Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Il est 7h36 et Sud Radio vous explique ce matin comment Brandt peut finalement réussir à être sauvé.
- Bonjour François Bonneau.
- Bonjour.
- Président de la région Centre-Val-de-Loire, pour commencer, joyeux Noël.
- Joyeux Noël à l'ensemble des auditeurs et à vous.
- Le message est passé. Noël avec peut-être le miracle de la magie que mérite cette période-là, à savoir Brandt qui était pour l'instant destiné à une liquidation et une entreprise, Thomson Computing, qui s'apprête à faire une offre justement pour reprendre une partie de l'activité de l'entreprise et donc 150 salariés. C'est un espoir inattendu ? C'est un espoir en effet, c'est un espoir qui correspond à ce que nous avons toujours dit, cette entreprise avec la force de ses marques, avec l'engagement de ses salariés à travers toutes ces décennies, cette entreprise a un avenir si on croit aux médias de France.
- Ce sont de très belles marques, ce sont des marques auxquelles on a bien vu dans toute cette période, les Français sont attachés.
- On a aujourd'hui Thomson Computing qui dit son intérêt pour la reprise.
- Nous en sommes ravis, nous avons engagé avec la métropole, la région, et l'État tout un dispositif pour aller sourcer des repreneurs.
- On a aujourd'hui quelque chose de tout à fait intéressant au niveau de Thomson Computing, ça va faire l'objet d'un examen de la robustesse industrielle, financière de la proposition.
- Ça passera nécessairement devant l'administrateur liquidateur, mais c'est une première proposition vraiment qui donne de l'espoir et peut-être en auront d'autres, on va en ouvrir une période pendant quelques semaines qui va très certainement permettre de porter devant le liquidateur des propositions.
- Parce que je pense aussi à Vendôme, cette position correspond à Saint-Jean-de-la-Ruelle, il y a une centaine de salariés à Vendôme et puis un outil industriel, et c'est cet ensemble-là que nous essayons de relancer.
- Il faut rappeler que la marque Brandt se décomposait en deux sites, il y avait deux usines à Orléans et un autre à Vendôme.
- Celui que vous venez d'évoquer, François Bonneau.
- Je rappelle que vous êtes le président de la région Centre-Val-de-Loire, vous confirmez cette information avec cette offre de reprise, c'est à peu près 150 salariés qui pourraient à nouveau retrouver un travail ? 150 salariés, absolument, sur le site qui est celui de Saint-Jean-de-la-Ruelle.
- Nous souhaitons que les choses se passent relativement rapidement, de manière à ce que si les salariés qui travaillaient là sont intéressés, et il y en a beaucoup qui souhaitent poursuivre, ils puissent le faire.
- Nous travaillons également à rechercher des solutions, comme je l'indiquais pour Vendôme.
- Il faut savoir que ce sont trois marques derrière Brandt, c'est De Dietrich, c'est Sauterre, c'est l'essentiel des fours et des plaques de cuisson qui sont fabriquées au niveau de la France et de l'Europe, qui étaient fabriquées là, et nous ferons tout pour que cela ne disparaisse pas.
- Aujourd'hui on a un bon signe, un signe intéressant, une marque d'intérêt, et possiblement nous en aurons d'autres.
- Le miracle viendrait, je le disais en introduction, de Stéphane Francais, fondateur et PDG du fabricant d'ordinateurs de portables Thomson Computing.
- On a déjà vu comme ça des reprises qui ressemblent à un joli coup de com' et qui, malheureusement, quelques années après, tournent au fiasco.
- Qu'est-ce qui vous fait dire ? Est-ce que votre intuition est bonne concernant ce projet-là ? Est-ce que vous sentez qu'il est crédible et qu'il a un véritable potentiel, François Bonneau ? Deux choses. D'une part, je crois vraiment à l'avenir de ces marques et de ces sites industriels.
- Deuxième chose, bien évidemment, par rapport à l'offre qui est faite aujourd'hui, il va falloir qu'elle soit consolidée.
- On a un peu plus de temps que lorsqu'on a travaillé avec la proposition de Cédric Meston avant la liquidation.
- Il va falloir qu'elle soit consolidée, qu'elle soit évaluée.
- Ça a sa robustesse financière.
- Il y a certainement des banques à mobiliser.
- Il va falloir qu'elle soit évaluée par rapport à sa qualité sociale, le nombre de salariés qui pourront y travailler.
- Mais ça, nous l'engageons dans les tout prochains jours, toutes les prochaines semaines, l'État, la métropole et la région.
-...
Transcription générée par IA