Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec vous Benjamin Gleize, on en parle.
- Le niveau des aspirants professeurs, des futurs profs, dégringole.
- Ben oui, en conséquence, l'éducation nationale revoit la baisse, ses exigences.
- Article à lire dans le Figaro, aujourd'hui le quotidien a eu accès à certains rapports des jurés au concours des professeurs des écoles.
- On apprend qu'à l'académie d'Amiens, à l'épreuve de français, 25% des copies contiennent plus de 10 fautes d'orthographe ou de syntaxe.
- Parmi les fautes les plus récurrentes, les parmis avec un S, les coms même en deux mots, mais aussi les expressions à base de ou malgré que.
- Les copies les plus faibles témoignent d'une absence de maîtrise des connaissances de niveau collège, voire élémentaire.
- Dans cet article, un étudiant en master de l'éducation témoigne.
- Si on est contractuel, c'est hyper simple.
- De devenir enseignant aujourd'hui, tout le monde peut être pris, il recrute n'importe qui.
- En ce qui concerne les références dans les copies d'année en année, en ce qui concerne les références littéraires, et bien Harry Potter ou Game of Thrones ont supplanté Madame Bovary.
- Bien, réflexion, Guy Carlier.
- Ça s'inscrit dans une dégringolade terrible du statut d'enseignant, qui va de pair avec l'irrespect grandissant à l'égard de ses professeurs.
- Avant, c'était monsieur l'instituteur, c'était quelqu'un qu'on respectait, qui apportait le savoir.
- Le savoir lui-même devient ennuyeux, il va l'être de plus en plus avec l'intelligence artificielle.
- C'est toujours pareil, on va rester dans l'écume.
- Quand le gars, au niveau littérature, vous parle d'Harry Potter ou de Game of Thrones, c'est symptomatique.
- Vous savez qu'il y a quelques années même, ils ont commencé à recruter sur le bon coin des preuves.
- Vous vous souvenez de ça ? Oui, oui.
- Je me souviens, bien sûr.
- Donc, on en est là.
- Donc, il y a vraiment un manque d'attractivité de cette profession.
- C'est vraiment, ça devrait être une passion.
- Enseigner, c'est une passion.
- Arlette ? Moi, les références Game of Thrones ne me gênent pas.
- Le problème, c'est le niveau global.
- Et alors, François Bayrou avait tout à fait raison de dire, d'ailleurs, quand certains, et notamment les socialistes, demandaient qu'on augmente le nombre de profs.
- Oui, on peut toujours décider d'augmenter le nombre de profs, trouver des crédits, ou imaginer des crédits, ce qu'on sait très bien faire.
- Le problème, c'est qu'il n'y a pas de candidats.
- Ben oui.
- Et voilà.
- Donc, les postes ne sont pas pourvus.
- Évidemment, parce que le métier a été dévalorisé.
- Voilà.
- Ils sont mal payés.
- Exactement.
- Ils sont méprisés, agressés.
- Les métiers sont difficiles.
- Les parents n'en parlent même pas.
- Les parents viennent vous engueuler.
- Exactement.
- Le comportement des parents devient insupportable.
- Donc, forcément, le niveau baisse.
- Et ceux qui ont encore le courage d'y aller, ne sont pas les meilleurs.
- Il ne faut pas se plaindre.
- Il faut se donner les moyens.
- Je vais en parler avec Marc Fesneau, qui est député modem du Loir-et-Cher et président du groupe démocrate à l'Assemblée nationale.
- C'est le plus proche de François Bayrou.
- Oui, nous avons notre gagnant, notre gagnante, à notre deuxième jeu de la matinée.
- Et c'est encore une gagnante.
- Encore ? Sandra Dallès.
- Bonjour, Sandra.
- Encore ? Ah, il y a un truc ! Sandra, on fait plaisir déjà à Jean-Jacques.
- Il y a un truc avec Alès, là, qui se passe.
- Il se passe quelque chose.
- Elle est très heureuse, en tout cas.
- Moi aussi, Sandra.
- Je suis vraiment très heureuse.
- Très heureuse.
- Très heureux.
- Je suis complètement dans le cirage.
- C'est freudien.
- Dites-moi, c'est freudien, dit Guy.
- Dites-moi, Sandra, alésienne depuis toujours ? Je suis née à Marseille, mais je suis alésienne depuis l'âge de mes deux ans.
- Oh là là ! On s'est peut-être croisés, alors, Sandra.
- Il y a des chances.
- Oui, il y a des chances.
- Oui, ça, c'est vrai.
- Ça, c'est vrai.
- Bon, il fait bon, Alès.
- Il va faire chaud, là.
- Il fait un temps magnifique.
- Bah oui, évidemment.
- C'est vrai, il ne peut faire qu'un temps magnifique.
- Je fais ça.
- Évidemment.
- Bon, Sandra, je suis content.
- Vous avez gagné quoi, Sandra ? Je dirais qu'il fait gagner les copains, j'ai l'impression,...
Transcription générée par IA