Retranscription des premières minutes :
- Cam4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
- 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
- Alors bien sûr, il est plus facile d'aller bien quand on a eu des parents aimants qui ont su nous donner l'éducation nécessaire, à la fois avec de l'amour certes, mais aussi de la sécurité, ce qui nous a donné le sentiment qu'on pouvait réussir sa vie puisque nous étions une belle personne.
- Mais comment on fait quand on a été maltraité, mal aimé, humilié, que sais-je encore ? Et bien c'est avec Ariane Calveau, qui est mon invitée aujourd'hui, que nous allons voir comment on peut s'en sortir quand on a eu des mauvais parents, ou pas de parents du tout d'ailleurs.
- On a des ressources en nous, quels que soient nos traumas et nos blessures.
- Alors bien sûr, on n'est pas tous égaux, et d'ailleurs certains s'en sortiront mieux, bien qu'ayant des parcours parfois plus violents.
- On parle de résilience.
- Mais c'est peut-être un terme qui n'est pas toujours très bien compris, et on va déjà revenir sur ce que ça signifie.
- Je vous propose en tout cas de venir nous rejoindre si vous avez envie de parler de vos blessures, de vos traumas, et nous raconter comment vous vous en sortez.
- Nous appelez au 0 826 300 300.
- Bonjour Ariane Calveau, merci d'être avec nous.
- C'est un sujet qui doit bien vous convenir, j'imagine, vous qui travaillez beaucoup sur les blessures d'enfance.
- Vous êtes également l'autrice de l'autonomie émotionnelle de l'édition Robert Laffont.
- Oui, c'est quand même plus simple quand on a eu des bons parents, quand même, disons-le.
- Bonjour Brigitte, oui, c'est plus simple si on a eu des bons parents.
- On part quand même avec la différence principale, c'est une forme de sécurité affective en fait, qui change beaucoup de choses dans notre regard sur le monde, mais qui n'est pas impossible à retrouver une fois adulte et en soignant petit à petit ces blessures émotionnelles d'enfance.
- Oui, parce que je crois que ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'enfant qui reste en nous quand même, quoi qu'il en soit, quand il vient au monde, il est avec un élan vital formidable, une envie de découvrir le monde.
- Et tout ça, c'est jamais complètement mort.
- C'est enseveli, si je puis dire, sous un tas de cartons et de pourriture, mais ce n'est pas mort.
- Exactement.
- J'aime bien dire que le travail sur soi, ce n'est pas tellement aller chercher à l'extérieur de nous quelque chose, mais plutôt se retrouver.
- C'est un travail qui va vers l'intérieur, oui, contrairement à ce qu'on projette.
- Exactement.
- En fait, c'est beaucoup plus simple souvent qu'on ne le pense.
- Alors, c'est en effet à l'intérieur de nous, ça, je suis totalement d'accord avec vous, mais il va y avoir un miroir qui va nous éclairer peut-être cette partie à l'intérieur de nous qui brille encore et qu'on peut peut-être laisser remonter à la surface.
- Vous êtes d'accord avec ça ? Exactement.
- Un thérapeute, l'amour de notre vie, un très bon ami qui écouterait sans juger un livre.
- Plein de choses peuvent permettre un déclic qui nous permet de mieux nous comprendre.
- Alors, moi qui, malheureusement, ai entendu déjà beaucoup de vies difficiles, j'ai déjà souvent entendu que ça pouvait être parfois un arbre dans la nature, un animal de compagnie.
- C'est étonnant, comme parfois, c'est quelque chose qui paraît comme ça, a priori, tout à fait anodin.
- Tout à fait.
- Alors, les animaux, c'est très puissant.
- Et dans les récits de personnes très résilientes qui ont vécu des enfances très douloureuses, on retrouve souvent l'animal de compagnie, par exemple, et je pense que c'est lié à ce que je vous disais, c'est cette écoute sans jugement qui permet vraiment d'aller à la rencontre de soi petit à petit et de penser ses plaies avec douceur, sans se punir, sans se maltraiter verbalement ou physiquement, d'ailleurs, que ce soit par les addictions ou par de l'autosabotage.
- La maltraitance, ça peut être très symbolique, mais c'est si dommage d'y avoir recours.
- Ça nous aide souvent très peu.
- Oui, et parfois,...
Transcription générée par IA