Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Je vous dis la vérité, parce que j'aime bien, Anthony Roland, qui est conseiller municipal de Goriaguet en Gironde, devait être notre invité là en direct, mais on l'appelle, ça ne répond pas, ça arrive.
- Adjoint au maire de Goriaguet en Gironde, donc il a été agressé, agressé par des jeunes en voulant stopper un rodéo urbain.
- C'était, ça s'est passé samedi je crois, ça s'est passé samedi, il explique qu'avoir reçu un coup par derrière, c'est ce qu'il a mis à terre, ils se sont acharnés sur lui, après, l'arcade, le nez, la pommette, ce n'étaient pas vraiment des gamins de la commune, non, c'étaient des gamins venus d'ailleurs, qui venaient là, évidemment, qui venaient là pour un rodéo.
- Mais aussi peut-être pour du deal, visiblement, il a gêné un point de deal, sa deal à Goriaguet.
- Vous voyez ce que disait Gérald Darmanin, plus aucun lieu n'est en sécurité en France.
- Donc les témoignages, 0826 300 300, vous n'hésitez pas, on en parle ce matin, j'en parlerai à Christian Estrosi, qui a fait de la lutte contre le narcotrafic et de la sécurité dans sa ville une priorité.
- Vous savez qu'il se bat.
- Il se bat, Christian Estrosi, que je recevrai tout à l'heure à 8h30 pour imposer à Nice la reconnaissance faciale, mais il ne peut pas l'utiliser pour l'instant, alors c'est un vaste débat en France.
- Faut-il permettre l'utilisation de la reconnaissance faciale ? Alors, vous savez que par téléphone, tiens, nous avons le maire de Goriaguet, Alain Montangon, bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin.
- Bonjour, merci Alain d'être avec nous. Je vous appelle Alain, ça va ? Vous pouvez m'appeler Jean-Jacques, il n'y a pas de problème.
- Vous êtes un homme, ça n'est pas de problème.
- Sympathique, d'ailleurs.
- Ah ben, merci Alain, c'est gentil. Sympathique, j'essaie de l'être.
- Mais vous aussi, vous avez l'air très sympathique, Alain, mais pas toujours sympathique, ceux qui viennent rôder dans votre commune de Goriaguet, Alain.
- Ah, c'est un énorme problème pour nous, surtout que là, ça s'est très mal passé, quoi, parce que, moi, je considère ça, il a quasiment failli y avoir une tentative de meurtre, c'est ce que je dis dans la presse locale aujourd'hui, parce que quand on attaque à la tête avec un objet dur, c'est pour faire très mal, pour blesser, voire tuer.
- Et surtout, s'acharner au sol, parce que le problème, c'est qu'il a été touché à la tête par derrière, et ensuite, quand il était au sol, 4 ou 5 personnes l'ont mis les coups de pied, l'ont tabassé, quoi.
- Heureusement qu'il y a des jeunes de chez nous, là, qui étaient pas loin, qui sont arrivés, qui ont arrêté et qui ont prévenu les secours, qui l'ont emmené, mais enfin, c'était...
- Ce sont des jeunes de chez vous ? Ce sont des jeunes de chez vous qui sont intervenus ? Oui, c'est des jeunes de chez nous qui sont intervenus, oui.
- Ah ben ça, c'est bien, ça ! Il y avait une quinzaine de motos, mais avec les jeunes de chez nous, on n'a pas de problème.
- Bon, il y a des petits jeunes qui sont un peu terribles, comme partout, mais au moins, ils nous respectent, quand on intervient, on discute, on arrive à faire cesser les nuisances.
- Tandis que là, on est tombés, enfin, mon jeune conseiller, il est tombé sur des gens qu'il ne connaissait pas, des jeunes qu'il ne connaissait pas, qui étaient des communes riveraines, certainement, et là, ça a tourné en vrille très très vite.
- Ils n'ont pas accepté la remontrance.
- Ils n'ont pas accepté la remontrance, ils ont frappé.
- D'entrée.
- D'entrée. Est-ce que vous pensez qu'il est, votre conseiller municipal, adjoint, est-ce que vous pensez qu'il est venu troubler un trafic de drogue ? Alors, c'est possible aussi, je ne sais pas sûrement là ce qui se passait, mais ce point de baltrap est connu pour avoir un petit trafic de...
- Oui.
- Il y a des deals chez nous, il y a des...
- Des points de deal, il y en a 7 ou 8, autour de la mairie, de l'église, de l'école, du foot, au baltrap,...
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