Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, nous prenons la direction de Lyon. Nous sommes précisément à Coulanges-la-Vineuse. On va parler des griottes ce matin avec Marc-Antoine Moussu.
- Bonjour. Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes co-dirigeant de l'exploitation de l'EARL des griottes.
- Comment allez-vous ce matin, Marc-Antoine, tout d'abord ? Très bien, oui, bien. Très bien. À la fraîche, on est bien.
- Oui, à la fraîche, c'est vrai qu'on a eu des journées assez chaudes. La saison des griottes qui a débuté, vous êtes en plein dedans.
- Forcément, on s'adapte un petit peu à ces fortes chaleurs, ces températures particulièrement élevées.
- Oui, on commence un petit peu plus tôt, puis on fait des grosses patinées. Et puis voilà, on s'adapte. On sont des cueilleurs aussi, en fonction de la cerise. Donc voilà. C'est les cerises en particulier. L'EARL des griottes, c'est le nom de la société.
- Donc on fait des griottes qui a une variété de cerises. Mais principalement, c'est la cerise en général qu'on fait, nous.
- Vous faites un peu toutes les variétés de cerises ? Toutes les variétés de cerises. On en a à peu près une trentaine.
- Et ça s'échelonne, on va dire, de la mimée. Il y a une trentaine de variétés qui se succèdent au fur et à mesure.
- Donc il y a des précoces et des tardives. Et du coup, ça commence de la mimée.
- Et ça finit mi-juillet. Donc les plus précoces, celles que vous avez commencé à récolter, ce sont lesquelles ? C'était par exemple Burla, Coralise, Tribula avant, Folfer. C'était la première vague, on va dire.
- Et à partir de la mi-juin, après, il y en a vraiment beaucoup. On n'a pas le temps de les cueillir, parce que là, du coup, avec ce soleil, ça maturit assez vite. Et du coup, ça succède comme ça en fonction de leur particularité.
- Donc ça veut dire que la météo, le climat, la chaleur, elle a forcément un impact sur le métier, sur le travail.
- Donc forcément, la cueillette, c'est un peu plus tôt dans l'année. Et tout vient en même temps. C'est ça, si j'ai bien compris, Marc-Antoine.
- Bah là, cette année, oui. Au début, là, au mois de mai, ça allait bien, parce que les températures étaient plutôt de saison.
- Donc c'était bien. C'était même frais le matin. C'était plutôt bien. Et puis là, oui, depuis une semaine, c'est un peu plus compliqué.
- Mais bon, on s'adapte aussi.
- Et puis ça va y aller, ouais. C'est juste qu'il faut pas que ces grosses chaleurs... Ça dure 10-15 jours. Sinon, elles vont cuire sur l'arbre, quoi, les cerises.
- Bah oui, oui. Forcément. Ça veut dire qu'on embauche aussi un petit peu pour la récolte, forcément ? Oui, on a une trentaine de cueilleurs. On a des trieurs aussi. Il y a des vendeurs. Et puis ça fait à peu près 40 personnes à peu près d'embauchées pour ça.
- Bah oui, une quarantaine de personnes. Ça s'annonce comment, la saison, à part du coup...
- Cette précocité dans la récolte, globalement, la cerise ? Bah c'est plutôt bien. On est vraiment contents. On a eu un printemps frais, mais c'était l'idéal pour la floraison.
- Après, au niveau de la fructification, c'était très bien aussi. Et puis maintenant, il y a quand même beaucoup de volume.
- Il y a quand même beaucoup de volume. Et puis il y a eu de la pluie, mais pas trop non plus. Donc ça n'a pas trop pourri.
- Mais non, ça s'annonce plutôt bien. Les ventes, c'est correct aussi. Pour l'instant, elles se réagissent.
- Oui.
- Maintenant, on va juste attendre... On va juste attendre la fin de saison et puis les fortes chaleurs pour voir si ça va durer ou pas longtemps.
- Bien sûr. On peut les retrouver.
- Mais après...
- Oui. Allez-y, Marc-Antoine.
- Après, ça peut pas encore durer longtemps. Parce que bon, si ces fortes chaleurs finissent et piquent le temps idéal, après, on peut quand même aller jusqu'au 15 juillet. On aura fait nos deux mois. Et puis on aura été contents.
- C'est quoi votre variété de cerise préférée, à vous, Marc-Antoine ? Vous avez une petite préférence pour l'une d'entre elles ? Moi, j'aime bien les...
Transcription générée par IA