Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Benjamin Gleize.
- 8h25 sur Sud Radio, on est toujours avec Arlette Chabot, Guy Carlier et puis Louis de Cargorelay qui nous a rejoint.
- On en parle avec vous, Louis, donc l'identité du nouveau pape Léon XIV, les cardinaux qui ont choisi de nommer Robert Prévost l'archevêque de...
- Excusez-moi, alors je ne comprends pas là ce que vous m'avez écrit mon cher Louis, je ne comprends pas du tout.
- Ah, vous me dites l'archevêque de New York.
- Petite erreur alors de ma part.
- Ce n'est pas l'archevêque de New York qui a été choisi en l'occurrence.
- Oui.
- Oui. Bref, allez-y.
- Donc du coup, oui, une étude assez critique, notamment envers Jay Devens et Donald Trump.
- Dès son élection, les internautes sont allés exhumer les tweets du désormais Léon XIV.
- Le 3 février dernier, il publie sur ses réseaux un article avec une photo du vice-président.
- Donc ce titre...
- Jay Devens a tort.
- Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres.
- Son dernier poste sur X renvoie vers un texte de l'évêque auxiliaire de Washington qui critiquait les expulsions en masse de Donald Trump et Robert Prévost qui n'a pas attendu le premier mandat Trump pour se positionner contre lui.
- En 2017, l'archevêque avait fustigé le président pour son utilisation du terme « bad hombres » donc je traduis « des mauvais hommes » pour désigner les immigrés.
- Un vocabulaire propre à encourager.
- Le racisme et le nativisme selon le nouveau pape.
- Il y a un historique qui n'a pas empêché Donald Trump et Jay Devens de se féliciter pour l'élection du premier pape nord-américain de l'histoire.
- Trump qui dans un poste sur son réseau social a annoncé « quelle excitation et quel grand honneur pour notre pays » tout en rajoutant qu'il était « impatient de rencontrer le nouveau chef de l'église catholique ».
- Pas sûr que les relations soient aussi chaleureuses qu'espérées.
- Bon, on a compris l'essentiel.
- Bon cher Louis.
- Merci.
- On en parlait d'ailleurs avec vous, Arlette Chabot, dans votre édito politique.
- C'est ce face-à-face.
- Ça y est, il est installé très clairement entre Léon XIV et Donald Trump.
- On a très clairement un pape qui, dès sa prise de parole hier et même, on l'a entendu avec ses tweets auparavant sur les réseaux sociaux, on a une ligne très claire.
- On a une ligne anti-Trump quoi.
- Oui, au fond c'est la suite.
- C'est effectivement le pape François, aussi le premier qui avait fait de ce combat.
- On se souvient d'un voyage notamment du pape sur la frontière mexicaine.
- Le pape François qui avait pleuré à la frontière mexicaine où l'on chassait effectivement les migrants.
- Donc ça, c'est effectivement un pape qui reste sur la même position.
- Et si on rappelait tout à l'heure qu'effectivement le rêve de Donald Trump, c'était bien sûr de peser, de dire, il a dit il y a quelques jours, vous savez, je gouverne les Etats-Unis, mais je gouverne le monde aujourd'hui.
- Regardez, il aurait adoré avoir un partenaire effectivement au Vatican.
- Il ne l'aura pas.
- L'archevêque de New York en l'occurrence qui soutenait.
- Voilà, qui lui était proche de lui ou un autre conservateur, on va le dire comme ça.
- En tout cas, compatible avec les positions de Donald Trump et celles aussi de certains partis politiques en Europe qui ne sont pas ou ont condamné le pape François sur ses positions à propos des migrants.
- Bon, là c'est raté pour les Etats-Unis.
- Après, il y a autre chose à faire.
- Léon XIV, il a autre chose à faire que de s'occuper sans arrêt de l'immigration.
- Il faut d'abord qu'il assoie son autorité.
- Il y a beaucoup d'autres sujets à traiter dans l'Église.
- Son obsession ne va pas être quand même Donald Trump.
- Oui, Guy Carlier.
- Oui, et puis je pense que là encore, le pouvoir du pape est juste symbolique.
- C'est-à-dire qu'il a sur l'action...
- D'abord, les Américains catholiques sont minoritaires.
- On est dans un pays...
- C'est-à-dire un pays plutôt protestant ou alors avec des...
- Évangélistes.
- Des évangélistes, etc.
- Donc, aux Etats-Unis, ça ne changera pas grand-chose dans l'opinion publique.
- Ça n'a pas grand poids.
- En Amérique du Sud, c'est...
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