Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- 5h32. Bon réveil à tous. Bon réveil à vous aussi, Louis de Kerr-Gorlet.
- Merci. Je suis arrivé depuis un petit moment, quand même.
- Oui, ça fait quelques temps, parce que je vous ai vu, vous étiez en train de lire les journaux pour préparer cette revue de presse.
- Forcément, dans les journaux, ce matin, on parle de quoi ? On parle de ce budget 2025 qui a été dévoilé par le gouvernement.
- Il y a une question qui revient beaucoup à la une des journaux. C'est logique. Qui va devoir payer ? Une question que se pose le quotidien sud-ouest, qui est impacté.
- Selon eux, l'État et ses opérateurs sont les premiers concernés, avec plus de 20 milliards d'économies à réaliser, suivi de la Sécurité sociale, avec près de 15 milliards d'économies.
- Et le reste se partage entre grandes entreprises et contribuables.
- Le quotidien Libération parle, lui, d'une vue sur l'amère.
- Un jeu de mots avec l'amertume qui accompagne ce budget strict.
- Pour eux, c'est simple. Cette rigueur ne sera indolore pour personne.
- Si le journal salue les taxations des entreprises et les grandes fortunes inédites, sous un quinquennat Macron, le fait que l'aide publique au développement ou les investissements dans la transition écologique soient reniés est une déception.
- Dernier coup de poignard, le fait que 4000 postes d'enseignants soient supprimés.
- Oui, ça c'est assez impressionnant d'ailleurs.
- Souvenez-vous de ce que disait Michel Barnier, le Premier ministre, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale le 1er octobre.
- L'école, l'école, voilà qui restera la priorité.
- Oui, ça fait jaser, très clairement.
- Notamment les syndicats enseignants.
- Même si le budget reste stable, un peu plus de 60 milliards d'euros pour l'éducation nationale.
- En tout cas, 4000 postes d'enseignants supprimés à la rentrée prochaine.
- Est-ce responsable ? Selon vous, c'est la question qu'on vous pose sur notre compte Twitter Sud Radio.
- Vous êtes déjà nombreux à voter.
- Vous nous dites à 76%.
- Non, ce n'est pas responsable.
- Autre sujet qui fait la une.
- Louis, comment aider un jeune qui ne va pas bien ? Bien.
- Une chose à la une de la croix, en l'occurrence.
- Une question soulevée à l'occasion de la journée de la santé mentale qui avait lieu hier.
- Et une étude au constat alarmant.
- Un tiers des 11-24 ans sont en détresse psychologique.
- Alors, pour les aider, il faut d'abord connaître les causes du mal-être.
- Les jeunes parlent tout d'abord d'une pression constante, que ce soit en cours ou sur les réseaux sociaux.
- Autre thème sensible, l'avenir.
- Les plus jeunes redoutent déjà la suite, entre des études bouchées, un marché du travail saturé, dans les secteurs les plus prisés, ou l'envie ou non d'avoir des enfants.
- Alors, comment les aider ? Eh bien, les invitant à consulter un psychologue ou un psychiatre pour parler de certains troubles.
- Attention toutefois, il ne faut pas que cela soit systématique.
- Parfois, les encourager à sortir, voir du monde, peut déjà...
Transcription générée par IA