Retranscription des premières minutes :
- Générique Enfin tout de suite, dans un instant, avance à la revue de presse politique de Théo Ampillac.
- Bonjour Théo.
- Bonjour à tous.
- Le conclave sur les retraites sera-t-il fatal au gouvernement Bayrou ? Le Premier ministre se confie ce matin sur l'avenir de son équipe dans une interview croisée au Paris et aujourd'hui en France et à la Tribune du Dimanche.
- François Bayrou reste lucide, il sait que son gouvernement peut tomber à tout moment.
- Voici ce qu'il déclare dans la Tribune du Dimanche.
- Il y a des gens qui sont là pour durer, moi je suis là pour changer la situation.
- Je ne suis pas à la recherche du confort, je suis à la recherche de la conscience et au bout du compte de la confiance.
- L'opposition, elle, ne cache pas son hostilité envers le Premier ministre.
- L'envie de sortir Bayrou est là, entend-on sur les bancs socialistes si le conclave ne répond pas à leurs attentes.
- Mais au sein même de la majorité, les critiques fusent.
- Écoutez ce que déclare un député Renaissance dans la Tribune du Dimanche sur le Premier ministre.
- Il a passé sa vie à faire des discours où il expliquait complètement.
- Comment on pourrait faire sans rien faire.
- Ça vous donne un peu un aperçu de l'ambiance qui règne au sein de la majorité.
- Les concertations, elles, entre patronat et syndicat pour les retraites s'achèveront mardi.
- François Bayrou s'est dit confiant sur un accord possible.
- On verra ça et on va suivre évidemment tout ça.
- En attendant, la cote de popularité d'Emmanuel Macron et celle de François Bayrou sont en chute libre.
- Et oui, selon un sondage Ipsos, c'est si pour la Tribune du Dimanche, la cote de popularité du chef de l'État chute à 21% en juin.
- Un niveau proche de son niveau le plus bas historique.
- C'est un pendant la crise des Gilets jaunes.
- François Bayrou fait encore pire.
- Il ne recueille que 17% d'opinions favorables.
- Ce qui fait de lui le Premier ministre le plus impopulaire de la Ve République.
- Ça y est, record battu, c'est important quand même.
- Exactement, 17%, c'est record battu.
- Pourtant, il y avait beaucoup de compétition sur la ligne de départ.
- Alors cette baisse, effectivement, en tout cas.
- Cette baisse, symbole d'un malaise profond au sein du bloc central, Théo.
- Exactement, qui est particulièrement marqué chez les sympathisants de la majorité présidentielle.
- Renaissance, Modem et surtout Horizon.
- On n'est jamais mieux lâché que par les siens.
- On termine.
- On termine avec le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui s'en prend violemment.
- Ce sera notre débat à mai 68, ce matin, dans le journal du dimanche.
- Le journal affiche en gros titre, page 3, mai 68, à fabriquer des barbares.
- Une déclaration choc dans un contexte tendu après le meurtre de Mélanie, la surveillante poignardée début de semaine à nos gens par un adolescent de 14 ans.
- Le ministre dénonce une société devenue, je cite, trop permitive.
- Il nous dit, après mai 68, on nous avait promis la plage sous les pavés, mais c'est la rage qui est remontée.
- Il n'y a plus d'interdit, plus de respect, plus d'autorité, plus de repères.
- Pour établir l'autorité, Bruno Retailleau veut frapper fort.
- Il propose de généraliser les courtes peines de prison pour les mineurs dès le premier délit grave.
- Mais pour cela, nous dit-il, il faut commencer par abroger la loi Belloubet de 2019 qui empêche ces peines courtes.
- C'est une urgence, conclut-il.
- Bon, mais écoutez, on va en débattre tout de suite.
- Merci beaucoup Théo Ampillac.
- .
Transcription générée par IA