Retranscription des premières minutes :
- Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. Il est 5h32 sur Sud Radio. Vous êtes bien réveillé, lui aussi.
- Bonjour Maxime Trouleau. Bonjour Benjamin. Bonjour tout le monde.
- Vous êtes là pour votre revue de presse. On commence avec l'influence des frères musulmans après le constat.
- La riposte. Mais quelle riposte se demande la dépêche du midi ainsi que Midi Libre, qui titre à l'unisson ce matin.
- Oui, qui reviennent sur ce rapport commandé par le gouvernement, donc sur les frères musulmans, qui pointent donc une menace pour la cohésion nationale.
- Eh bien Emmanuel Macron, hier, qui a convoqué un conseil de défense, demande au gouvernement des mesures, oui, mais d'ici le mois de juin.
- Ça, c'est donc pas longtemps. Alors quelle riposte, là aussi pour Midi Libre, quelle riposte face à ce rapport choc, alors que dans le Gard, le vice-président du Conseil français au culte musulman dénonce des amalgames.
- En tout cas, il y en a un qui n'était pas très content hier, c'était Emmanuel Macron lui-même, qu'il s'est livré à un sévère recadrage de ses ministres au cours de ce rendez-vous, au détail le parisien aujourd'hui en France.
- Il a été assez raide, rapporte même un participant, tandis qu'un autre évoque un rappel à l'ordre très, très ferme.
- Objet de ce mécontentement, Benjamin, eh bien Macron a estimé que les propositions qui lui étaient faites pour enrayer l'entrisme n'étaient pas à la hauteur de la situation.
- Il n'était pas content aussi que ces rapports aient fuité dans la presse, voilà.
- Exactement.
- Ce que nous dit le parisien, le chef de l'État, c'est même agacer des fuites dans la presse.
- Comprendre entre les lignes qu'il a jugées, cette communication brouillonne et au service d'une opération politique visée, sans le dire, vous l'aurez reconnu, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, insoupçonné d'avoir alimenté les médias en amont pour faire monter la mayonnaise.
- Le choc, le choc en Cisjordanie. Il y a des diplomates de 25 pays, dont un diplomate français, visé par des tirs de l'armée israélienne.
- Un récit du côté de Libération.
- Les coups de feu ont résonné clair et sec. Une demi-douzaine au moins autour de la barrière jaune installée par l'armée israélienne pour couper l'accès au camp des réfugiés de Djenin, donc en Cisjordanie, raconte l'envoyé spécial de Libération. Le groupe de diplomates venu à l'invitation de l'autorité palestinienne pour voir, justement, l'occupation stricte du camp, c'était déjà clairsemé. Tout d'un coup, c'est la panique, raconte Libé.
- Deux soldats israéliens.
- Ils mettent en joue les diplomates. Ils n'ont pas pris la peine, d'ailleurs, de discuter avant de tirer, raconte le journaliste.
- Pourtant, ils étaient conscients de la composition du groupe des diplomates de 25 pays, en grande partie, d'ailleurs, de l'Union européenne.
- Bref, ce camp de réfugiés est interdit d'accès. Seule une poignée de journalistes israéliens ont pu s'y rendre depuis janvier, embarqués avec l'armée.
- Tout est très contrôlé là-bas. Pour les Palestiniens, d'ailleurs, le harcèlement et la violence subies par les diplomates ce mercredi sont quotidiens.
- Et on y reviendra, bien évidemment, tout au long de cette matinée sur Sud Radio.
- Autre actualité, cette fois-ci aux Etats-Unis. Donald Trump qui veut son Golden Dome, son Dome d'or anti-missiles.
- Il veut relancer la guerre des étoiles, écrit le Figaro. Référence, référence à la guerre froide et à ce face-à-face.
- Etats-Unis, URSS, la guerre des étoiles, c'était le programme d'un certain Ronald Reagan dans les années 80.
- C'est ça, c'est un peu Star Wars.
- Star Wars aussi, la future ligne de défense, effectivement, se trouvera dans l'espace, celle des Américains.
- Le président Trump qui a confirmé le lancement du programme de défense d'anti-missiles Dome d'or, censé, écrit le Figaro, protéger dès la fin de son mandat l'ensemble du territoire des Etats-Unis.
- Rendez-vous compte, contre toute attaque conventionnelle, voire même carrément nucléaire, dès son arrivée à la Maison-Blanche.
- D'ailleurs, Trump avait déjà, souvenez-vous, donné l'ordre au Pentagone d'y travailler. Le projet coûte trois fois rien.
- 175 milliards de dollars, c'est un pas de plus qui est franchi, transformant l'espace exo-atmosphérique en futur terrain de confrontation, écrit le Figaro.
- Dans l'actualité également en France, un collège du Havre visé par des bombes artisanales, c'est à la...
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