Retranscription des premières minutes :
- Cam4.fr, le plus grand site de webcam live réservé aux adultes.
- 14h16, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Bonjour à tous, nous allons passer ces deux heures ensemble sur Sud Radio.
- On va parler de la normalité, de la norme.
- C'est vrai que c'est des termes finalement assez vagues.
- J'aime à dire que nous sommes toujours le fou de quelqu'un.
- Alors il y a toujours des personnes qui vont être plus raisonnables, d'autres plus aventurières.
- Et moi, sincèrement, je pense que sans un peu de folie, la vie serait bien triste.
- Néanmoins, il y a quand même des traits de caractère qui sont un peu excessifs.
- Et c'est avec Samuel Dock que nous allons faire le point sur ce qu'est une personne normale.
- Parce que c'est bien d'avoir confiance en soi, mais de là à se considérer comme le meilleur de tous, c'est peut-être un petit peu trop.
- Je crois qu'il y a des limites.
- De même, être concentré, c'est bien.
- Mais vérifier...
- Vérifier dix fois qu'on a bien fermé sa porte à clé, là, je crois que ça pose peut-être quand même un problème.
- Quant à se laver les mains quarante fois par jour, même en période de Covid, c'est peut-être un peu trop.
- Bref, vous comprenez bien qu'il y a un juste équilibre.
- Et c'est donc le sujet que je vous propose qu'on aborde ensemble.
- Comment ne pas tomber dans des excès ? Comment mieux comprendre peut-être les travers de votre partenaire ? Eh bien, c'est en nous appelant au 0 826 300 300.
- Suis-je normal, docteur ? Bonjour, Samuel Dock.
- Bonjour, ma chère Brigitte.
- Eh bien, écoutez, j'espère pas trop parce que finalement, ça me fait toujours penser à ce texte, un texte qui s'appelait « Psychanalyse de Madame Normale » publié par Joyce McDougall.
- Elle disait « Mais quel ennui que cette normalité ! » Et vous avez dit des choses importantes dans votre introduction, notamment avec cette notion de trait de caractère.
- Alors déjà, il faudrait finalement pouvoir différencier ce qui serait de l'ordre de la souffrance psychique, de la pathologie mentale, de la structure de personnalité.
- C'est-à-dire que parfois, on a une identité, une manière d'être au monde qui va être plus ou moins adaptée, plus ou moins conforme à ce qu'on attend d'un vivre-ensemble en collectivité.
- Oui, et d'une société à un moment donné, parce que je crois que la société aujourd'hui permet plus d'être un petit peu fou que peut-être il y a quelques temps.
- Mais vous permettez que je raconte une petite anecdote qui nous concerne, Samuel Dock ? Avec grand plaisir.
- Vous ne vous souvenez peut-être pas, mais un jour, on parlait justement des traits de caractère et vous m'avez dit « Tiens, je vais vous faire ce test » et je vous avais répondu « Moi, je pense que je suis un peu obsessionnel. » Et vous, vous aviez dit « Ah non, pas du tout, vous aviez du mal à le croire. » Et en effet, vous m'avez fait faire le test et en effet, je suis un peu obsessionnel.
- Exactement.
- Et ce qui est juste dans cet exemple que vous prenez, c'est qu'on peut vraiment parler parfois de personnalité obsessionnelle.
- Et ça ne veut pas dire qu'on est malade obsessionnel.
- Ça veut simplement dire qu'il y a une certaine coloration à notre personnalité et que ce n'est que dans certaines circonstances, par exemple dans le cas de certains traumas, dans certains contextes, que l'on peut se dire qu'on est malade obsessionnel.
- Qu'à ce moment-là, ce qu'est notre trait de personnalité va devenir vraiment quelque chose de l'ordre du trouble psychique et où là, on va parler plus d'anormalité.
- Mais moi, ce que j'aime bien au-delà de cette question d'anormalité, c'est presque la question de la souffrance.
- C'est à quel moment est-ce qu'on ne peut plus supporter d'être soi ? Et ça, j'espère que les auditeurs d'aujourd'hui viendront.
- Oui, et ça, c'est intéressant ce que vous dites, mais peut-être quand même, et c'est peut-être aussi plus dans cet angle-là que j'ai envie qu'on aille, c'est comment on ne fait pas souffrir les autres de par notre anormalité.
- Parce que finalement, très souvent, moi, je constate que les gens...
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