Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Il reprend sa respiration parce qu'il est arrivé en courant, Maxime Trouleau. Bonjour Maxime. » « Je suis un peu en retard. Bonjour Benjamin, bonjour tout le monde. » « Non, vous n'êtes pas en retard, la preuve, vous êtes à l'heure. Mais voilà, je blablate un petit peu pour que vous puissiez récupérer votre souffle, votre respiration. » « Voilà. La revue de presse, et on commence avec un homme qui semble-t-il a réussi son pari, celui du cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. » « La loi du plus Trump, titre Libération. » « Oui, avec Donald Trump en une du journal, le point levé, sa casquette de toujours « Make America Great Again ». » « La peine par la force, oui. » « Exactement, après avoir engagé les Etats-Unis dans un conflit qualifié de périlleux par Libération, le président américain a imposé un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël. » « Mais la question qui se pose ce matin, c'est ce coup de force payant. Jusqu'à quand va-t-il tenir, se demande Libération ? » « Le président Trump a posé un cessez-le-feu pour le sommet de l'OTAN. Il veut mettre, le président Trump, la pression sur ses partenaires de l'Alliance, au réolé d'un succès qu'il revendique d'ailleurs haut et fort contre l'Iran. » « Eh bien, Donald Trump est arrivé donc hier à la haie en faiseur de paix par la force. Voilà ce qu'il explique le Figaro ce matin. L'offensive américaine s'est en tout cas déroulée sans que les Européens, attachés à un processus diplomatique, ne soient touchés. » « Ce qu'il a obtenu au courant, Donald Trump voulait aller vite. C'est ce qu'il a obtenu en tout cas, moins de six mois après son entrée en fonction pour son deuxième mandat. Eh bien, Trump continue de bousculer les règles de la diplomatie, de pratiquer le rapport de force à géométrie variable. » « D'ailleurs, à ce propos, on a eu le style Trump aussi, parce qu'avant son arrivée pour le sommet de l'OTAN, il a publié sur son réseau social un message du commandant général de l'OTAN, justement, qui parlait de ces pays européens, qu'il fallait qu'ils mettent davantage la main à la poche pour les dépenses sur la défense. Voilà, coup de pression, juste avant d'entamer les discussions, les négociations. C'est le style Trump.
- Doit-on en tout cas attribuer le mérite du cessez-le-feu au président américain ? C'est la question qu'on vous pose sur le compte Twitter de Sud Radio. » « Eh bien, globalement, vous nous dites oui, assez largement, même à 80% pour le moment, sur notre compte Twitter. » « Allez-y, vit-il ces derniers jours à Matignon ? François Bayrou peut-il tenir, se demande la DPSG Midi aujourd'hui ? » « Eh oui, il y a le Premier ministre qui fait la une du journal après l'échec du conclave sur les retraites, malgré une prolongation et encore une prolongation.
- Eh bien, le Premier ministre est fragilisé et va faire face à une motion de censure de la gauche.
- Pourra-t-il la surmonter et tenir jusqu'à la présentation du budget 2026 ? Pas sûr.
- C'est peut-être d'ailleurs le début de la fin pour Bayrou, se dit le journal, avec le relais des propos de Boris Vallaud.
- C'est lui, le président du groupe Parti Socialiste.
- Parti Socialiste, à l'Assemblée, qui a été chargé d'annoncer hier, lors des questions au gouvernement, l'utilisation de l'article 49.2.
- Voilà, pour cette motion de censure qui pourrait être inscrite à l'ordre du jour, dès ce jeudi 26 juin.
- C'est demain. En tout cas, Bayrou privé d'oxygène.
- Titre, ce matin, l'opinion. Le Premier ministre qui est carrément asphyxié par ses adversaires.
- Lui qui lui réclame un projet de loi sur les retraites et pour le RN de ne pas fixer la stratégie énergétique de la France.
- En tout cas, la menace de censure plane sur François Bayrou résume finalement assez bien Ouest-France.
- Dans la presse, ce matin, également, cette proposition choc de l'assurance maladie pour baisser le coût des arrêts de travail.
- Les explications, aujourd'hui, dans le Figaro Éco.
- Oui, parce que ça coûte cher. Les arrêts de...
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