Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Il est précisément 5h32, même bientôt 5h33. C'est l'heure de la revue de presse. Et cette semaine, c'est avec vous, Louis de Cargourlet.
- Bonjour, Louis. Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Bon, on commence cette revue de presse. On en parlait dans les infos à l'instant avec Thomas Stenico.
- On commence avec cette semaine noire sur les rails qui s'annonce. Alors du côté de la SNCF, on se veut plutôt rassurant.
- On l'entendait. En tout cas, la grève à la SNCF est la une de nombreux journaux ce matin.
- Effectivement. La dépêche du midi se pose la question de la semaine noire. Y aura-t-il une ou non ? Une grève qui commence dès aujourd'hui, mais pèse surtout sur le pont du 8 mai.
- Pourtant, du côté de la SNCF, on parle d'une semaine aussi normale que possible.
- Tout le monde aura un train pour le 8 mai, assure un responsable de la compagnie de transport.
- Du côté de la SNCF, sont les contrôleurs les plus mobilisés. Ils réclament une meilleure rémunération et organisation de leur travail.
- Les plannings étant trop souvent.
- Les plans changés à la dernière minute. En ouvrant le Figaro de ce matin, le ton est plus virulent, avec les passagers victimes, je cite, d'un chantage à la grève.
- La SNCF ne s'entend pas se plier aux revendications. La lutte promet d'être âpre.
- Le Figaro qui s'intéresse aussi au rôle du gouvernement, qui souhaite paradoxalement mettre l'accent sur le train.
- Rien de neuf sous le soleil, puisqu'Elisabeth Borne avait déjà évoqué il y a deux ans un plan à 100 milliards pour dynamiser le ferroviaire.
- Mais difficile d'en demander autant aujourd'hui, vu les demandes d'économies de 40 milliards.
- Le budget 2026. On y reviendra, oui.
- Et plusieurs pistes sont évoquées, comme récupérer l'argent des autoroutes, celle des différentes écotaxes européennes, ou encore taxer le foncier de la SNCF, comme cela se fait avec succès du côté du Danemark.
- Alors, pour ce qui est de la grève, une petite précision pour aujourd'hui.
- C'est sur les TER que ça va être très compliqué.
- Trafic très perturbé, même, est-il indiqué, à prévoir dans le Nord-Pas-de-Calais et en Nouvelle-Aquitaine.
- Trafic perturbé pour ce qui est de la Normandie, de la région PACA et Occitanie, et puis en Ile-de-France, du côté des RER, notamment B et C.
- Ça va être assez compliqué.
- En tout cas, la question qu'on vous pose sur le compte Twitter Sud Radio, grève SNCF.
- Comment abordez-vous, cette semaine, plusieurs possibilités de réponses, avec confiance, avec inquiétude, avec amertume ou avec colère ? Ça donne quoi, pour l'instant, sur les réseaux sociaux ? Mon cher Louis, je vais m'y coller.
- Vous n'avez pas votre téléphone, mon cher Louis. J'oublie mon outil de travail.
- Vous inquiétez pas, je m'en occupe.
- Pour l'instant, sur le compte Twitter Sud Radio, c'est très partagé.
- Vous nous dites que vous l'abordez, cette semaine, avec colère.
- À 40 %, avec confiance, à 34 % avec amertume, 15 % avec inquiétude, 11 %.
- Vous continuez, bien sûr, de voter, de réagir sur le compte Twitter de Sud Radio.
- On parlait, il y a quelques instants, Louis, du budget.
- Justement, François Bayrou, qui a proposé, hier, dans le journal du dimanche, le JDD, de recourir à un référendum pour que les Français puissent donner leur avis sur ce budget.
- Et ça fait la une de nombreux journaux, ce matin.
- Oui, notamment celui du quotidien L'Opinion, qui parle du coup d'éclat de François Bayrou.
- Le Premier ministre reste convaincu.
- Une part significative de la dépense publique française est tout simplement mal utilisée.
- Une manière, à la fois, de faire un geste envers les Français, mais aussi de contourner un Parlement très divisé.
- Mais cela soulève deux problèmes, selon le quotidien.
- D'abord, chaque Français pourrait être tenté de demander au gouvernement de faire des efforts qui ne les concernent pas directement, pour ne pas être touché par les économies à faire.
- Et deuxième problème, c'est possible que, comme les députés, les Français rejettent le référendum.
- Et là, que faire ? Même son de cloche du côté des échos, qui parle de « fausses bonnes idées », le quotidien pointe du doigt...
Transcription générée par IA