Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. Il est à 5h32 et il est là avec nous. Qui ça ? C'est Maxime Trouleau. Bah oui, c'est vous. Le seul, l'unique. Ça va ? Ça va, les chevilles ? Ça va, Benjamin, oui. Bon, Maxime, la revue de presse, ce qu'on peut lire dans les journaux ce matin et aujourd'hui.
- On parle de quoi ? On parle des dons aux associations. Faire un don, c'est synonyme de réduction d'impôts.
- Mais ces avantages fiscaux sont menacés, nous apprend le Parisien aujourd'hui en France. L'objectif, encore et toujours, faire des économies.
- Exactement. Un rapport commandé par l'ex-premier ministre Michel Barnier en fin 2024 préconise effectivement de limiter les réductions d'impôts pour renflouer les caisses de l'État. Depuis 2019, le montant des fonds publics versés au secteur associatif a atteint 49 milliards en 2023.
- C'est 44% de plus sur 4 ans. À ces montants s'ajoutent plus de 4 milliards de cadeaux fiscaux.
- Alors dans leur rapport, les auteurs ont élaboré trois scénarios, du pire au moins pire, du plus facile au plus compliqué à mettre en œuvre.
- Les propositions de ces rapports n'ont pas encore donné lieu à des arbitrages. Il n'y a pas encore de décision définitive.
- Mais il y a un volet en particulier qui risque de susciter un torrent de réactions. La refonte des réductions fiscales liées aux dons dont profitent quelques 5,5 millions de Français.
- Ce coup de pouce fiscal coûte de plus en plus cher à l'État, détaille le Parisien. En 2022, il a représenté 3,6 milliards d'impôts récoltés en moins sur une hausse de 23% sur 4 ans.
- Une panoplie de restrictions qui permettrait de faire rentrer environ 450 millions d'euros dans les caisses de l'État.
- Autre piste envisagée pour faire des économies, cette fois-ci, c'est dans le Figaro Eco. Supprimer certaines agences de l'État, c'est une idée qui nous vient du Sénat.
- 434 opérateurs, 317 organismes consultatifs, 1153 organismes publics nationaux qui gravitent autour de l'État. Certaines pourraient être supprimées.
- D'ailleurs, Amélie de Montchalin, la ministre des Comptes publics, a affirmé à plusieurs reprises qu'elle souhaitait dégager 2 à 3 milliards d'euros d'économies sur 2 à 3 ans.
- En supprimant, en fusionnant un tiers des opérateurs. Mais pour les sénateurs de la commission d'enquête, c'est une chimère.
- Tous ceux qui annoncent des milliards d'économies en parlant des agences mentent aux Français.
- Sur la sénatrice rapporteur des Républicains. Voilà, exactement. Sur 2 ou 3 ans, en tout cas, les sénateurs considèrent qu'une approche très volontariste de fusion de ces missions, encore de mutualisation, pourra faire des économies. Tout de même, mais environ 540 millions d'euros. On est loin des 2 à 3 milliards.
- On verra ce que ça donne. On parle notamment de la suppression de l'agence d'établissement bio.
- L'agence nationale du sport ou encore les agences régionales de santé. Dans ce scénario, ces entités disparaîtraient.
- Mais les politiques publiques qu'elles mènent ne seraient pas abandonnées.
- Et c'est la question qu'on vous pose sur le compte Twitter Sud Radio. Pour faire des économies, faut-il selon vous vraiment supprimer des agences d'État ? Vous votez déjà, vous êtes nombreux à le faire sur le compte Twitter Sud Radio. Maxime, ça donne quoi ? Eh bien, vous nous dites oui. Un grand oui pour la suppression de ces agences. En tout cas, une partie de ces agences. Oui à 94% pour le moment sur notre compte Twitter.
- C'est assez net.
- Emmanuel Macron, lui, s'est offert hier un bain de foule à Roquefort. Du sourire, mais aussi des recadrages, indique Midi Libre en une.
- Eh oui, le chef de l'État qui est tout de même venu soutenir la filière pour le centenaire de l'AOP, l'appellation d'origine protégée.
- Le chef de l'État a dégusté fromage et vin avant. De sèche montant, c'est François Bayrou et Bruno Retailleau.
- Le Premier ministre d'abord, qui en a pris pour son grade. Il doit diriger son gouvernement.
- Et hier, Emmanuel Macron, les ministres du gouvernement doivent s'occuper des politiques qu'ils conduisent.
- Si on commence à avoir des ministres qui s'occupent de tout, ça ne s'appelle plus un gouvernement.
- Il faut de la discipline. Discipliner la parole, il dit exactement Emmanuel Macron.
- Pour ce...
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