Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » Il est 5h32 et il est encore là aujourd'hui.
- Bonjour Maxime, incroyable, vous êtes toujours et toujours à l'heure.
- La revue de presse avec vous, mon cher Maxime.
- Et une question dans les journaux ce matin, que savait-il ? Il, en l'occurrence, c'est François Bayrou, entendu hier pendant plus de 5h à l'Assemblée Nationale sur l'affaire Bétarame.
- Plus de 5h, c'était sous haute tension, nous dit Sud-Ouest.
- Oui, avec cette audition par cette commission d'enquête parlementaire qui a tourné au marathon et au bras de fer, résume Sud-Ouest, François Bayrou qui a parlé carrément de manipulation de la part du député insoumis Paul Vannier.
- Mais il l'a répété, je n'ai pas menti, dit François Bayrou.
- Sous serment.
- Oui, absolument, il a rappelé que cet établissement-là où ses enfants étaient scolarisés et où sa femme donnait des cours, donc du côté de Bétarame, François Bayrou qui a rendu coup pour coup hier pendant plus de 5h, je maintiens, disait-il, comme ministre de l'Éducation, je n'ai jamais eu d'autres informations que celles qui étaient dans le journal.
- La stratégie de l'embrouille, nous dit de son côté Libération sur cette affaire Bétarame, peu convaincant.
- Selon Libé, l'ancien ministre de l'Éducation s'est évertué à brouiller les pistes, c'est différent d'ailleurs du côté de l'opinion qui titre sur la contre-attaque politique de Bayrou.
- L'opinion qui écrit, Bayrou a évité les pièges tendus sans ménager ses contradicteurs.
- Allez, à l'international, finalement, ce sera sans lui après avoir lancé l'invitation.
- Vladimir Poutine ne se rendra finalement pas en Turquie aujourd'hui pour rencontrer Volodymyr Zelensky.
- Une annonce par le Kremlin qui a même pris de court le Figaro, c'est ça ? Ben oui, puisque le Figaro se posait la question de savoir si Poutine allait se rendre justement aujourd'hui à Ankara.
- On l'a appris très tard.
- Exactement.
- Il n'en sera rien pour le président russe, en tout cas en annonçant sa venue au sommet d'Istanbul.
- Il est vrai que Volodymyr Zelensky semble avoir pris le Kremlin de court.
- Le président ukrainien qui avait toujours conditionné des pourparlers à un cessez-le-feu préalable, il a assoupli sa position en se présentant du même coup comme prête à tout pour la paix.
- Le stratagème de Poutine n'a pas fonctionné.
- L'offre inacceptable a été acceptée, nous dit le Figaro.
- Désormais, c'est Vladimir Poutine qui paraît hésitant, voire même carrément fuyant.
- Il a retourné la situation.
- Exactement, se réjouit un député ukrainien dans le Figaro à Kiev.
- On se réjouit aussi de l'évolution récente d'un certain Donald Trump sur le dossier ukrainien.
- Ses derniers tweets semblent davantage s'impatienter des manœuvres dilatoires russes.
- La rencontre au Vatican a changé les choses.
- Il y a un avant et un après, dit-on à Kiev.
- La récente signature du deal minier sur les métaux précieux.
- Cité à l'unanimité au Parlement ukrainien a, elle aussi, largement apaisé les tensions.
- C'est intéressant, la dépêche du midi titre sur ce rendez-vous d'Istanbul qui, donc, n'aura jamais lieu.
- Et on vous pose cette question sur le compte Twitter Sud Radio.
- Vladimir Poutine absent.
- Donc, aujourd'hui, en Turquie, Vladimir Zelensky doit-il quand même négocier ? Question qu'on vous pose sur le compte Twitter Sud Radio.
- Vous êtes très hésitant. C'est sérieux ce matin.
- C'est partagé. Vous êtes favorable à 56%.
- C'est d'autant plus intéressant.
- Qui négocie ces noms pour 44% d'entre vous ? Allez, c'est une bonne nouvelle qui en masque une moins bonne.
- On parle de notre attractivité, l'attractivité de la France.
- La France qui limite la casse.
- C'est ce qu'on peut lire dans les échos.
- Exactement. L'Hexagone qui est restée l'an passé la première destination en Europe pour les investissements étrangers.
- Oui, ça, c'est une bonne nouvelle.
- Mais, à contrario, le nombre de projets a toutefois chuté, Benjamin, de 14%.
- Le recul inédit, nous dit Les Echos.
- On parle de ce sujet également dans le Figaro Économie.
- En apparence, effectivement, tout va très bien, analyse le journal.
- Donc, puisque pour la sixième année consécutive, la France conserve son rang de pays le plus attractif d'Europe pour les investissements étrangers.
- Mais, effectivement, et regardez de plus près le vernis de ce tableau, montre des premiers signes de craquelure.
- La...
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