Retranscription des premières minutes :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Cette question ne se pose plus.
- N'oublions pas que même en Europe, il y a des endroits où l'IVG est interdite.
- On va parler de contraception avec Christian Jamin.
- Et on va revenir sur tous ces moyens de contraception qui existent.
- Il y en a des plus efficaces que d'autres, comme la pilule par exemple.
- Même si aujourd'hui elle n'est plus très appréciée par les jeunes femmes.
- Et puis il y a des méthodes moins efficaces qui ont tendance à revenir au goût du jour.
- Comme la méthode naturelle.
- Et on pourra en parler également.
- Éventuellement, si vous avez envie de parler de votre moyen de contraception qui vous convient.
- Et de nous dire pourquoi.
- Ou si vous avez des questions à poser, vous connaissez notre numéro 0 826 300 300.
- Bonjour Christian Jamin, merci d'être avec nous durant ces deux heures.
- Bonjour Brigitte, merci de cette invitation dans un domaine sur lequel je travaille depuis...
- Allez, on ne va pas dire le nombre d'années.
- Non, mais vous êtes...
- Oui, vous êtes même à l'origine de cette fameuse pilule de troisième génération, c'est bien ça ? Ah non, non, je suis à l'origine de la première pilule faite avec des hormones naturelles.
- C'est ça.
- C'est autre chose qui malheureusement, à l'époque, a été, je dirais, peu soutenue par nos gouvernants.
- Au prétexte de on ne sait jamais.
- Et on a su après.
- Mais dix ans après.
- Parce que les femmes...
- On fait des études là-dessus, montrant que c'était un véritable progrès, énorme progrès.
- Parce qu'on a fait disparaître une bonne partie des effets secondaires graves de la pilule, qui est le seul connu d'ailleurs.
- C'est le risque de thromboembolie, ce qu'on appelle les phlébites.
- Les phlébites, oui.
- Et c'est vrai qu'après, dix ans après, elle est tombée un petit peu dans l'oubli.
- Elle est tombée dans l'oubli.
- Elle est très, très, très utilisée en Italie, par exemple.
- Ou dans d'autres pays d'Europe.
- Et encore une fois, j'ai comme une espèce de vieille rancœur vis-à-vis du principe dit de précaution.
- Oui, le fameux principe de précaution.
- Si on attend quinze ans avant que le principe de précaution soit mis à bas, c'est quand même embêtant pour toutes les femmes qui ne l'en ont pas profité.
- Surtout que pour le vaccin du Covid, on n'a pas tenu compte de ce principe de précaution.
- Oui, le principe de précaution.
- Le principe de précaution, il y a l'affaire du sang contaminé, il y a beaucoup, beaucoup de choses qui sont à lui mettre sur le dos.
- Oui, on voit bien que c'est toujours très aléatoire ces questions sur la santé et c'est bien dommage.
- On va parler de tous les moyens de contraception qui existent aujourd'hui.
- Et c'est vrai que c'est assez étonnant de voir que d'abord, le nombre d'IVG ne diminue pas, alors qu'on a quand même suffisamment de moyens de contraception pour que chacun trouve le sien.
- Quand je dis chacun, c'est parce qu'il y a aussi, pour les hommes, une augmentation de vasectomie et puis il y a toujours le préservatif, évidemment.
- Oui, alors ce que vous avez dit sur la pilule pour la France, en fait, quand on regarde de près, c'est vrai pour le monde entier.
- C'est-à-dire que l'utilisation de la pilule baisse dans le monde entier.
- Alors, il est vrai qu'aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, les messages sont universels.
- On pourra beaucoup discuter, si vous voulez, des...
- des réalités dans ce qu'on lui reproche.
- Enfin, on peut lui reprocher beaucoup de choses, mais probablement pas de ne pas avoir changé la vie des femmes.
- Ça, c'est clair. En tout cas, les femmes de ma génération le savent bien.
- Ça a été une révolution extraordinaire pour les femmes.
- Et peut-être qu'aujourd'hui, justement, on oublie à quel point ça a été une révolution.
- Et au fond, le reproche qu'on entend le plus, enfin, en tout cas, moi, c'est ce que j'entends, c'est « c'est pas naturel ».
- Oui.
- Ça, c'est une tarte à la crème. C'est pas naturel.
- La seule chose qui soit naturelle, c'est de faire dix enfants et qu'il y ait une femme sur dix qui meurt en couche.
- Ça, c'est...
Transcription générée par IA