Retranscription des premières minutes :
- En vue du budget 2026, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, cherche des solutions pour renflouer les caisses de l'État.
- Elle se confie dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Notre obsession, ce ne sont pas les 40 milliards pour les 40 milliards.
- Ah bon ? Vraiment ? Pourtant, les pistes pour faire des économies ne manquent pas dans l'article.
- Première mesure concrète, la suppression des niches fiscales.
- La ministre souhaite en éliminer une cinquantaine.
- Elle déclare qu'il faut mettre fin à des situations de rentes insupportables pour les Français.
- Deuxième axe, récupérer 15 milliards d'euros auprès des fraudeurs aux aides publiques, comme Mabrine Reynov.
- Mais surtout, via la lutte contre les fraudes sociales et le travail dissimulé.
- Elle incite, il n'est pas normal qu'il soit plus facile de frauder la sécurité sociale que le fisc.
- Et enfin, troisième mesure envisagée, la suppression de l'abattement fiscal de 10% pour les retraités.
- La ministre se positionne, elle dit, Je pense qu'on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement.
- Ce n'est pas votre âge qui doit définir votre contribution.
- Mais les moyens dont vous disposez.
- Oui, on vous en parlait hier.
- On vous disait que la petite musique montait décidément.
- Elle monte de plus en plus.
- De son côté, le ministre de l'économie, Éric Lombard, tente de rassurer les entrepreneurs.
- C'est ce matin dans la tribune du dimanche.
- Oui, Éric Lombard dit dès les premières phrases.
- Si nous pouvons continuer à baisser les impôts de production, nous le ferons.
- Ensuite, il continue et se montre confiant et défend l'action du gouvernement.
- J'entends ce que disent les patrons français qui aimeraient que ça aille plus vite.
- Mais le bilan du président de la République...
- ...et des gouvernements successifs est incontestable.
- Baisse d'impôts sur les sociétés, flat tax, maîtrise des charges, etc.
- Et il termine avec ce chiffre.
- En 2024, les prélèvements obligatoires étaient de 42,8%.
- Soit un niveau inférieur à celui du début du mandat de François Hollande.
- Une époque qui rappelle des souvenirs à l'un de nos débatteurs.
- On lui en parlera dans un instant.
- Plutôt que d'augmenter les impôts, le journal du dimanche, de son côté, a sa petite idée pour faire des économies.
- Et pointe du doigt la mauvaise gestion des dépenses...
- ...de l'État.
- Premier exemple.
- La multitude d'agences et d'opérateurs publics, AFPA, ASC, CNPF, au concours Lépine, des acronymes, l'État français, serait sans doute le grand gagnant, ironise le journal.
- Alors faut-il en fusionner, voire en supprimer ? D'après une source gouvernementale haut placée, une réunion organisée sous Michel Barnier, peu avant la censure du budget, avait estimé qu'on pourrait économiser jusqu'à 3 milliards d'euros si c'était le cas.
- Autre exemple cité par le JDD, France Travail.
- Le journal titre carrément...
- ...en 2024, 7 milliards d'euros de budget, 56 000 collaborateurs, dont 37 000 sont censés s'occuper des demandeurs d'emploi.
- Et pourtant, nous avons un agent pour 98 demandeurs d'emploi, contre 1 pour 38 en Allemagne, affirme Thibaut Guilly, le directeur général de France Travail.
- Et autre point sensible, l'assistance juridique accordée aux étrangers en situation irrégulière dans les centres de rétention administrative.
- L'État a confié cette mission à des associations qui, selon le JDD, sont souvent opposées au principe même d'éloignement.
- Résultat, ces structures financées par l'État contestent les décisions prises par les préfets qui représentent eux-mêmes l'État.
- Le journal fait comprendre, bref, c'est le serpent finalement qui se mord la queue.
- Le coût total que représente cette association, 270 millions d'euros.
- D'après les calculs du journal du dimanche.
- Merci beaucoup mon cher Théo Ampillac.
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Transcription générée par IA