Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Leur cycle est souvent appelé d'ailleurs un cycle hormonal.
- Et puis, il y a la pilule, il y a le traitement hormonal substitutif pendant et après la ménopause.
- Et puis, il y a peut-être quelque chose dont on ne parle pas souvent et on devrait en parler, c'est au moment de la puberté, ce pic hormonal qui permet à l'enfant de devenir un futur homme ou une future femme et qui donc, tout d'un coup, excite le corps de l'homme ou le corps de la femme.
- Alors, Christian Jamin est avec nous.
- C'est un médecin, c'est également un gynécologue, mais il est également endocrinologue.
- C'est donc le spécialiste des hormones.
- Et dans un instant, il va nous dire si on a raison d'avoir peur des hormones.
- Parce que c'est vrai, on voit de plus en plus d'articles.
- Attention, c'est des hormones, il faut faire attention, c'est cancéreux, c'est je ne sais quoi d'autre.
- Et pourtant, quand notre corps est en déficit hormonal, est-ce que ce ne serait pas mieux, d'y avoir recours, plutôt que d'aller mal ? Bref, on va en parler avec vous.
- Vous avez envie de témoigner, de poser vos questions à Christian Jamin.
- Vous nous appelez au 0 826 300 300.
- Bonjour Christian Jamin, vous me regardez avec attention, avec un joli sourire.
- C'est un sujet qui vous plaît, je suis sûre.
- Oui, je vis dans les hormones depuis des décennies.
- Et puis, j'allais dire, saison 1, parce qu'on pourrait en parler.
- On en reparlera.
- À la saison prochaine.
- En fait, les hormones, c'est la vie.
- Il ne faut quand même pas se tromper.
- Une hormone, c'est un système de communication.
- C'est-à-dire que quand vous avez une partie du corps qui veut communiquer avec une autre, en gros, en étant schématique, il y a deux façons de se parler du cerveau aux doigts de pied, si je puis dire.
- Les fils électriques, ça s'appelle les nerfs.
- Et le courrier, ça s'appelle les hormones.
- C'est pour ça que je parlais de messager.
- Oui, exactement.
- Mais alors ? Mais alors ? Ce qui est encore plus compliqué.
- C'est que parfois, il n'y a pas de boîte aux lettres.
- C'est ça, exactement.
- Vous ne croyez pas si bien dire.
- Je suis une bonne élève, Christian Jamin.
- C'est-à-dire que quand une hormone part de quelque part, elle ne va pas partout.
- Elle va uniquement dans les endroits où il y a des boîtes à lettres, des récepteurs.
- Et certains organes ont besoin d'avoir un message fort et d'autres un message faible.
- Et donc, les boîtes à lettres s'autorégulent avec ce qu'on appelle des coactivateurs et des co-répréciés.
- C'est-à-dire que le message hormonal, un, il ne touche pas tout du corps.
- Deux, quand il va quelque part, il est amplifié ou diminué.
- Et donc, quand on parle des maladies hormonales, alors il y a des maladies de l'émetteur, et puis il y a des maladies du récepteur, et puis il y a des régulations génétiques.
- On n'a pas les mêmes récepteurs des hormones, par exemple, quand on est né dans le bassin méditerranéen ou en Chine ou en Irlande.
- Et c'est pour ça qu'on a des maladies de l'émetteur.
- Et c'est pour ça qu'on est né dans le bassin méditerranéen ou en Chine ou en Irlande.
- C'est pour ça qu'on est tous différents.
- C'est-à-dire que tous les humains ont les mêmes hormones.
- Ça, c'est sûr, nous ne sommes pareils.
- Mais on ne se ressemble pas.
- Et ce qui fait la différence, c'est justement la régulation génétique des récepteurs.
- Et j'avais envie, justement, j'en ai parlé dans l'intro, de parler de la puberté, parce que c'est quand même le moment où on est envahi d'un bain hormonal.
- Enfin, il n'y a qu'à ce moment-là de notre vie où il se passe quelque chose d'aussi fort.
- Et ça, on ne s'en souvient peut-être pas trop quand on est adulte, mais c'est un moment où on voit bien qu'il se passe quelque chose dans notre corps.
- On n'est plus le même.
- Il y a des changements.
- Et c'est ça, peut-être, qui peut permettre à ceux qui nous écoutent de comprendre à quel point, oui, on a besoin des...
Transcription générée par IA