Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- La bascule c'est donc vendredi, la numérotation jeudi, je ne sais pas ce qui m'a pris hier, oui jeudi, je ne sais pas ce qui m'a pris hier.
- Donc nouvelle numérotation pour la TNT, nous avons reçu Camille Langlade de BFM, nous avons reçu également hier Christopher Baldelli pour la nouvelle chaîne T18.
- Et ce matin c'est au tour de France Info, bonjour Romain Messy, vous êtes directeur de la rédaction de France Info TV.
- Alors vous, vous êtes les grands gagnants avec LCI de cette nouvelle numérotation puisque vous allez passer du canal 27 au canal 16.
- 16 exactement, grands gagnants on verra dans le temps.
- Mais disons que sur le papier c'est quelque chose qu'on réclamait, une mesure d'équité, le bloc info qu'on réclamait depuis très longtemps.
- Donc on est ravis, c'est une opportunité fantastique.
- Et donc vendredi.
- Les gens vont penser voir Pascal Praud sur le canal 16 et ils vont tomber sur des drag queens.
- Exactement, ils auront une grande surprise mais ce qu'on dit aux téléspectateurs de CNews c'est de rester éventuellement sur le canal 16 à partir de vendredi et sur France Info.
- Vous pensez que c'est le même public ? Pas sûr que l'information soit traitée de la même manière.
- Peut-être que l'information telle qu'elle sera traitée par France Info va leur plaire et qu'ils resteront.
- Pas sûr parce que ce matin je regardais sur votre site, c'est un petit exemple, vous disiez qu'il était écrit sur le site de France Info TV des peines sévères.
- Pour ceux qui ont dégradé, ce n'est pas tout à fait ce que dit CNews.
- Le site n'est pas la chaîne, ce n'est peut-être pas effectivement ce que dit CNews mais ça tombe bien comme on assume...
- On va poser la question de ce qu'est la vérité.
- Exactement, et comme on assume un traitement de l'information qui sera différent et différencié par rapport à nos concurrents, on a tout à gagner.
- Votre clé est de dire que l'information n'est pas une...
- C'est une opinion.
- Ceux que partage, je pense, Jean-Jacques Bourdin qui est resté avec nous.
- Ah, totalement.
- Oui.
- Les qualificatifs sont inutiles.
- Bon.
- Des peines ont été prononcées, il faut simplement donner les peines.
- Oui.
- Ça suffit.
- Pas les qualifier.
- Pas besoin de les qualifier.
- Jean-Jacques Bourdin, vous êtes resté avec nous ce matin puisqu'on a appris le décès de Philippe Labreau, donc pas de zapping.
- Et il était normal de rendre hommage à cet immense journaliste, à cette figure de la radio, figure de l'écriture, de la littérature.
- Vous l'avez connu, ça a été votre patron.
- Ça a été mon patron pendant 15 ans.
- Ça a été non seulement mon patron à RTL, mais ça a été mon mentor dans le journalisme.
- Ce qu'il y a d'extraordinaire avec Philippe, c'est que tout ce qu'il touchait, lui réussissait.
- Il était capable de tout.
- Il avait un immense talent et un talent multiple, un éclectisme absolument incroyable.
- C'est vrai que ça a été un grand journaliste, ça a été un grand patron de presse, ça a été un grand écrivain, ça a été un grand réalisateur.
- On l'oublie un peu.
- Il a écrit des paroles de chansons.
- Enfin, je pourrais en parler des heures.
- Je pourrais parler des heures de son œuvre globale, dans la globalité.
- Mais c'était plus un artiste ou plus un directeur, un patron ? D'abord, c'était un journaliste.
- Parce qu'il a commencé à 15 ans dans le journalisme.
- À 18 ans, il est parti aux États-Unis avec une bourse.
- Et c'est là qu'est né son amour pour les États-Unis.
- D'ailleurs, il avait, ce qui est extraordinaire, il avait toujours sa bague.
- Sa bague.
- Son université américaine chevalière.
- Et il était toujours en train de la toucher.
- Toujours.
- Comme si ses souvenirs d'enfance l'avaient marqué à vie.
- Mais ils l'ont marqué à vie.
- Il a écrit « L'étudiant étranger » à la suite, évidemment, de son séjour aux États-Unis.
- Il avait pris des États-Unis une élégance.
- C'était un homme élégant.
- Il était toujours, toujours, toujours habillé parfaitement.
- Très américain.
- Voilà, très américain.
-...
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