Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est 5h32 et un très bon début de journée. Ça commence forcément par un très bon Maxime Trouleau à la revue de presse.
- Bonjour, Maxime. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Bon, alors, une surprise pour commencer cette revue de presse. De quoi allons-nous parler ? D'Emmanuel Macron. D'Emmanuel Macron, donc, qui s'affiche forcément sur la plupart de vos journaux ce matin.
- La presse qui est plutôt critique vis-à-vis du chef de l'État. Ni horizon, ni solution.
- C'est le résumé de la Provence, à sa une. Absolument. Après plus de 3h de débat, le président n'a fait aucune annonce concrète, nous dit la Provence.
- Il a cependant émis la possibilité d'organiser plusieurs référendums. Dans les mois qui viennent, on y reviendra.
- L'opinion, lui aussi, titre sur Emmanuel Macron un grand oral sur la défensive, écrit le journal.
- Le chef de l'État qui a acté son retour de plein pied sur la scène nationale face à ses interlocuteurs.
- Ils étaient nombreux hier soir. Le président défend 8 années de pouvoir.
- Comme si rien ne les avait interrompus. Surtout pas une majorité relative après la réélection en 2022, ni une défaite électorale après la dissolution de 2024. Un peu d'ironie pour l'opinion ce matin.
- En tout cas, Macron retrouve la niaque, l'énergie et le plaisir de débattre de ces sujets techniques qu'il maîtrise.
- Nuance tout de même l'opinion. Le voilà de retour aux affaires.
- La preuve, eh bien, hier soir, il a renoué avec son goût des exposés façon grand oral de l'ENA et les émissions.
- En sortant ses graphiques. C'est ça.
- Les émissions indigestes, nous dit l'opinion. Bref, Macron, tout ça pour ça.
- Ça, c'est le titre du Parisien ce matin. Macron qui a d'abord joué en défensive.
- Plus de deux heures durant, beaucoup, visage fermé, pied sur le frein.
- Le chef de l'État a surtout tenté de lutter contre l'immobilisme dans lequel s'atrophie son second quinquennat.
- Et alors là, vous y avez fait référence, la grosse attente de son intervention à Emmanuel Macron, c'était les référendums.
- Est-ce qu'il y aura des référendums ? Des référendums ? Oui.
- Mais, titre tout en nuance, midi libre.
- Oui, mais, puisque Macron a refusé d'interroger les Français sur la réforme des retraites.
- C'était une attente de beaucoup de Français, mais...
- Ça, c'est non.
- Voilà, ça, c'est non. Mais le président envisage toujours une consultation sur d'autres sujets.
- Ça, c'est oui. Mais, donc, nous dit midi libre, Macron qui envisage des référendums, titre sobre pour Varmatin, qui rappelle les propos du chef de l'État au 31 décembre dernier.
- Je veux redonner la parole aux Français.
- Oui, ben, cinq mois plus tard, le chef de l'État a indiqué vouloir, donc, organiser...
- Une consultation multiple, c'est-à-dire, et je le cite, plusieurs référendums.
- En même temps, dans les mois qui viennent, c'est assez flou. Il a parlé notamment...
- La question sociale, l'éducation...
- De la fin de vie, aussi.
- Si c'est nécessaire, effectivement.
- Si c'est nécessaire, voilà. Une voix, en tout cas, aux Français pour s'exprimer sur cette question.
- Donc, en cas de blocage parlementaire, c'est ce que détaille Varmatin sur les autres référendums.
- En tout cas, il dit, l'esprit, c'est qu'on puisse, sur des grandes réformes économiques, éducatives ou sociales, saisir nos compatriotes.
- Emmanuel Macron qui souhaite, donc, mettre en place, avoir recours à plusieurs référendums dans les mois qui viennent.
- Est-ce que vous y croyez, ça ? C'est la question qu'on vous pose sur le compte Twitter de Sud Radio.
- C'est non.
- Vous faites l'amour.
- C'est non. Plutôt largement, même. 95% de non sur notre compte Twitter.
- On verra cela. En tout cas, Emmanuel Macron qui montre les muscles au sujet de la Russie.
- C'est ce que nous dit le Télégramme.
- Volodymyr Zelensky lui envoie un message à Vladimir Poutine dans une interview à Libération.
- Il prend la parole.
- Oui, avec cette phrase forte, en une de Libé, cette interview exclusive de Volodymyr Zelensky.
- « Si Poutine ne vient pas en Turquie, jeudi, normalement, ça ressemblera à une défaite totale pour lui. » Avec cette phrase assez forte, effectivement, dans les colonnes de Libé.
- « Je ne crois pas que Poutine soit capable de venir. Il aura...
Transcription générée par IA