Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
- Et bonjour à tous, bonjour à toutes, bonjour Gilles.
- Bonjour.
- Oh mon petit Gilles, alors aujourd'hui on va sortir la tisane, le miel.
- Oui exactement.
- Et puis vous souhaitez de retrouver une voix.
- Il y a plein de gens qui ont des allergies en ce moment, j'ai pris une petite allergie.
- Ou alors peut-être la clim.
- Il faut que Jacques Pradel mène l'enquête.
- Oui, il ne mène pas d'enquête médicale.
- Mais ça pourrait être le début d'un roman, il commence à avoir une voix enrouée.
- Et peut-être il a été un drogué.
- Surtout pour un homme de radio.
- Jacques Pradel est donc notre invité, vous l'avez entendu, on est ravis de vous accueillir.
- Moi aussi je suis ravi d'être là.
- Jacques Pradel c'est un homme de radio parce que dès qu'il est arrivé, il a demandé un casque.
- Donc on voit tout de suite.
- Jacques Pradel, vous êtes notre invité ce matin pour votre livre, L'univers du crime, ses affaires, qui me réveille encore la nuit aux éditions du Rocher.
- C'est un livre complémentaire.
- On peut se procurer dès maintenant.
- Parce qu'il est tout neuf, tout frais, il sort de l'impression.
- C'est le baptême aujourd'hui.
- On vous ressort pour la sortie.
- De ce livre, ça vous réveille la nuit ? Non, ça c'était de l'écriture de quelqu'un qui m'a précédé.
- Parce que dans une conversation, je lui dis, ça me réveille encore la nuit.
- Mais non, ce sont des affaires que j'ai sélectionnées pour une raison précise.
- C'est parce que...
- D'abord, je ne les ai jamais oubliées.
- Et je ne les ai jamais oubliées parce qu'elles m'ont marquée profondément.
- Soit par le scénario du crime, soit par la personnalité de l'auteur, homme ou femme, soit par la personnalité de la victime.
- C'est un peu pour ça qu'il y a cet engouement, d'ailleurs, pour le fait d'hiver.
- Parce que moi, je ne suis pas du tout fanat du côté macabre, du sang, de la violence, etc.
- Ce que j'aime bien faire...
- Comme tout lecteur de romans policiers, d'ailleurs, c'est de plonger dans l'enquête, de décrypter l'histoire et de raconter le pourquoi du commun.
- Et à noter, d'ailleurs, que du 12 au 13 juin, il y aura un événement exceptionnel qui s'appelle l'univers du crime.
- Vous serez au cinéma Porte des Lilas pour ceux qui sont à Paris, les 12 et 13 juin.
- Mais vous serez également retransmis dans 20 cinémas de France sur cet événement, l'univers du crime.
- Il y aura plein de spécialistes autour de vous.
- C'est ça ? Oui.
- Alors, ce sont des...
- C'est ça, le CGR, qui est partenaire de notre symposium.
- Et on a décidé de faire ces deux soirées dans un premier temps, simplement parce que, d'ailleurs, je le dis aussi dans la préface de ce livre, d'abord, ça porte effectivement le même nom que le livre, l'univers du crime.
- Si on veut savoir plus, c'est l'universducrime.com, sur Internet, moi, etc.
- Mais je parle de...
- Ces affaires criminelles qui ressemblent étrangement à des fictions télévisées.
- On n'en sait plus très bien.
- On ne sait plus très bien.
- Où ça commence ? Où ça finit ? Et moi, je pense que le citoyen, tout citoyen est injusticiable, n'y comprend plus rien dans le fonctionnement de la justice et de ce qu'on appelle la chaîne judiciaire.
- Vous dites comme Gérald Darmanin, finalement.
- C'est ce qu'il dit en ce moment.
- Ah bon ? Bah écoutez, voilà.
- Les grands esprits se rencontrent.
- Mais, donc, c'est pour ça que j'ai invité des métiers de la chaîne judiciaire.
- Donc, à commencer par le parquet, les procureurs, c'est Jacques Dallès qui viendra, les médecins légistes, parce qu'on sait combien l'autopsie est importante.
- Bon, la police scientifique, des représentants de la police scientifique, de la gendarmerie et de la police nationale, parce que, maintenant, je ne sais pas si vous êtes au courant, d'ailleurs, mais les enquêteurs, quels qu'ils soient, qui vont sur une scène de crime, découvrent plus de traces numériques que de traces concrètes, c'est-à-dire de l'ADN, des empreintes digitales, des fibres, etc., qu'on peut analyser.
- Or, maintenant...
- Incroyable.
- Ah oui. Et donc, les enquêteurs...
- Les réseaux sociaux et la...
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