Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32. C'est l'heure de retrouver Maxime Trouleau, qui est là. Maxime, bonjour.
- Oui, je suis là. Bonjour à tous. Bonjour, Benjamin.
- Pour la revue de presse, c'est alors qu'on a ces violentes intempéries qui ont traversé le pays tout au long de cette nuit.
- On va parler... Alors c'est presque paradoxal. Il fait chaud.
- Oui. Il fait chaud, trop chaud par endroits. Problème en France. Tout n'est pas adapté pour faire face à cette chaleur.
- C'est le cas d'ailleurs de nos écoles qui sont en surchauffe, nous dit Anis Matin.
- Les reportages, notamment dans ces écoles, notamment à Nice, 40 dans une école à Nice, rendez-vous compte.
- C'est ce que révèle en fait un questionnaire envoyé à tous les établissements par les élus écologistes de la ville.
- Les parents d'élèves des écoles maternelles élémentaires Gambetta à Grasse aussi ont rélevé jusqu'à 41 degrés dans une classe.
- Des températures qui varient entre 30 et 35 en maternelle.
- Des conditions si intenables qu'ils appellent finalement...
- Les parents d'élèves début de semaine, 38 degrés dans la classe.
- C'est pas possible. En tout cas, certains appellent à ne pas envoyer les enfants en cours tout simplement.
- Même aujourd'hui dans le Var, même constat avec des classes qui enregistrent jusqu'à 35 degrés.
- On a constaté des maux de tête, des vomissements, des saignements de nez, des diarrhées.
- C'est presque de la maltraitance à ce niveau-là. Regrette plusieurs parents d'élèves.
- En fait quoi ? Le constat, c'est que les infrastructures...
- Elles ne sont pas du tout adaptées à ces chaleurs, à ces trop fortes chaleurs, avec notamment des établissements où les fenêtres ont du mal à s'ouvrir ou à se fermer.
- Il n'y a pas de store, ce qui fait que le soleil brûle.
- On comprend que les parents refusent d'emmener leurs enfants au carmesse aussi, car elles sont en plein cagnard. Alors que faire ? Il faut notamment revoir le bâti au niveau thermique, sauf que ça coûte cher.
- Oui, on n'arrête pas de parler de rénovation thermique.
- Je pense que c'est quand même la base de s'occuper pour l'État de nos écoles.
- On parle ici de nos enfants.
- Exactement. Des écoles.
- Pas que tous les logements qu'il faut adapter en urgence, nous dit Ouest France, alors que la Fondation pour le logement des défavorisés alerte pour la troisième année consécutive sur les bouilloires thermiques.
- Elle est aussi d'ailleurs à l'origine d'une proposition de loi qui vise à mieux prendre en compte un phénomène aux conséquences dramatiques.
- Tout est en surchauffe, Benjamin, même l'eau, la Méditerranée, notre Méditerranée en surchauffe.
- C'est ce que nous dit Midi Libre ce matin, avec des températures bien plus chaudes que les normales de saison dans l'eau.
- Allez, dans la presse, on parle également d'un immense espoir pour des milliers de personnes atteintes du diabète de type 1.
- Un traitement pourrait être commercialisé dans les prochaines années, c'est-à-dire dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Oui, c'est 150 000 personnes concernées par ce diabète de type 1 qui doivent s'injecter plusieurs fois par jour une dose nécessaire d'insuline, de synthèse.
- C'est leur quotidien pour ces 150 000 Français.
- Mais aujourd'hui, leur rêve que tout cela s'arrête et que leur existence redevienne normale.
- Ce n'est plus chimérique.
- C'est une possibilité, notamment grâce à une étude qui est sortie samedi, présentée notamment du côté de Chicago.
- Je ne vais pas rentrer dans les détails, c'est assez compliqué.
- Mais en gros, c'est une étude qui détaille qu'on prend finalement des cellules du pancréas qui fabriquent de l'insuline.
- Et chez les diabètes de type 1, justement, ces insulines sont en manque.
- La technique de cette greffe n'est pas nouvelle.
- Mais il y a eu de grosses avancées, des résultats même spectaculaires ont permis au laboratoire de Boston de lancer, plus rapidement que prévu, une extension de l'étude initiale.
- Les résultats sont très encourageants, ce qui pourrait permettre, d'ailleurs, grâce à cette étude, grâce à ce traitement, de fabriquer des médicaments pour permettre à ces diabétiques de pouvoir...
- Et ça, c'est une très bonne nouvelle, effectivement, parce que c'est assez lourd de s'injecter de l'insuline comme ça plusieurs fois par jour.
- C'est difficile dans...
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