Retranscription des premières minutes :
- La revue de presse avec vous, mon cher Thomas Ranou. On commence avec le journal du dimanche qui s'en prend à la stratégie diplomatique de la France pour libérer Boualem Sansal.
- Ouais, puisqu'on l'a appris vendredi, un écrivain ne sera pas gracié par le pouvoir algérien comme on pouvait malheureusement le redouter.
- Pour le JDD, c'est l'échec de la stratégie de la discrétion. Pendant des mois, la France a cru que son silence servirait à obtenir la grâce de l'écrivain en vain, peut-on lire.
- À chaque échec, le même narratif emprunte d'attentes, d'appels au mutisme, de prudence jusqu'à plus soif. Hélas, le silence diplomatique a tout du silence du tombeau.
- Le comité de soutien à Boualem Sansal en appelle désormais un changement de méthode et l'hebdomadaire estime que les moyens d'agir ne manquent pas à condition de le vouloir.
- Concrètement, ce que plaide le JDD, c'est de se servir des visas comme arme diplomatique et de revenir sur l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Algérie.
- Le pouvoir algérien est présenté comme étant une dictature manipulatrice, corruptible.
- Face à laquelle l'exécutif français a peur à cause d'une mauvaise conscience post-coloniale.
- Il est temps de changer de méthode, conclut l'hebdomadaire, alors qu'en plus de Boualem Sansal, on le rappelle Jean-Marie, le journaliste français Christophe Glaise est lui aussi emprisonné dans les joues de l'Algérie.
- Pour une histoire absolument rocambolesque. On continue votre revue de presse, mon cher Thomas Ranou, avec un sujet quand même plus léger.
- C'est à lire dans la tribune du dimanche. On fait le point sur les tendances des vacances pour cet été dans l'Hexagone.
- Les Français.
- La tribune du dimanche note que les trois quarts des Français passeront leurs vacances d'été en France.
- Le journal fait un point sur les 100 destinations hexagonales que l'on préfère.
- Sur le podium, on retrouve Jean-Marie, l'île de Ré, devant l'île d'Oléron et la ville d'Ajaccio.
- L'autre enseignement, et ce n'est pas forcément une surprise, c'est que les Français plébiscitent massivement les îles pour passer leurs vacances.
- Une autre tendance qui se dégage, c'est aussi le fait qu'on va de moins en moins loin.
- C'est ce qu'indique le sociologue Jean Villard.
- Il affirme que la plupart des gens partent même en vacances dans leur propre région, dans un cadre plus dépaysant.
- Il note aussi que les habitudes des Français en vacances ont évolué depuis le Covid, avec un rapport à la nature qui s'est renforcé.
- Écoutez, ce n'est pas plus mal, ça permet de couper tout ça.
- Vous avez aussi lu la dépêche du midi, la dépêche du dimanche même, on pourrait dire, Thomas Arnaud.
- Elle nous présente une enquête sur un phénomène qui se répand, les soins alternatifs.
- C'est quoi les soins alternatifs ? C'est une sorte de médecine parallèle, vers lesquels se tournent de plus en plus les Français.
- Mais derrière cette quête de bien-être, les autorités alertent sur des risques réels, comme les dérives sectaires, des pratiques douteuses et des emprises inquiétantes, révèle le quotidien.
- Le président de NoFakeMed, une association de professionnels de santé qui alerte sur le danger des fake médecine, explique qu'il y a plusieurs facteurs qui permettent d'expliquer la recrudescence de ce phénomène, à commencer par les difficultés d'accès aux soins.
- Et le temps d'écoute des soignants qui diminue.
- Ce manque d'attention pousse certains patients à venir chercher ailleurs une oreille attentive, explique-t-il.
- Une réalité d'autant plus présente dans les territoires ruraux, où il y a énormément, vous le savez, de déserts médicaux.
- La présidence d'InfoSect, Simone Riche, révèle dans les colonnes du journal certains signaux qui peuvent alerter sur ces dérives sectaires, notamment lorsque la contribution financière devient de plus en plus lourde.
- Certains escrocs peuvent aussi user de la culpabilisation ou encore de la flatterie.
- À chaque fois dans le but d'isoler le patient.
- Oui, alors ça c'est pour vraiment quand les médecines parallèles dérapent.
- Il faut pointer aussi un paradoxe.
- Beaucoup de Français qui souvent rechignent à payer une vingtaine d'euros leur consultation chez le médecin, mais qui n'ont pas de problème à payer une cinquantaine d'euros la consultation chez le magnétiseur ou je ne sais quoi par exemple.
- C'est aussi un paradoxe.
- Merci beaucoup Thomas Ranneau pour cette revue...
Transcription générée par IA