Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle ! Vous écoutez ? On va écouter Benjamin Gleize.
- De quoi parle-t-on, mon cher Benjamin ? On parle d'Elisabeth Borne.
- Ah bon ? Oui, Elisabeth Borne, qui ne dit pas non à la présidentielle de 2027.
- Vous avez dit que vous alliez m'écouter.
- Non, vous avez dit.
- Comment va-t-elle ? Non, je dis ça.
- Non, c'est méchant, ce que je viens de dire, c'est très méchant.
- Alors allez-y, on vous écoute.
- C'est gentil.
- Elisabeth Borne, qui ne dit pas non à la présidentielle de 2027.
- Pas question pour elle de fermer la porte à une potentielle candidature.
- L'ancienne Premier ministre l'a indiqué hier sur BFM.
- Peu de temps avant, elle assurait qu'elle se battra pour que la Macronie soit en mesure de l'emporter en 2027.
- Jean-Élis lui demande alors s'il faut qu'il y ait un candidat du centre.
- Absolument, répond-elle, avant de le reprendre, un candidat ou une candidate.
- Il doit y avoir un candidat de la famille du centre.
- Ah mais je le souhaite absolument, oui absolument.
- En tout cas, ce qu'on voit dans ce débat, c'est que...
- Voir une candidate ? Vous ? On ne sait jamais.
- Ah oui, vous dites, je ne vais pas répondre.
- Vous ne le demandez pas et en même temps...
- Vous répondez un petit peu, non ? Vous le souhaitez ou pas ? Je suis... Non mais, vous savez, peut-être qu'on ne raisonne pas.
- Je ne raisonne pas comme ceux qui disent, je suis candidat, on verra quel est le projet.
- Je dis, voyons le projet, essayons de rassembler le plus largement possible et on verra qui est le candidat.
- Mais donc, vous ne l'excluez pas ? Dans le principe, je ne vois pas pourquoi je l'exclurais.
- Élisabeth Borne qui ne ferme pas la porte à 2027.
- Alors après, il y a les journalistes qui poussent un petit peu, effectivement.
- En tout cas, encore une ex-première ministre qui se positionne pour la présidentielle.
- Après Édouard Philippe, Gabriel Attal.
- Dominique Dupont.
- Édouard Philippe continue d'avancer.
- C'est pion, il promet désormais une totale transparence sur ses activités de conseil.
- S'il devait être président de la République, et puis un autre ancien premier ministre ne ferme pas la porte à la prochaine présidentielle, c'est Manuel Valls, vendredi dans Le Parisien.
- Il disait ceci, je ne peux pas me désintéresser de 2027 à croire que Matignon aiguise les appétits présidentiels.
- Moi, j'ai envie de me taire par charité chrétienne.
- Mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Qu'est-ce que vous disiez ? Ça va être trop dur, Élisabeth.
- Elle va être trop dure, si elle parle.
- Qui peut penser qu'Élisabeth Borne est un candidat crédible à la présidentielle ? Enfin, quel souvenir a-t-elle laissé comme ministre de l'Éducation ? Il n'y a pas plus piqueux qu'elle.
- Elle a presque réussi à égaler Papandiaï dans le genre d'énormité qu'elle sort tout le temps.
- Non mais ça va, là.
- Ce qu'il y a de fascinant dans la vie politique, c'est que les femmes et les hommes interrogés sur leurs ambitions, ils ne sont qu'ambitions.
- Et à la limite, j'ai presque envie de dire, on ne peut pas leur reprocher.
- Et soudain, on se réfugierait derrière un pseudo-projet alors qu'ils sont dévorés par l'envie d'y aller.
- Mais il faut aussi être conscient de...
- Les Français, les gens l'entendent, ça.
- Ils l'entendent.
- Non mais on peut aussi être conscient de ses limites.
- On peut dire, je suis candidat, j'ai l'ambition de...
- On peut assumer, puis voilà.
- Non mais la séquence est très marrante qu'ils viennent nous diffuser, Benjamin, parce qu'en réalité, je pense qu'elle était venue pour dire je suis candidate, mais comme personne n'y pose d'acquisition...
- C'est vrai que c'est elle qui...
- Oui, c'est elle qui dit oui.
- Donc, vous êtes peut-être candidate ? Ben oui ! Oui, il n'y a pas de raison.
- En fait, elle était venue pour dire ça et personne ne l'a dit.
- Oui, mais...
- Vous avez raison.
- Elle était venue pour en parler, ça se sent, et personne ne pose d'acquisition.
- Ça veut dire qu'elle est super crédible.
- Non mais, il y a quand même...
- Vous êtes d'accord qu'il y a quand même...
Transcription générée par IA