Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, direction le département de la Loire. Nous sommes précisément à Saint-Chamond. On va parler de fromage avec notre invité ce matin, Nicole Déclerieux. Bonjour. Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin ? Très bien. En pleine forme. Bah oui. Oui, oui. En pleine forme. Bah oui, pour débuter cette semaine. Alors, exploitation familiale.
- On travaille en famille. Et on fait tout de A à Z. Je parlais de fromage. Mais vous faites de l'élevage. Et puis vous transformez le fromage derrière. C'est ça ? C'est ça. C'est exactement ça. Depuis combien de temps vous vous êtes lancée ? Moi, je suis installée avec mon mari depuis 1986.
- Depuis 1986. Quand on parle d'exploitation familiale, ça veut dire que c'est toute la famille qui est là-bas à la patte ? C'est ça. C'est exactement ça. Alors racontez-nous comment ça se passe.
- Eh bah aujourd'hui, je suis installée avec mon fils et ma belle-fille. Donc le fils, il s'occupe plus de l'élevage et des cultures.
- Et donc moi, je transforme le lait en fromage et je vends sur les marchés. Ils vendaient sur les marchés ces fromages. Des fromages assez originaux pour certains ? Voilà. On essaye un peu de développer la gamme. Et il faut toujours trouver des produits nouveaux.
- Pour attirer les clients. Alors qu'est-ce que vous proposez, par exemple, comme fromage qu'on voit pas forcément ailleurs ? Nicole ? Bah au cours de toute ma carrière, donc on a fait des concours. Et donc là, on a fait le couramio. Le couramio qui est un fromage cendré qui a été primé.
- Il est haut et gris. Donc il plaît. Il est très crémeux. Très crémeux. Avec cette volonté à chaque fois de...
- ...tester des nouvelles recettes et puis de participer à des concours. Pourquoi cela ? C'est pour vous donner un petit peu de visibilité ? Pour voir un petit peu ce que ça donne à la dégustation ? Oui. Et puis ça motive aussi. Bah oui, bien sûr. Il y a un retour sur la clientèle et sur les ventes.
- Bah oui, forcément. Ça veut dire que régulièrement, tous les ans, vous réfléchissez à des nouvelles recettes comme ça en famille ? Pas tous les ans. Donc moi, j'en ai eu deux. Ça fait beaucoup.
- J'en ai eu un pour le sarrasin.
- Un pour le sarrasin et un pour le cendré. Mais voilà, on développe toujours des nouveaux produits.
- Oui. Avec notamment... Alors je crois que c'est votre belle-fille qui a créé un fromage avec un cœur particulier. En confiture, c'est ça ? C'est ça. Avec la confiture de framboise. Avec la confiture de framboise. Oui, ça doit plutôt bien se marier, ça.
- Oui, oui. Ça va très bien. Un petit peu de sucré avec le salé. Et ça passe très bien à la fin d'un repas, quoi.
- Bah oui. Oui, c'est ça, à la fin d'un repas. Ou alors sur un petit encas, aussi.
- Comment réagissent vos clients ? Ils viennent aussi vous retrouver et acheter des fromages chez vous pour cette raison-là ? Parce que, bah voilà, on est surpris.
- Oui, oui, bien sûr. C'est ça, oui. Et puis c'est le bouche-à-oreille. Après, c'est la meilleure publicité, quoi.
- Bah oui. Bah oui, forcément. Le choix de... On sait, pour le fromage, le choix de la race de vaches est important. Vous, vous êtes partie sur quoi et pour quelles raisons ? Bah nous, c'est de la Montbéliard.
- Exactement. Pour la qualité de son lait, qui est très crémeux, donc très facile à travailler pour faire du fromage. Et puis elle s'adapte très bien à notre région, quoi.
- Parce que nous, chez nous, c'est pas tout plat. C'est pas la plaine. C'est plutôt vallonné.
- C'est plutôt vallonné. Donc forcément, bah oui, il faut s'adapter aussi avec, comme vous le dites, le choix de la race. Forcément.
- Ouais. Plus rustique, quoi.
- Plus rustique. Vous avez des cultures également. Ça veut dire que vous faites des cultures pour nourrir directement...
- Exactement. Vos bêtes ? Bien sûr, bien sûr. Donc on a plusieurs céréales, notamment le blé, l'orge, le cingle et un peu de triticale, plus le maïs. Et puis de l'herbe,...
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