Retranscription des premières minutes :
- Oui, c'est surprenant comme nom de club de foot. Allez, c'est l'heure d'accueillir notre lefto du jour. Nous sommes avec un artisan nougatier ce matin.
- Bonjour, Florian Giraud. Bonjour à tous.
- Et bienvenue sur Sud Radio, Florian, en pleine forme. Alors vous êtes nougatier en Bretagne, pas à Montélimar.
- Vous allez tout nous expliquer dans un instant. Mais d'abord, vous êtes un lefto. C'est pour ça que vous avez une voile très dynamique.
- Vous l'êtes très très tôt. Non, c'est ça, Florian ? On m'a dit. Oui, oui, tout à fait. Je commence le travail vers 3h du matin chaque jour à peu près.
- 3h du matin. Pour quelle raison vous travaillez mieux la nuit ? Ou c'est parce que le travail du nougat nécessite véritablement de se lever particulièrement tôt ? Les deux. Les deux, à vrai dire. Les deux, ça nécessite pour l'organisation de la production dans une journée, de pouvoir optimiser le temps de travail sur toute une journée.
- Et à vrai dire, j'aime me lever le matin très très tôt. Ça s'entend. Ça s'entend, Florian.
- Alors vous êtes artisan nougatier, je le disais, basé dans le Morbihan à Kistinik, très précisément. La nougaterie, il s'appelle la nougaterie le bonheur des ogres.
- C'est vrai, quand on parle de nougat, je disais, on pense forcément à Montélimar. Pas à la Bretagne, quoi, j'ai envie de dire.
- Tout à fait. Tout à fait. Ça a été l'idée que j'ai eue il y a 8 ans en voulant créer un nougat qui soit pas une copie d'un nougat de Montélimar en Bretagne ou un nougat de Provence, mais en lui donnant une autre identité.
- Vraiment. C'était ça, l'idée.
- Autre identité. Alors je sais pas depuis combien de temps vous vous êtes lancé et quelle a été l'identité que vous avez voulu donner justement à ces nougats bretons ? Eh bien, ça fait 8 ans que j'ai démarré ça. Et l'idée, ça a été de se dire, tiens, en Montélimar ou la Provence, on va être sur des miels de lavande ou des miels toutes fleurs de Provence.
- Et je me suis dit, non, je vais utiliser le miel de notre bocage, qui est un miel de châtaignier et de ronce avec les petites mûres. Tout ça est en fleurs en même temps chaque année.
- Oui.
- C'est un miel qui est à la fois corsé et doux en même temps et rond. Et je me suis dit, c'est ça qui va lui donner son identité.
- Et puis, l'idée a été de retravailler aussi l'aspect de la pâte à nougat pour avoir quelque chose qui va ni casser les dents, ni coller les dents à quelque chose d'assez fondant.
- Et puis, en ajoutant quand même beaucoup, beaucoup de miel à l'intérieur, on a 30% de miel en produits qui sont reproduits.
- Voilà, on travaille aussi sur un produit où on n'a pas de sirop de glucose à l'intérieur, pas d'additif, pas de colorant.
- Et puis, on va avoir quelque chose qui est rempli de tristec aussi.
- Oui.
- Et que notamment...
- C'est la noisette qui va apporter le côté praliné et qui va venir contrebalancer la force du miel.
- C'est ça, tout l'intérêt. Et c'est le côté gustatif qu'on va retrouver dans notre nougat et ce qui va faire que, quand vous allez goûter notre nougat, vous allez savoir que c'est le nougat des ogres, quoi.
- Et ça fait saliver, en tout cas. Comment vous apportez justement ce côté très souple, d'une certaine manière, sur ce nougat que vous fabriquez, vous le disiez ? Eh bien, tout est dans l'art de la cuisson, la maîtrise des températures.
- D'accord.
- Et puis, ce côté très mielé à l'intérieur, c'est assez technique.
- Après, mais c'est notre petit secret de fabrication, ce qui fait qu'on va avoir quelque chose qui va être vraiment fondant en bouche, quoi.
- Fondant en bouche. Là, on arrive sur une période forcément qui est importante pour tout nougatier.
- C'est la période des fêtes de fin d'année, période de Noël. C'est une période qui se prépare beaucoup en amont ou pas, Florian ? Ouais, ouais, tout à fait. C'est une période, à vrai dire, qu'on prépare dès le mois d'août.
- Ouais.
-...
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