Retranscription des premières minutes :
- Allez, tout de suite, il est 8h26 sur Sud Radio, on retrouve celui que vous entendiez à l'instant, Théo Ampillac.
- Bonjour Jean-Marie, bonjour à tous.
- La revue de presse dans le Parisien, aujourd'hui en France.
- Ce matin, Théo, Gabriel Attal prend ses distances avec la politique de Brune-Retailleau.
- Eh oui, il revient sur une question, celle de l'interdiction du port du voile dans l'espace public.
- Il déclare, quand on n'empiète pas sur la liberté des autres, on doit être libre d'exercer sa religion.
- Mais où est la liberté d'une enfant de 8 ou 9 ans à qui l'on impose de se voiler ? C'est la raison pour laquelle je ne me retrouve pas dans les propos de Brune-Retailleau quand il dit « abat le voile ».
- Alors Attal veut, je cite selon ses propos, remettre l'autorité au milieu du village tout en rejetant des idées similaires à celles de la droite.
- Donc c'est assez paradoxal.
- Il se justifie quelques lignes plus loin.
- C'est vrai, notre parti s'empare de ces questions, je l'assume.
- Il n'y aura pas de France apaisée sans une république ferme.
- Ce n'est pas une question de droite ou de gauche.
- Et nous avons de profonds différends avec LR et Brune-Retailleau.
- Renaissance, ce n'est pas LR.
- Cette interview ressemble plus à une opération de communication avant les présidentielles qu'autre chose.
- Oui, c'est bizarre surtout parce que d'un côté vous dites « je ne suis pas d'accord avec Brune-Retailleau qui dit « abat le voile » » et ensuite vous ajoutez « par contre je suis le seul à vouloir l'interdire pour les fillettes de moins de 15 ans ».
- Bon, qu'on prenne qui voudra.
- Justement, une semaine après son élection à la tête des Républicains, si c'est notre question du jour d'ailleurs Théo, Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, a le vent en poupe en vue de 2027.
- C'est ce que nous explique un sondage Ipsos saisi pour la tribune du dimanche.
- Et parmi 11 affirmations soumises aux Français, Bruno Retailleau arrive en tête sur 8 d'entre elles.
- Face à Edouard Philippe, Gérald Darmanin et un certain Gabriel Attal.
- Les sondés estiment qu'il comprend la situation réelle du pays à 52%, qu'il est capable de faire face à des crises graves à 51% et qu'il est un homme de conviction à 63%.
- Mais malgré ces chiffres en faveur du ministre de l'Intérieur, Edouard Philippe ferait le meilleur président s'il était élu en 2027.
- L'ancien Premier ministre arrive largement en tête avec 42% contre 32% pour Bruno Retailleau.
- Un écart qui confirme que la cote de popularité du chef de file du Parti Horizon reste solide.
- Et puis on termine par la ministre de l'Agriculture, Théo, Annie Gennevard.
- Elle se dédouane ce matin dans le gilet des noms.
- C'est pas la faute du gouvernement si les débats sont bloqués à l'Assemblée autour du projet de loi qui a allégé la réglementation et les contraintes des agriculteurs.
- Ce droit d'en débattre ne pourra pas s'exercer compte tenu de la volonté claire de deux groupes d'empêcher l'examen du texte dans les délais impartis.
- C'est ce que déclare la ministre.
- 3 440 amendements ont été déposés sur un texte de seulement 8 articles.
- C'est autant que pour la loi de finances qui en contient pourtant 64.
- Des portails avant d'ajouter plus loin, 70% de ces amendements viennent de la France insoumise.
- Et des verts, leur objectif est clair, bloquer le débat pour empêcher l'adoption.
- Une inquiétude pour la ministre qui est alarmiste.
- Cette proposition de loi pourrait ne jamais voir le jour.
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Transcription générée par IA