Retranscription des premières minutes :
- Et bonjour Maxime ! C'est pas grave, ça arrive.
- On refait après la virgule, mon cher Louis de Cargore-Léreux, bonjour.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- On en parle ce matin avec Nice qui se réveille endeuillée après une nouvelle fusillade qui a fait au moins deux morts et cinq blessés, c'était dans la nuit.
- Voilà, cela s'est passé dans le quartier sensible des Moulins, les deux victimes seraient deux hommes âgés de 20 et 50 ans.
- Concernant les blessés, trois sont gravement blessés, les deux autres plus légèrement.
- Ces blessés, l'un d'eux serait d'origine tchétchène, le deuxième est un habitant du quartier.
- Selon plusieurs sources, les deux hommes auraient été abattus depuis deux voitures, le ou les auteurs des coups de feu ont ensuite pris la fuite.
- Ils sont toujours recherchés activement par la police.
- Concernant la cause de la fusillade, elle serait, une fois de plus, liée au narcotrafic.
- C'est en tout cas ce qu'a indiqué le procureur Damien Martinelli.
- Dans le même temps, une enquête pour homicide volontaire en bande organisée a été ouverte.
- Et la nouvelle a d'ailleurs fait ce qui est normal, beaucoup fait réagir, notamment Christian Estrosi, le maire de Nice.
- Et dès hier soir, l'élu était présent dans le quartier des Moulins pour exprimer son désarroi, son mécontentement face à une situation qui ne fait qu'empirer.
- Ma responsabilité, c'est de défendre mes concitoyens et d'exiger en leur nom qu'enfin les moyens nécessaires nous soient mis à disposition, que les effectifs de la justice soient renforcés, que les effectifs de la police nationale soient renforcés et que nos concitoyens, notre municipalité, soient mieux soutenus par l'État là où nous avons le sentiment quelquefois d'être totalement abandonnés.
- Voilà, vous l'avez entendu, un maire qui se sent abandonné par l'État.
- Encore un.
- Un constat que partage aussi le député niçois Éric Ciotti.
- Ce dernier a pris la parole sur ses réseaux sociaux.
- Il félicite les policiers déployés sur place.
- Il refuse d'abandonner ce quartier aux mains du narcotrafic.
- Le tout avant de conclure, ceux qui ont permis cette situation à Nice et à Paris doivent partir.
- Le gouvernement a réagi entre temps.
- Bruno Retailleau a notamment annoncé le déploiement d'effectifs de police supplémentaires dans le quartier.
- Ils resteront pour établir l'ordre.
- Ils resteront autant que nécessaires d'après la préfecture des Alpes-Maritimes.
- Merci beaucoup, Louis de Cargorlé.
- En effet, on a bien senti dans les propos d'Éric Ciotti que dans quelques mois, ce sont déjà les municipales.
- Donc à nouveau, on va assister à un petit fratricide dans la petite région, en effet, entre Christian Estrosi et Éric Ciotti.
- Christian Estrosi, oui, c'est ça, et Éric Ciotti.
- J'avais bon, il est 7h43 sur Sud Radio.
- Et dans un instant, Sud Radio vous explique mais qu'est-ce qui se passe avec les médecins et les agressions.
- C'est un rapport du Conseil national de l'ordre.
- Des médecins, écoutez bien, il y a eu près de 2000 incidents sur les médecins.
- Et quand je dis incidents, on parle d'agressions, on parle d'ITT, on parle de violences.
- C'est 26 de plus que l'année précédente.
- Mais surtout, écoutez bien, c'est 353% de plus qu'il y a 10 ans.
- Donc forcément, Sud Radio vous explique cette flambée de violences contre les médecins.
- A tout de suite.
- .
Transcription générée par IA