Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
- Bonsoir à tous, les Vraies Voix qui font le pont, j'ai bien dit le pont, et c'est un grand plaisir de vous retrouver.
- Au sommaire, ce soir à 17h30, vous le savez, il y a un grand débat, le thème incontournable.
- Les syndicats majoritaires de la SNCF lancent une action sociale de grande ampleur.
- Pour la semaine prochaine, les Français commencent à en avoir ras-le-bol de ce qu'il se passe à la SNCF, déclare le ministre des Transports, Philippe Tabarro.
- On n'a pas forcément envie d'aller à la grève, par contre, on a des revendications légitimes sur la table.
- Maintient Fabien Villieu, secrétaire fédéral de Sud Rail, qui sera justement notre invité.
- Et nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
- La grève à la SNCF, la semaine prochaine, vous apparaît.
- Alors, vous avez quatre possibilités.
- Un, cette grève est souhaitable.
- Deux, compréhensible.
- Trois, injustifiée.
- Quatre, condamnable.
- Faites votre choix.
- Les résultats dans un instant.
- Et puis, 18h40, c'est l'autre grand rendez-vous d'une émission où, pendant deux heures, on parlera de tous les sujets d'actualité.
- Mais le coup de projecteur nous emmènera donc sur le travail de la Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée nationale, qui examine depuis ce matin les propositions de loi relatives aux soins palliatifs et d'accompagnement.
- Parlons vrai.
- Il est question d'autoriser ou non l'euthanasie dans le cadre médical.
- Une large majorité des soignants se déclarent hostiles à l'idée d'accompagner la mort de leur patient en fin de vie.
- Le sujet interroge, bouleverse et divise.
- Nous vous posons la question sur les réseaux sociaux.
- Souhaitez-vous la légalisation de l'aide à mourir pratiquée par le personnel médical ? Nous en débattrons avec une référence Claire Fourcade, médecin en soins palliatifs à Narbonne.
- Ça sera tout à l'heure, donc à 18h40.
- Présentons les trois vrais voix maintenant.
- Les vrais voix Sud Radio.
- Ils ne font pas le pont, ils ne prennent pas le train et scrutent l'évolution de notre société avec passion.
- Ils sont donc là, Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole, auteur de Me Too Much aux éditions Heliopole.
- Bonsoir, cher maître.
- On dit toujours cher maître parce que...
- Ah non, surtout pas.
- Non, c'est fini.
- Non, je n'ai jamais été avocat.
- Oui, parce que vous, vous étiez procureur.
- Avocat général.
- Et on ne dit pas avocat général.
- Non, j'étais l'avocat du GDR.
- Avocat général, je n'étais pas l'avocat du particulier.
- Oui, voilà, c'est ça.
- On comprendra la petite nuance.
- Mais donc, surtout pas me confondre avec l'avocat.
- Donc, vous n'avez jamais été maître.
- Ah non, jamais.
- Enfin, au figuré, je l'espère, mais jamais au propre.
- Très bien.
- Vous avez entendu que quelqu'un se surget ? Non, mais René est un puits de science.
- Oui, oui, oui.
- Et il voulait prendre la parole sans que je l'aie encore présenté.
- Pardon, excusez-moi.
- Excusez-moi.
- Ça fait un risque.
- C'est un risque.
- Excusez-moi.
- Nous recevons, chers auditeurs de Sud Radio, l'immense René Chiche, rédacteur en chef du groupe Entreprendre.
- Très bien.
- Vous entrepreniez de prendre la parole avant que je vous ai présenté.
- Allez-y maintenant, bonsoir.
- D'abord, ravi de vous revoir, cher Frédéric.
- Plaisir partagé.
- Franchement, Franchement, Philippe Bilger était un grand avocat général.
- Ah bah oui.
- On le sait.
- Et, ce n'est pas pour lui faire de la lèche, mais son livre, que j'ai lu en exclusivité, bien entendu.
- Me Too Much, oui.
- Eh bien, c'est un très bon livre, comme je dis souvent.
- Franchement, courageux, audacieux, bien écrit.
- Bravo, René.
- Et qui, si on peut, ne coûte pas cher.
- 8,90 euros.
- Bravo.
- La pub est faite.
- Il est bien.
- Il est très bien.
- On l'avait dit.
- N'en faites plus.
- Non, non, c'est bon.
- Très bon livre.
- Messieurs, vous êtes accompagnés par Abel Boyi, président de Tous Unis que Tous Unis.
- C'est évidemment l'association qui est hyper sollicitée en ce moment.
- On vous voit partout, Abel Boyi.
- La jeunesse va mal, on vous appelle.
- Donc, nous, on vous appelle parce qu'on allait mal aussi.
- On avait besoin de vous.
- Oh là là, quel honneur.
- C'est vrai.
- Mais c'est toujours un immense plaisir d'être parmi vous, en tout cas.
- On l'a vu au Crésor...
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