Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- C'est évidemment un des premiers handicaps pour avoir une belle sexualité.
- Alors on va essayer en compagnie de Flore Chéry, qui justement vient de sortir un livre dans lequel elle évoque les dernières évolutions.
- Eh bien on va essayer d'aider les femmes à mieux vivre leur sexualité.
- Flore, vous travaillez aussi dans le domaine de l'imaginaire érotique et je suis persuadée que cette capacité à imaginer, c'est un atout important pour aider la libédo féminine à mieux circuler.
- Bref, on pourrait dire que c'est un atout pour la libédo féminine.
- On pourra aussi, pourquoi pas, évoquer les derniers jouets.
- En quoi sont-ils plus efficaces ? Lequel pourrait-on vous conseiller pour emmener dans votre valise cet été ? On pourra également vous donner beaucoup de conseils utiles, mais vous pouvez aussi venir nous rejoindre pour témoigner si vous êtes à l'aise dans votre sexualité ou si vous êtes un peu inhibé.
- On essaiera de comprendre pourquoi.
- Et vos questions, bien sûr, c'est au 0 826 300 300.
- Bonjour Flore Chéry.
- Bonjour Brigitte.
- Alors justement, le microscope dans la culotte, ça vient de sortir.
- Vous avez interviewé de nombreux scientifiques, sexologues, etc.
- Quel résumé vous feriez sur ce qu'on peut dire de nouveau qu'on a appris sur la sexualité féminine ? Sur la sexualité féminine, très spécifiquement, la grande tendance que je vois évoluer, c'est des femmes qui cherchent, comme vous l'avez un peu dit, à renouer avec leur corps.
- On le voit par exemple dans la contraception.
- De plus en plus, il y a des femmes qui vont délaisser la technique hormonale et se concentrer sur d'autres techniques.
- Alors ça peut être le stérilet, mais ça peut être aussi l'écoute de leur cycle, l'écoute des méthodes naturelles, avec des résultats toujours au rendez-vous.
- Mais en tout cas, il y a une volonté de la part des femmes de mieux comprendre leur corps et parfois de délaisser le monde médical qui l'a encadré, ce corps féminin, et parfois avec ses loupés.
- Alors il y a aussi, par rapport aux règles, il y a des méthodes plus naturelles que les fameux tampons aussi, qu'on constate beaucoup.
- Oui, par exemple sur les règles, il y a eu beaucoup de défiance en particulier sur le tampon à cause du choc toxique et sur les serviettes hygiéniques qui ne communiquaient pas vraiment la composition de ce qu'il y avait dedans.
- Ce qui a créé une forme de défiance de la part des femmes, en plus de ce qu'on a appelé la taxe rose, si vous vous souvenez, c'est-à-dire cette espèce de taxe supposée sur les produits féminins qui les rendaient très chers, ils étaient à 20% cette taxe, alors que c'était des produits de santé et d'hygiène élémentaire, ils étaient taxés comme des produits un peu plus luxueux.
- Donc tout ça crée une forme de défiance autour des protections usuelles qu'on trouve dans les supermarchés et les femmes se sont orientées vers des techniques différentes.
- Alors il y a eu la cup, à un moment il y a eu la grande mode de la cup et aujourd'hui on voit plutôt des alternatives du côté des culottes menstruelles qui fonctionnent très bien, avec une technologie dans le textile qui est douce, pratique, inodore et qui permet beaucoup de confort à des femmes qui en cherchaient beaucoup.
- Donc ça bouge quand même énormément depuis une dizaine d'années.
- Il y a évidemment la compréhension des racines du clitoris qui a fait évoluer aussi beaucoup la compréhension du plaisir à la fois clitoridien et vaginal et on ne sépare presque plus les deux, si je puis dire.
- Oui, je pense que c'est...
- Ces avancées scientifiques et aussi la façon dont elle les a montrées de façon pop, ludique dans les médias a permis aux femmes de moins morceler, si je puis dire, le sexe féminin et de mieux comprendre que finalement la partie interne est reliée à cette partie externe et que c'est un tout qui fonctionne ensemble.
- Et de se le modéliser comme un tout qui fonctionne ensemble dans son cerveau, ça permet de mieux comprendre ce qui se passe et d'être mieux connectée finalement à son corps.
- Et ça, c'était un...
Transcription générée par IA