la nature.
- Quand je parle de nature privée, bien sûr, la propriété privée.
- Où il y a des accords entre les communes, les propriétaires privés.
- Et ça se passe très bien.
- Donc essayons aussi de sortir de ce qu'entendent les gens.
- Et ce que voient les gens.
- C'est-à-dire ce pugilat médiatique totalement dirigé et orchestré par des gens à des fins politiques.
- Sachez quand même que dans 99% des cas, les choses se passent extrêmement bien au niveau local.
- Là, on parlait du Nord.
- Vous, dans le Haut-Var, ça se passe bien avec les randonneurs, vététistes et tutti quanti ? Ça se passe bien.
- Pas toujours.
- Mais effectivement, de toute façon, un jour, vous êtes chasseur.
- Le lendemain, vous êtes randonneur.
- Vous ramassez des champignons ou vous ramassez des asperges.
- Donc même le chasseur, il est usagé.
- Il est usagé de la nature de façon différente.
- Et il le comprend bien, ça.
- Et les autres usagers doivent aussi le comprendre.
- Et je reviens sur, effectivement, la propriété privée.
- Le magistrat que vous êtes va me reprendre.
- Mais il me semble que la propriété privée, c'est...
- Enfin, le droit de propriété est constitutionnel en France.
- Donc c'est vraiment quelque chose de très important et qu'il faut se remettre en tête.
- On ne va pas ramasser les champignons de quelqu'un.
- Ou s'il avait planté un potager, vous n'iriez pas ramasser ses courges ou ses haricots verts.
- Donc ses haricots verts, pardon.
- Donc...
- Hum...
- Voilà. C'est un peu de bon sens.
- On se rappelle qu'on est chez quelqu'un et on s'adapte aux règles, tout simplement.
-...
Transcription générée par IA