Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 6h-10h, Louis de Cargorlet.
- Et l'heure de retrouver Théo Ampillac pour votre repu de presse. Rebonjour Théo.
- Rebonjour Louis, bonjour à tous.
- Et alors cette question, faut-il raccourcir les vacances d'été, décaler le début des cours à 9h pour les collégiens ? Emmanuel Macron veut relancer le débat sur l'organisation du temps scolaire.
- Il annonce dans le Parisien Aujourd'hui en France une nouvelle convention citoyenne prévue pour juin.
- Et il dit dans le journal, c'est une question très complexe qui nécessitera de dégager de nombreux consensus.
- Mais au sein de l'éducation nationale, le timing interroge.
- Cette convention donne le sentiment que Macron veut occuper l'espace par un débat sociétal, alors qu'il n'a plus de majorité, qu'il ne peut plus faire passer de réformes au Parlement.
- C'est ce que commente un cadre du secteur.
- Emmanuel Macron lui justifie sa décision dans le Parisien.
- Il dit, c'est l'avenir de la nation qui se forge.
- Dans nos écoles, avant plus loin de se jeter des fleurs, dans le plus grand des calmes.
- D'ailleurs, depuis 2017, on a travaillé pour faire en sorte que nos élèves apprennent dans de meilleures conditions, du dédoublement des classes au petit déjeuner gratuit, en passant par la cantine à 1 euro, se félicite le président.
- Et également à la une de la presse, à la une du Figaro, qui réveille dans un sondage ce matin un paradoxe politique.
- Les Français, alors ils veulent une rupture nette avec la politique actuelle, mais ils ne savent pas pour autant toujours pour qui voter.
- Et oui, 58% des sondés n'ont aujourd'hui aucun candidat en tête.
- Un chiffre qui illustre bien un climat politique à la fois incertain et marqué par une forme de lassitude.
- Et pourtant, 59% déclarent attendre avec impatience la prochaine présidentielle.
- Dans ce contexte, l'appel à un renouveau est fort.
- Près de 6 Français sur 10 aimeraient voir émerger une figure, je cite, hors système.
- Pour l'instant, seules deux personnalités tirent leur épingle du jeu.
- Marine Le Pen en tête des intentions avec 10%, malgré sa condamnation à l'inégibilité.
- Elle devance son successeur potentiel, Jordan Bardella, qui lui serait épinglé à 7%.
- L'ancien Premier ministre, Edouard Philippe, lui, est troisième avec seulement 4% des suffrages spontanés.
- Oui, deux ans, on a encore le temps de se décider.
- Et après les tensions du 1er mai, la gauche continue de se déchirer.
- Marine Tondelier tente de calmer le jeu, s'excuse, et c'est ce que nous apprend le Parisien aujourd'hui en France.
- Et oui, rappelez-vous, elle s'était pris les pieds dans le tapis jeudi dernier en laissant entendre sur RTL que Jérôme Gage avait eu un comportement provocateur.
- Hier, sur le réseau X, elle fait machine arrière et écrit « Jérôme Gage, comme l'ensemble des socialistes et des manifestants, doivent pouvoir manifester dans la sérénité.
- Quant à savoir s'il existe un antisémitisme d'extrême-gauche, la réponse est oui. » Et on en reparlera tout à l'heure, d'ailleurs, avec notre invité Arnaud Benedetti.
- Ce sera à partir de 8h.
- Et puis quand l'État a oublié de verser les pensions de ses retraités, témoignage ce matin dans l'indépendant d'une victime de ces retards de paiement.
- Sandrine, 68 ans, ancienne fonctionnaire et révoltée.
- On a été au service de l'État toute notre vie et voilà comment on nous traite.
- Sans pension depuis des semaines, elle vit une situation critique.
- Elle dit « J'ai un dossier de surendettement en cours, je dois aider ma fille qui vit avec très peu.
- Derrière les pensions, il y a des vies, des besoins. » Alors, pour se justifier de ces retards, l'État évoque un bug informatique.
- Mais pour Sandrine, l'explication est bien légère.
- Elle dit « Je compte contacter la députée Sophie Blanc pour qu'elle interpelle le gouvernement.
- En attendant, il faut survivre. » Merci beaucoup Théo Ampillac.
- Et puis comme promis, nous sommes de retour avec un inventeur du concours Lépine.
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Transcription générée par IA