Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h23, nous sommes avec Benjamin Gleize.
- Benjamin, on en parle, de quoi parle-t-on ? De référendum ? Et si on parlait d'Emmanuel Macron ? Et si on parlait d'Emmanuel Macron ? Parce que...
- Ça faisait longtemps ! On a appris hier qu'il va faire son retour à la télévision, mardi prochain dans une semaine.
- Ça sera sur TF1 à 20h10, la chaîne l'a annoncé hier.
- L'émission sera titrée, on connaît le titre, « Emmanuel Macron, deux points, les défis de la France ».
- Elle durera à priori deux heures, on verra, il y aura peut-être prolongation.
- On sait qu'Emmanuel Macron, il en a l'habitude, le chef de l'État.
- En tout cas, durant cette émission, il répondra aux questions des Français.
- Il pourra notamment évoquer la question du référendum.
- Je suis certain qu'il va proposer des référendums pendant cette émission.
- Alors là, je prends tous les paris.
- C'est la réponse du berger au berger ? Oui, vous avez raison.
- Il en avait parlé, non ? Oui, le 31 décembre dernier, lors de ses...
- Pour le quart de siècle qui vient, je veux que nous puissions décider et agir avec 2050 en ligne de mire.
- Nous aurons des choix à faire pour notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants.
- Oui, l'espérance, la prospérité et la paix du quart de siècle qui vient dépendent de nos choix aujourd'hui.
- Et c'est pour cela qu'en 2025, nous continuerons de décider.
- Et je vous demanderai aussi de trancher certains de ces sujets déterminés.
- Voilà. Gilles Boulot sera aux manettes.
- Vous savez, moi, j'ai juste un conseil à donner au président de la République.
- 20h10.
- Oui, c'est-à-dire n'allez pas à la télé si vous n'avez rien à dire pendant deux heures.
- Oui, mais là, il va répondre, si j'ai bien compris, il va répondre au français.
- Je ne vois pas, je ne vois pas le président de la République aller répondre au français sans apporter des informations nouvelles.
- Eh bien, il l'a déjà fait. C'est son travers et c'est son fétichisme.
- Et la réalité, si vous voulez, c'est que...
- Vous ne croyez pas au référendum, vous ? Non.
- Je pense que déjà, il n'est pas d'accord avec le référendum de François Bayrou, donc ça, c'est sûr.
- Il n'en veut absolument pas du référendum sur le budget.
- Oui, ça, c'est sûr.
- Après, le problème du référendum, c'est que c'est le président de la République qui le convoque.
- Imaginez Emmanuel Macron qui commence à ne pas s'en sortir trop mal dans les sondages, là, mieux que son Premier ministre, repartir dans un bousin référendaire.
- Mais je peux vous dire qu'il va proposer des référendums.
- Écoutez...
- Je prends les paris. Vous prenez les paris, François, ou pas ? Moi, je pense que s'il fait un référendum, il ne sera absolument pas sur ce que vous croyez, vous.
- Ah, mais je ne sais pas le sujet ! Si, si, si. Moi, je pense peut-être à un référendum social.
- Je pense qu'il y aura peut-être un référendum social.
- Ça veut dire quoi, un référendum social ? Mais je n'en sais rien. Moi, je ne suis pas dans la tête d'Emmanuel Macron.
- Qu'est-ce que vous en pensez, Elisabeth ? Ça peut être la retraite, ça peut être un référendum bordé sur les retraites.
- Qu'est-ce que vous en pensez, Elisabeth ? Rien.
- Alors, d'abord, je ne vais certainement pas, si vous voulez, faire des prédictions, des prédictions...
- Oui, avec Macron.
- Annoncer Emmanuel Macron, j'espère juste qu'il ne va pas nous sortir de son chapeau un truc délirant sur les rythmes scolaires.
- Je ne sais pas... Parce qu'il paraît maintenant qu'il va y avoir une convention.
- Si vous voulez, on n'interroge pas les Français sur des choses absolument fondamentales.
- Je suis d'accord, je suis d'accord.
- Mais il paraît qu'on va aller faire une convention citoyenne sur les rythmes scolaires.
- Quel référendum aimeriez-vous ? Sur quel sujet ? Difficile de poser une question.
- Il faudrait une convention sur les retraites, où il y aurait quelque chose qui va s'approcher socialement.
- Non, mais moi, je trouvais...
- Si vous voulez, je vais ironiser un peu, mais je trouvais l'idée de François Bayrou.
- Moi, je pense...
Transcription générée par IA