Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Avec vous, Benjamin, nous parlons de quoi ? Alors je vous avais donné ma fiche de lancement. Je sais que vous voulez...
- Oui, mais vous ne l'avez pas. Donc je vais m'auto-lancer. Je vais m'auto-lancer.
- J'ai tout perdu. Si, si, je l'ai. Je l'ai. Je l'ai. Je l'ai.
- Allez-y. Faites-moi plaisir.
- Alors Teddy Riner. On parle de Teddy Riner. Il était l'invité d'honneur de Choose France.
- Vous savez, cette fameuse route... Enfin cette fameuse réunion des investisseurs étrangers à Versailles hier.
- Quelques sorties de Teddy Riner ont été largement commentées.
- Effectivement. Notamment à propos de ses ambitions. Teddy Riner qui ne s'interdit à rien, même pas la politique.
- Mais s'il s'engage, c'est pas pour finir ministre des Sports. Écoutez, c'était sur BFM.
- Si demain, je me lance dans quelque chose, je le ferai bien. Et je le ferai pour une cause.
- Pourquoi je dis ça ? Parce que souvent, on me pose la question, on me dit « Oh, vous verrez bien le ministre des Sports ».
- Mais pourquoi toujours réduire le sportif au sport ? Alors question de journaliste.
- Politique. Quand vous voyez Emmanuel Macron travailler la présidence de la République, Teddy Riner, vous vous dites « C'est un bel engagement ».
- Ben voilà. Vous voyez le champion que je suis. Si demain, je rentre en politique, c'est pas pour être ministre des Sports.
- C'est pour être président de la République. C'est bien sûr. Moi, quand je fais quelque chose, c'est pour gagner.
- Teddy Riner, président de la République. Alors vous l'entendez, ça rigole en plateau. Mais est-ce sérieux ? Ben il a été interrogé, Teddy Riner, un peu plus tard sur le sujet. Il affirme que pour l'instant, il n'a pas prévu de se lancer dans la politique.
- Il s'occupe de gérer ses entreprises. Et c'est déjà pas mal comme ça, dit-il. Car oui, le quintuple champion olympique investi depuis près de 20 ans dans des sociétés françaises.
- D'ailleurs, s'il devait arriver au pouvoir, voici ce qu'il ferait pour les entreprises.
- Je leur faciliterais leur chemin. Parce que je pense aujourd'hui que les sociétés, pour pouvoir créer de l'emploi, c'est un peu compliqué tant qu'il y a autant de taxes.
- Je pense qu'il faut les aider en ce sens pour que demain, il y ait plus d'emplois.
- Il a passé le message. Mais je pense qu'il faut faciliter un petit peu les personnes qui entreprennent en France.
- Et ça créerait beaucoup plus d'employabilité.
- Il va falloir qu'ils creusent, quand même, pour que demain, il y ait plus d'emplois.
- Oui, il faut creuser, oui. Juste... Sans méchanceté aucune.
- Moi, je trouve un peu... Même si tout le monde se marre, je trouve un peu arrogant, quand même, Teddy Riner.
- Je l'adore comme judoka. C'est un champion extraordinaire. Je trouve que la blague est à demi une blague.
- Ça n'existe pas, même si on rigole. Si on rigolait, Elisabeth Lévy, vous seriez présidente.
- Nous, on va rigoler. On va s'esclaffer. Tout le monde va comprendre qu'il y a zéro doute et qu'on n'en a pas envie du job.
- Non mais lui, il y a quelque chose d'un peu arrogant.
- Qu'est-ce que vous en pensez, vous ? Écoutez, j'en ai assez. C'est un peu de notre faute à expliquer que la politique, c'était pas un métier.
- Oui, je suis d'accord.
- Oui, bien sûr. N'importe qui peut s'improviser président de la République comme si l'État, si vous voulez, c'était un truc...
- Si c'était simple, c'est facile à dire. Non. Franchement, ça commence à être un peu...
- Après, alors, on a eu Hanouna. Maintenant, on a Teddy Riner.
- C'est pas comme le dit François. C'est pas complètement des blagues. Ces gens pensent qu'ils peuvent...
- Non, pas Cyril Hanouna, d'ailleurs, parce que lui, il a vraiment laissé le canular se faire, je crois.
- Mais il y a des gens qui pensent qu'on peut transformer la popularité télévisuelle, la popularité sportive en capital politique.
- Et je trouve ça assez méprisant pour la politique.
- Chacun à sa place.
- Oui, mais c'est à nous aussi d'arrêter de dire que la politique, c'est pas un métier.
- Alors là, je suis d'accord. Je suis d'accord avec vous, Elisabeth.
-...
Transcription générée par IA