Retranscription des premières minutes :
- Aujourd'hui en France, à bord du train qu'il conduisait à Kiev, il défend à nouveau l'idée d'un possible envoi de troupes européennes, dont françaises, en Ukraine, mais à certaines conditions.
- C'est ça, il dit, le débat c'est de dire, on sera là pour assurer une présence de réassurance, en deuxième rideau, dans les airs ou sur les points stratégiques, éloignés de la ligne de front, on est surtout là pour signer une solidarité.
- Le président se veut plus concret et avance même des chiffres, selon lui, ça peut être quelques milliers, mais pas quelques centaines de milliers.
- Enfin, Emmanuel Macron souligne le rôle crucial des Etats-Unis dans cette équation et insiste sur la nécessité qu'il reste aux côtés des Européens.
- Il dit, il faut garder les Américains engagés avec nous, c'est bon pour nous, car nous devons construire cette autonomie stratégique, et c'est bon aussi pour les Américains, car quelle serait la crédibilité d'une administration américaine qui aurait laissé l'Ukraine à la main de la Russie quand elle parle de Taïwan ? Et ça, c'est l'argument qu'il ressasse auprès de Donald Trump.
- On y reviendra dans une demi-heure avec notre invitée ukrainienne.
- Dernière ligne droite pour la campagne des Républicains.
- Mon cher Théo, c'est aussi dans la presse.
- Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau s'expriment chacun à sa manière par médias interposés.
- Et oui, d'abord Laurent Wauquiez dans Le Parisien aujourd'hui en France, ce matin, qui annonce vouloir limiter à deux ans l'accès au RSA pour les personnes qu'il juge, je cite, aptes au travail. Il dit, il est temps d'arrêter l'assistanat dans notre pays.
- Pour accompagner cette mesure, le député de droite propose deux leviers.
- Le premier.
- La généralisation de vraies heures de travail en contrepartie du RSA.
- Et deux.
- La fusion de toutes les aides sociales en une seule, plafonnée à 70% du SMIC.
- Il déplore aussi un déséquilibre entre travail et aide.
- Aujourd'hui, une personne qui travaille pour 3000 euros brut touche 2200 euros pour faire vivre sa famille.
- Alors qu'un couple RSA avec trois enfants perçoit 2300 euros, juge-t-il.
- Il dénonce une situation injuste.
- Et au passage, au milieu de l'interview, Wauquiez glisse un petit tacle.
- A destination de son rival, Bruno Retailleau.
- Il affirme vouloir un parti libre et indépendant de la Macronie.
- Sous-entendu, Bruno Retailleau est trop proche d'Emmanuel Macron.
- Et pendant ce temps-là, le ministre de l'Intérieur lui répond et nous fait le coup de la bave du crapaud qui n'attend pas la Blanche-Colombe.
- C'est dans le journal du dimanche.
- C'est ça, exactement.
- Il lui répond, il lui dit, je l'ai dit dès le départ, je ne participerai pas à la guerre des petites phrases.
- Notre famille politique en a trop souffert.
- Le ministre affirme plus loin, à nouveau, qu'il aura les épaules pour cumuler les fonctions à Beauvau et celles du président des Républicains s'il est élu.
- Sur le fond, les deux candidats partagent des éléments de langage très similaires pour séduire la base militante.
- Je veux refonder un grand parti populaire et patriote pour Retailleau, défendre la France des données de gens pour Wauquiez, etc.
- Les adhérents LRE sont appelés aux urnes le week-end prochain pour élire leur nouveau président.
- Merci beaucoup Théo Rampiac.
- Tiens Mathieu Hocq, qui est avec nous, un petit favori ou pas ? Un pronostic pour cette élection ? Plutôt un pronostic qu'un favori, je dirais pour l'instant Bruno Retailleau, mais d'une très courte tête.
- Il faudra voir ce qui se passe dans le sud.
- On risque d'avoir besoin de recompter plusieurs fois d'ailleurs.
- C'est ce que nous disait avec gourmandise Nicolas Corato, qui pourtant lui n'est pas de droite.
- Allez, on en débat tout de suite.
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Transcription générée par IA