Retranscription des premières minutes :
- Jean-Jacques Bourdin, vous êtes resté avec nous ce matin puisqu'on a appris le décès de Philippe Labreau, donc pas de zapping et il était normal de rendre hommage à cet immense journaliste à cette figure de la radio, figure de l'écriture, de la littérature vous l'avez connu, ça a été votre patron pendant 15 ans ça a été non seulement mon patron à RTL mais ça a été mon mentor dans le journalisme ce qu'il y a d'extraordinaire avec Philippe c'est que tout ce qu'il touchait, lui réussissait il était capable de tout, il avait un immense talent et un talent multiple, un éclectisme absolument incroyable c'est vrai que ça a été un grand journaliste ça a été un grand patron de presse, ça a été un grand écrivain ça a été un grand réalisateur, on l'oublie un peu il a écrit des paroles de chansons je pourrais en parler des heures je pourrais parler des heures de son oeuvre globale dans la globalité mais c'était plus un artiste ou plus un directeur ? d'abord c'était un journaliste parce qu'il a commencé à 15 ans dans le journalisme à 18 ans il est parti aux Etats-Unis avec une bourse et c'est là qu'est né son amour pour les Etats-Unis d'ailleurs il avait, ce qui est extraordinaire il avait toujours sa bague sa bague de son université américaine chevalière et il était toujours en train de la toucher toujours comme si ses souvenirs d'enfance l'avaient marqué à vie mais ils l'ont marqué à vie il a écrit l'étudiant étranger à la suite évidemment de son séjour aux Etats-Unis il avait pris des Etats-Unis une élégance c'était un homme élégant toujours habillé parfaitement très américain très américain et puis les stars américaines il est allé couvrir l'assassinat de Kennedy évidemment l'enquête sur l'assassinat de Kennedy enfin bon et il aimait les stars américaines il adorait les stars américaines comme John Travolta mesdames messieurs bonjour il y a 5 années en 1977 un jeune acteur brun aux yeux bleus se faisait connaître dans le monde entier devenant par la grâce d'un seul film ce que l'on peut appeler une super star le film s'appelait la fièvre du samedi soir l'acteur John Travolta il est l'invité de ce journal bonjour John quelques mots de français un petit c'est incroyable c'était un bon portraitiste journal d'antenne 2 comment vous vous souvenez de ça ? parce que Philippe Labreau c'était pour moi c'est l'exemple dans ce métier j'ai passé des années à me retrouver dans son bureau j'étais à RTL je présentais le journal de 13h les auditeurs à la parole j'étais avec lui tous les jours quel patron il était ? c'était comme au monde vous savez que c'était comme au monde vous savez que c'était comme au monde c'était comme au monde quand il y avait une conférence de rédaction on restait debout chez Philippe c'était pareil on restait debout et il nous laissait nous exprimer non nous on se tutoyait on était vraiment très proches et c'est amusant parce qu'il nous laissait parler sur l'actualité chacun avait son mot à dire et ses idées à avancer mais lui avait toujours une autre idée et son idée était toujours la bonne je le dis c'est là où était sa force c'est là où était sa force c'était un imaginatif c'était quelqu'un qui il allait au-delà de l'information il réfléchissait à ce qui allait se passer après, toujours quel patron de rédaction il était ? est-ce qu'il était juste mais sévère ? ou est-ce qu'il l'encourageait ? non, non il n'était pas particulièrement sévère mais c'était un artiste c'est ce que vous retenez Philippe c'est un artiste dans tous les sens du mot c'est un artiste dans tous les sens du mot Mais il fait partie, on peut le dire, de cette génération d'hommes de radio, de télévision, de directeurs qui ont pu être...
- Lui avait une particularité puisqu'il écrivait, qu'il était passionné, mais des Etienne Moujotte, des gens comme ça, c'est toute une génération qui s'en va aussi.
- Oui, mais lui, la différence avec tous les grands journalistes dont vous parlez, c'est que lui était plus qu'un journaliste.
- Oui, c'est ça.
- Parce...
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