Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. Et il est 5h32. Maxime Trouleau est là. Je suis là.
- Présent. Bonjour. Bonjour, Maxime. La revue de presse, la grande revue de presse. Avec vous, on commence avec l'Algérie.
- Boilem Sansal et Christophe Gleize, deux ressortissants français, seront-ils graciés ? C'est la question qui se pose du côté de l'opinion.
- Oui, avec une date, celle du 5 juillet, l'occasion de la fête de l'indépendance. Le président algérien a l'habitude, chaque année, d'accorder une grâce à des milliers de condamnés.
- Alors la question se pose, sera-ce le cas de Boilem Sansal et Christophe Gleize ? En tout cas, les autorités françaises ont opté depuis quelques jours...
- Avec qui je n'ai aucun lien familial. Non, absolument. Ce n'est même pas la même écriture. En tout cas, les autorités françaises ont opté pour une communication minimale en attendant le jour de la fête nationale, le 5 juillet, donc, et appellent le pouvoir algérien.
- Faire preuve d'un geste de clémence et à trouver une issue rapide, humanitaire et digne de la situation de nos compatriotes.
- Ça, c'est pour la communication officielle. Officieusement, du côté de Bruno Retailleau, eh bien, on prône à nouveau une ligne de fermeté après avoir atténué ses critiques pour laisser les diplomates agir. Depuis, Bruno Retailleau doute de l'efficacité de la logique d'influence discrète du Quai d'Orsay et de l'Elysée pour faire libérer les deux ressortissants français.
- Pour ce qui est du cas de Christophe Gleize, en tout cas, les autorités algériennes, eh bien, condamnent aussi à valeur d'exemple tous les autres journalistes qui tenteraient de se rendre sur le territoire sans les avoir informés au préalable du réel motif de leur venue.
- Il est donc peu probable que le président algérien accorde une grâce à Christophe Gleize le 5 juillet.
- Cela paraît difficile car nous avons fait appel de la condamnation et la décision de la justice n'est pas encore définitive.
- Assure, c'est pas possible.
- C'est proche, donc nous verrons ce que ça donne dans trois jours.
- La politique en France, c'est une rencontre qui fait couler beaucoup d'encles parisiens.
- Aujourd'hui en France, l'annoncé hier, rencontre entre Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella.
- C'est une rencontre faustienne, titre le canard enchaîné.
- C'est peut-être un pacte avec le diable, avec Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella qui ont pris le café ensemble hier matin dans les bureaux de l'ancien président.
- Alors, est-ce que c'est le début d'une idylle ? Le canard, eh bien, il faut dire que depuis quelque temps, Sarko est très remonté contre Macron, qu'il traite parfois de fou devant ses visiteurs.
- Il n'a pas digéré la perte, finalement, de la Légion d'honneur et accuse son lointain successeur de n'avoir rien fait pour empêcher cette indignité.
- C'est devenu une obsession, nous dit le canard enchaîné.
- Il imagine même, il fait un scénario dans sa tête, Sarko, que Macron dissolve de nouveau l'Assemblée nationale, que le RN ne manquerait pas cette fois de remporter les élections.
- Que Bardella s'installerait à Matignon et donc que Bardella prenne une loi d'amnistie pour gracier Marine Le Pen, qui pourrait être condamnée en appel.
- C'est la politique fiction fictionnelle.
- Exactement, et que Sarkozy, lui, retrouverait ainsi sa Légion d'honneur.
- C'est à retrouver dans le canard.
- Le sacré stratagème.
- Effectivement, qui a toujours d'ailleurs Nicolas Sarkozy, sa carte d'adhérent chez les LR, et les LR de leur côté qui disent pas d'alliance, surtout pas d'alliance avec le RN.
- Oui, bon, on passe à cette question.
- Maintenant, dans la presse, combien pourrait coûter la canicule ? Des éléments de réponse, notamment, à retrouver dans le quotidien.
- Oui, qui se base sur une étude qui explique que la canicule actuelle pourrait coûter 0,3 points de PIB à la France et même 0,5 points pour toute l'Europe.
- Un impact évidemment non négligeable, puisque cette canicule a provoqué des restrictions de circulation, l'arrêt de certaines activités, la fermeture des écoles, de quoi peser sur la productivité.
- Effectivement, puisqu'avec cette chaleur, le cerveau tourne au ralenti au-delà d'une certaine température.
- Alors, même si une partie de l'activité perdue est ensuite rattrapée dans les services ou l'industrie, ce n'est pas le cas, notamment dans l'agriculture ou sur les infrastructures.
- Seuls 30%...
Transcription générée par IA