Retranscription des premières minutes :
- Et tout de suite, on en parle. Bonjour mon camarade Jules.
- Bonjour Maxime, bonjour à tous.
- On en parle avec vous ce matin avec, on va dire, un mot-clé, le mot menace.
- Et elles proviennent de l'ambassadeur russe en France après les intrusions de drones et d'avions de combat du Kremlin.
- Et oui, si l'OTAN abat un avion russe sous prétexte d'une prétendue violation de son espace aérien, ça sera la guerre.
- C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur russe Alexei Meshkov jeudi lors d'une émission diffusée chez nos confrères de RTL.
- Une séquence cash qui a de quoi faire froid dans le dos.
- S'il y avait un avion russe qui franchissait l'espace aérien de l'OTAN, vous avez entendu Trump, il faudrait l'abattre ? Si on abattait un de vos avions, quelle serait la réaction de la Russie ? Ça serait la guerre.
- Ça serait la guerre.
- Alors dissuasion, coup de bluff, avertissement, appelez ça comme vous voulez, mais pas sûr que cela soit dans l'intérêt des deux parties que de rentrer dans un conflit armé.
- Sauf que le problème dans tout ça, c'est que l'idée, ou plutôt cette suggestion d'abattre le drone, ou l'avion qui pénètre dans l'espace aérien de l'OTAN, elle vient de Donald Trump, comme l'a évoqué le journaliste d'RTL.
- Elle provient mardi dernier, et en fait c'est lui qui souffle un petit peu cette idée.
- On est en marge de l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York, et on lui demande alors, pensez-vous que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes s'ils entrent dans leur espace aérien ? Là aussi, réponse cash du président américain, oui, je le pense.
- Un coup de billard à huit bancs, parce qu'on a Donald Trump, on a l'OTAN, on a la Russie, on ne sait plus où donner de la tête, mais heureusement il y a les internautes qui réagissent.
- Oui, ils réagissent, et puis ils sont clairement du côté de l'OTAN, tout simplement les internautes.
- Plutôt que de faire des menaces, ne violez pas l'espace aérien, de l'OTAN commande cet utilisateur sur X, c'est déjà une bonne idée.
- D'autres n'y voient qu'un coup de pression publique, puisque la Russie n'a même pas les moyens d'aller au-delà de l'Ukraine, elle subit déjà de lourdes pertes dans sa guerre contre elle, sans oublier de rappeler que le russe bluffe, il y a un précédent avec la Turquie, ah bah oui, c'est vrai, souvenez-vous, lorsque la Russie avait survolé l'espace aérien de la Turquie en novembre 2015, l'armée turque n'avait pas hésité à abattre l'avion de combat de l'armée rouge, pourtant pas de guerre à l'issue de cette crise.
- Non, bien sûr, mais comme vous le savez, le contexte a énormément changé.
- Merci beaucoup Jules Boscarini, qu'on retrouve d'ici un gros quart d'heure pour le journal des sports.
- Dans un instant, vous avez peut-être un téléphone portable avec vous, et une carte moncaire, à moins que les deux ne fassent désormais plus qu'un, parce que oui, mesdames, messieurs, c'est une nouvelle tendance avec votre argent, c'est en réalité le téléphone qui devient votre, votre moyen de paiement favori, et vous allez le voir, c'est en train de changer clairement nos habitudes.
- On en parle dans un instant avec Sud Radio vous explique. Très bon réveil, à tout de suite.
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Transcription générée par IA