Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. Il est 5h32. C'est l'heure de la revue de presse avec vous, Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour, tout le monde. Maxime, est-ce que vous êtes cordial sur la route ? Euh... Je ne prends pas le volant, donc déjà... Ah oui, d'accord. C'est une façon d'essayer. Mais bon, effectivement, ça règle l'affaire, puisque vous commencez en tout cas cette revue de presse par ce chiffre qu'on découvre dans Le Parisien Aujourd'hui en France.
- Également, dans Varmatin, 63% des automobilistes admettent injurier d'autres conducteurs.
- C'est pas compliqué. En Europe, il n'y a personne qui fait mieux. La France, en tête, effectivement, de ce classement devant l'Italie et la Grèce.
- Tiens, on retrouve d'autres chiffres, d'ailleurs. Ceux qui klaxonnent de façon intempestive, les conducteurs qui les énervent.
- En France, c'est 54%. En Espagne, c'est 60%. Ceux qui... Vous savez, ça vous est sûrement arrivé, chers auditeurs, peut-être vous aussi, mon cher Benjamin, ceux qui collent délibérément les véhicules d'un conducteur qui les énerve.
- Ah, ça, je déteste, ça. Juste derrière. C'est insupportable, effectivement.
- Eh ben en France, c'est 30%. En Grèce, c'est 46%.
- Maxime, c'est l'un de notre réalisateur. Il me dit dans le casque que lui, il le fait, ça.
- Ah bah voilà. Il colle, c'est ça, Maxime ? Si ça roule trop lentement, je colle. Attention. C'est pas bien.
- Voilà, vous faites partie des 30% de ces Français.
- Beaucoup de Maxime ce matin. Maxime Troulot.
- Oui, et puis un autre chiffre, 87% déclarent avoir peur du comportement agressif.
- Des autres automobilistes, pour les psychologues, nous dit le Parisien aujourd'hui en France, l'anonymat relatif ressenti par un conducteur et l'isolement qui en résulte expliquent en partie des comportements agressifs qui n'existeraient pas de visu sur un trottoir.
- C'est comme les réseaux sociaux, quoi. Exactement, c'est exactement ça que je pensais.
- Mauvaise conduite, titre Varmatte.
- Allez, dans la presse également, rejeter une loi pour la faire accepter, c'est assez incroyable.
- Mais c'est ce qui s'est passé exactement hier à l'Assemblée nationale en ce qui concerne la loi agricole.
- Une proposition rejetée pour être acceptée, voilà, c'est le résumé du courrier Picard, notamment.
- Exactement, et un épisode très politique, finalement, hier à l'Assemblée nationale, résume le courrier Picard.
- Une motion de rejet du texte a été adoptée, donc tout ça est expliqué dans le Figaro.
- Effectivement, une manœuvre inédite pour accélérer l'examen de loi agricole.
- Un texte réclamé de longue date, d'ailleurs, par les agriculteurs qui manifestaient leur impatience lundi devant les grilles de l'Assemblée. Les défenseurs de cette loi ont décidé de faire donc tomber leur texte pour une seule raison, passer outre l'obstruction parlementaire des écologistes et des insoumis qui avaient déposé, rendez-vous compte, plus de 2500 amendements, et donc ainsi faire adopter le texte.
- D'ici quelques jours, cette fois-ci, au sein d'une commission mixte paritaire qui réunira à huis clos 7 députés et 7 sénateurs. Dans l'hémicycle, les débats n'auront donc pas fait long feu, mais se seront déroulés dans une ambiance à couteau tiré, résume le Figaro.
- Avec une séquence, effectivement, très politique. La question qu'on vous pose sur le compte Twitter Sud Radio, les débats sont ouverts. Faut-il accorder une dérogation aux agriculteurs pour qu'ils utilisent certains pesticides néonicotinoïdes ? Ça vous fait réagir sur Twitter ? Ça donne quoi ? Ah bah c'est très serré, très partagé, puisque c'est 50-50.
- Bah voilà, bah votez, et puis vous ferez la différence.
- Allez, c'est une autre loi qui fait énormément parler, et depuis des années maintenant.
- La loi sur la fin de vie, 8 jours de débat apaisés, résume Libération.
- Oui, la guerre des tranchées attendue sur le droit à une aide à mourir dont le vote est prévu.
- Donc aujourd'hui, dans l'hémicycle, il n'a pas eu lieu, résume le journal.
- Allez.
- Les députés, certes divisés, sont restés globalement calmes et ont approuvé une version proche du texte initial.
- C'est une vraie satisfaction pour le rapporteur général de gauche, Olivier Falorni, auprès de Libération.
- Il ne manque plus que l'étape majeure, donc, du vote solennel ce mardi sur l'ensemble de la proposition de loi.
- Mais attention, il y a une autre étape.
- Ensuite, le fameux jeu des...
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