Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, nous sommes avec le président de l'union intersyndicale des entreprises foraines de France. René Ayoun, bonjour.
- Bonjour. Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin ? On essaye d'aller. Vous savez, c'est comme tout. Il y en a toujours des petits soucis. Mais tout va bien. Il y a du soleil. Et puis voilà.
- Vous êtes où exactement pour le soleil ? Enfin le soleil, il y en a partout. Actuellement, je suis sur Nemours. Voilà.
- Sur Nemours. D'accord. OK. Alors il y a quand même une bonne nouvelle pour vous qui est tombée hier. Les députés qui ont adopté ce texte, cette loi de simplification, avec dedans la suppression des ZFE, les zones à faible émission. Pour les forains, c'était une décision, un vote qui était particulièrement attendu, j'imagine. C'est-à-dire qu'on attendait déjà... Bon, il y avait déjà une démarche qui avait été faite par rapport à l'Assemblée nationale et en même temps par rapport aussi à...
- à la liberté de pouvoir se déplacer. Et en même temps, le problème qu'on avait, c'est qu'aujourd'hui, si les ZFE étaient mises en place, nous, personnellement, déjà, à titre professionnel, on avait un grave problème. Le grave problème, c'était qu'il fallait qu'on change tous nos véhicules.
- Et ça, c'était hors de question, puisque de toute façon, on roule très très peu. Et comme on a des véhicules de deuxième main, des transporteurs, c'était à titre éphémère encore une fois pour la bonne et simple raison. C'est que quand on achète un camion de deuxième main, si au bout de 4 ans, on vous dit qu'il est obsolète, vous investissez 100 000 euros dans un camion et 4 ans après, il faut le mettre à la poubelle puisqu'il n'a plus de valeur.
- Donc déjà, c'est le côté financier. Et deuxième côté, c'est le côté social. Social dans le sens qu'il y a déjà aussi nos activités qui, normalement, travaillent en cœur de ville. Et le cœur de ville, s'il est interdit aussi au peuple et au public, ça veut dire aussi qu'il y a une perte d'exploitation et une perte de liberté. Puisqu'en même temps, c'est une atteinte à la liberté et à la vie sociale de la France. Donc une bonne nouvelle, oui, une très très bonne nouvelle. Au moins, il y a une chose, il y a une conscience qui a été reprise. On ne renie pas l'écologie, loin de là, puisque de toute façon, il est sûr qu'il faut quand même faire des efforts, mais pas trier justement une partie de la population en disant vous, vous avez le droit, vous n'avez pas le droit.
- Vous dites faire des efforts en matière d'écologie. René Ayoun, ça veut dire que vous-même, du côté des forains, vous menez des actions en particulier, vous prenez des initiatives pour, eh bien, davantage dans le respect de l'écologie ? Mais tout à fait, déjà, par rapport à la lumière que l'on emploie sur les manèges, puisque maintenant, les manèges fonctionnent avec des LED. Donc déjà, sur le point de vue énergétique, on a déjà réduit les consommations énergétiques, ce qui fait aussi une réduction de, disons, de problèmes, on va dire, de carbone, puisqu'on consomme moins d'électricité. On emploie des matériaux qui sont maintenant des matériaux, on va dire, écologiques, même sur les emballages, des ventes à emporter, tout est fait.
- Oui.
- D'autre part, lorsque l'on achète des véhicules, on achète déjà des véhicules qui sont beaucoup plus aux normes que ce qu'on avait, quand on les change, quand on peut les changer, parce qu'à l'heure actuelle, il est vrai que, comme on a des camions de deuxième main, je vais revenir encore sur nos véhicules de deuxième main des transporteurs, il est vrai qu'ils ont déjà fait leur vie. Nous, ils continuent, disons, un petit peu dans notre profession. Et au fur et à mesure, on sait pas de nos véhicules, mais ça, ça demande des années. Et il est sûr que le monde forain aussi est inquiet sur l'écologie.
- Oui. Engagement.
- Effectivement, René Ayoun, c'est important aussi de le dire, de dire comment vous faites. Alors là, pour l'instant, ça va se poursuivre, le chemin législatif.
- Il...
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