Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien. Bonjour Gilles.
- Bonjour.
- Bienvenue dans ce 10h midi. Aujourd'hui, on vous emmène très loin et à la fois tout près.
- On va vous emmener très loin avec la gagnante de Koh Lanta.
- Ah oui, alors.
- Voilà, c'était Gaëlle qui sera avec nous à 10h30, mais on va vous parler de la National 7.
- Stanislas Cralan, bonjour. Merci d'être avec nous. Vous êtes réalisateur.
- Et ce soir sur France 3 et sur France.tv à 21h, en route quand la National 7 révolutionna la gastronomie française.
- C'est un doc, on vous le disait, qui est juste avant l'émission, qui nous fait voyager dans le temps, qui raconte cette National 7.
- Et c'est vrai que vous le dites dans le 2e.
- C'est un documentaire au début. Ça évoque quelque chose pour tout le monde, la National 7.
- Quand on dit tout le monde, on va dire les plus de 20 ans, les plus de 30 ans peut-être.
- Mais National 7, ça résonne en nous.
- C'est une route mythique. C'est l'équivalent pour la France de la route 66 aux Etats-Unis.
- Beaucoup l'ont oubliée aujourd'hui. Beaucoup s'en souviennent aussi.
- La National 7, c'était la route des vacances.
- C'était la route des grandes migrations, presque de ces transhumances du nord vers le sud du pays.
- De Saint-Pierre.
- Voilà, de Paris jusqu'à Saint-Paul-de-Vence.
- Donc qui va de Paris jusqu'à Menton, sur 1000 kilomètres, qui traverse une partie de la Bourgogne, la vallée du Rhône, Lyon, Vienne, Valence, Aix-en-Provence, et qui va jusqu'à Nice après avoir traversé le massif de l'Estérelle.
- Donc qui traverse quelque part toute la géographie du pays, tous ces climats aussi, une grande partie de ces climats et de ces régions.
- Et ce n'est pas si étonnant qu'en fait, elle est attirée sur ces bords, tous ces chefs qui ont vu arriver cette nouvelle clientèle d'automobilistes à partir de l'entre-deux-guerres.
- Chabran, Chabran, Trois-Gros, Pic, Bocuse, évidemment, à qui vous consacrez une très grande partie du doc.
- Tous ces restaurants qui sont devenus des références et la fierté de la gastronomie française.
- C'est des noms qu'on connaît tous. Pic, Trois-Gros, Bocuse, dans une moindre mesure peut-être la mer Brasier et Fernand Point.
- Mais ces noms-là, en fait, quand on regarde quel est le dénominateur commun, c'est la présence de cette route.
- Et c'était ça le point de départ du film.
- On s'est demandé qu'est-ce qui explique le fait qu'ils soient tous là, tous sur cet axe.
- Et donc on raconte Michelin. On va y revenir avec vous dans un instant.
- Qui dit route, dit carte route chère.
- Bravo. Et c'est très émouvant de voir les archives de Michelin.
- On va en reparler dans un instant avec vous.
- Et puis des vieilles bagnoles, comme dirait notre président. Il y a des belles bagnoles dans le doc.
- Il y a des belles bagnoles.
- Gilles Le Zapping.
- Sud Radio Média, l'instant Zapping.
- Dans tous les médias, il y a un seul mot qui est, Valérie ? Conclave ? Non, canicule. Conclave, c'était fini. Il s'est mort, le con.
- Iran, guerre.
- Non, canicule, je vous l'ai dit.
- Ah, canicule, d'accord.
- Ah bah oui, canicule. Vous n'avez pas vu ? Vous ne savez pas que ça va faire 35-40 ? Non, j'ai entendu orage.
- C'est parce qu'ici, vous avez demandé la clim.
- Voilà, orage.
- Orage.
- Eh oui, comme disait Eric Chardin, l'été sera chaud.
- Dans nos t-shirts et nos maillots, vous voyez, j'ai des lettres.
- De la culture aussi.
- Direction Libourne.
- Alors évidemment, j'ai fait des villes du sud par rapport à National 7.
- Libourne, ou la ville, vous allez voir, s'est adaptée depuis quelques temps à la chaleur.
- C'était hier dans le 20h de France 2.
- Il y a deux ans, il n'y avait quasiment aucun arbre ici.
- Aujourd'hui, cette place du centre de Libourne en compte une centaine.
- Avec la canicule qui se profile, cette fraîcheur est recherchée par les habitants.
- Il y avait beaucoup de béton.
- Ils ont changé un petit peu la donne.
- Bien sûr, ça rafraîchit.
- Les grosses chaleurs arrivent, mais en effet, il manque quelques arbres quand même, malgré tout, à...
Transcription générée par IA