Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Benjamin Gleize.
- Il est 8h22 sur Sud Radio, Françoise Degoye présente.
- Présente, monsieur.
- Éric Revelle également.
- Présent, le concombre du matin.
- Et on rajoute un troisième larron, Louis de Cargorlet qui nous a rejoint.
- Oui, on en parle.
- Non, présent, Louis.
- Présent, présent.
- On en parle, donc pas encore de fumée blanche.
- On est toujours, alors on va reprendre les votes aujourd'hui, de ce matin, de l'après-midi pour essayer de trouver un successeur au pape François.
- Et alors, ça va bon train du côté des bookmakers.
- Ça parie énormément sur le possible nom du futur pape.
- Il faut savoir déjà que la tradition ne date pas d'hier puisque dès le XVIe siècle, les banques romaines prenaient des paris sur le nom des futurs papes.
- Et on arrive à aujourd'hui, l'arrivée d'Internet.
- Les bookmakers en ligne explosent et avec eux, les paris en tout genre.
- Et cette année, trois sites de bookmakers, Polymarket, Catchy et Betfair ont communiqué sur l'élection papale.
- Au total, 19 millions.
- Deux euros ont été pariés sur l'identité du successeur de Saint-Pierre.
- Pour vous donner un ordre d'idée, c'est environ 50 fois les sommes engagées lors du dernier conclave en 2013.
- Pour un porte-parole du bookmaker, William Hill, c'est le marché le plus actif des paris non sportifs.
- Sachant que parier sur des élections et toutes sortes d'événements, c'est une tradition au Royaume-Uni.
- Et on arrive à battre là certains gros événements sportifs, c'est ça ? Voilà, selon un autre bookmaker, Hot Shaker, les paris concernant le futur pape ont même dépassé les paris concernant la Ligue Europa en football ou encore la Formule 1.
- Donc on ne parle pas de petites ligues amateurs d'Angleterre.
- Et puis ce ne sont pas des petites sommes qui sont pariées un parieur et même allaient jusqu'à miser 35 000 euros.
- Selon le patron du site Hot Shaker, cela attise aussi les paris légaux parce que tous les pays ne proposent pas de parier sur tout comme cela.
- Et on serait déjà à un peu moins de 10 millions d'euros misés au marché noir.
- Bon, qui sont les favoris des bookmakers ? Alors, cinq grands favoris.
- En un, le numéro 2 du Vatican, Pietro Parolin, suivi de Luis Antonio Taglié des Philippines.
- Ensuite, vous avez Peter Tuckson, le Ghanéen.
- Mathéo Zoupia, un autre.
- Et enfin, Pierre-Baptista Pizzabala ou Pizzabella, comme dirait Françoise de Gouin.
- Mais pas de Jean-Marc Havine qui ne se classe que 9e.
- Oui, le français, le marseillais.
- En tout cas, sujet un peu plus terre-à-terre quand on parle...
- D'abord, c'est une tradition des banques romaines.
- C'est très marrant que vous ayez trouvé ça.
- Parce que le plus vieux casino du monde, il est où ? Ah ah, il est à Venise.
- Le plus vieux casino du monde, il est à Venise sur le Grand Canal.
- Donc chez les Italiens, en Paris.
- Mais on a le droit de parier.
- Moi, par exemple, vous avez des cotes extraordinaires.
- Si c'est à Veline, 22 contre 1.
- Vous vous rendez compte, quand même ? Vous êtes bien renseigné.
- Moi, je suis très bien renseigné parce que j'ai des amis italiens qui jouent pour moi.
- J'ai mis quelques euros parce que j'adore parier sur les grands événements aux Coupes du Monde de football, Ligue des champions.
- Oui, je sais.
- Et donc, voilà.
- Et si vous mettez sur Zoupie, vous êtes à 6 contre 1 par Oline, 2 contre 1.
- Je comprends qu'on parie 35 000 euros parce que ça fait 70 000.
- Éric, pariez comme ça sur le long du futur.
- Est-ce que ça vous choque ou pas ? Non, ça ne me choque pas.
- Pourquoi pas ? Mais attention, parce que l'ARGEL, qui est l'autorité de régulation des jeux en France, a attiré l'attention des parieurs sur cette élection du pape en disant, vous pouvez parier, mais attention, c'est très compliqué, voire impossible de récupérer si vous avez gagné de l'argent à partir de ces sites qui seraient placés à l'extérieur de la France.
- Ce serait bloqué.
- Donc, attention, ne vous réjouissez pas si votre pari est bon parce que vous allez peut-être avoir du mal à récupérer de l'argent.
- C'est pour ça que...
Transcription générée par IA