Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » Il est bientôt 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, le problème des fermetures de petites maternités.
- Depuis les années 70, on a fermé, écoutez bien, les trois quarts d'entre elles, à Châteaudun, dans l'Eure-et-Loire.
- Le maire de la commune se mobilise après la fermeture de sa maternité il y a quelques années.
- Bonjour Fabien Verdier.
- « Bonjour. » Vous êtes donc le maire de Châteaudun, commune de 13 000 habitants, c'est ça monsieur le maire, dans l'Eure-et-Loire ? « Tout à fait, sud de l'Eure-et-Loire, à distance de Chartres et d'Orléans. » Merci d'être avec nous ce matin.
- Effectivement, votre maternité qui a été fermée en 2018, il y a quelques années, pourquoi tenez-vous tant à la rouvrir ? La situation est devenue intenable aujourd'hui.
- « Tout à fait, parce qu'on a des dames ou des personnes qui accouchent sur les paliers.
- On en a eu deux exemples, voire trois ces dix derniers jours, autour de Châteaudun.
- Et qu'on sent bien qu'il y a eu...
- Un stress des dames.
- Il y a eu le 81 à l'heure en plus, on a mis des zébras sur la nationale Lys, donc on a éloigné Châteaudun de Chartres.
- On est éloigné de Bois, de la source Orléans.
- Et Vendôme, la maternité, est malheureusement fragile.
- Et on a des situations très inquiétantes auprès des parturiantes et des nouveau-nés.
- Avec l'inquiétude, l'inquiétude qu'il y ait des drames un jour ? « Tout à fait.
- Et en plus, on apprend qu'on a accouché à l'arrière d'une voiture, par la presse, par Radio Intensité, en tant que maire, en tant que président du conseil de surveillance de l'hôpital.
- On n'est même pas au courant.
- Moi, je porte la bataille auprès de l'ARS, de Mme Clara Debord, la directrice générale de l'ARS, qui refuse de revoir la maternité de Châteaudun, alors qu'il y a un véritable besoin.
- Et qu'on a énormément de témoignages, à la part de femmes, d'hommes, ces dernières semaines, qui nous disent qu'elle était bien, cette maternité, et qu'encore une fois, on nous a éloignés par la politique de limitation de vitesse des 81 à l'heure, ces dernières années.
- » « En 2018.
- Quand la maternité a été fermée, l'ARS notait notamment qu'il n'y avait pas assez de naissances et de professionnels pour la faire tourner.
- La situation a véritablement changé depuis, M. le maire ? » « Oui, puis on a développé notre hôpital.
- On a un surgicube, on a une très bonne chirurgie ambulatoire.
- Nous avons plusieurs réanimateurs à l'hôpital de Châteaudun.
- C'est 700 professionnels, cet hôpital.
- 90 médecins.
- On a refait les urgences, etc.
- On a des atouts forts.
- L'hôpital est quasiment à l'équilibre d'exploitation.
- Il était même en excédent.
- En 2023, plus de 170 000 euros pour son budget H.
- On a une vraie dynamique.
- On a une sécurité des soins.
- Il ne faut pas nous dire qu'aujourd'hui, l'arrière d'une voiture, c'est la sécurité sanitaire.
- Au contraire. » « Et puis une ville qui n'a pas de maternité, j'imagine que c'est plus difficile qu'elle est moins attractive aussi. » « Tout à fait.
- Elle est moins attractive.
- Nous, il nous manque deux choses.
- Un train qui marche mieux et une maternité.
- On attire des emplois industriels.
- On a attiré 400 à 500 emplois industriels.
- Et donc, à une nouvelle donne sanitaire, enfin, une nouvelle donne économique, justement, une nouvelle donne sanitaire.
- On a Vorwerk Investi, une entreprise allemande qui a créé plus de 120 emplois en quelques mois.
- Il y a un troisième site Vorwerk en projection.
- Safran est en croissance avec plus de 400 emplois.
- Avec 73 entreprises industrielles, le grand château d'un intercommunalité.
- Nous sommes le premier territoire de la région Centre-Val-de-Loire en création d'emplois privés.
- On est à 10 400 emplois privés.
- Première ville, plus 1,8 % en un an de la région Centre-Val-de-Loire.
- Devant.
- Pour, devant Bourges et devant d'autres villes.
- Vous l'avez dit, vous êtes en contact avec l'ARS qui refuse pour le moment la réouverture de cette maternité.
- Que vous dit-on précisément pour justifier cette décision ? On nous dit la question du nombre d'accouchements par an.
- On était à plus de...
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