Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Benjamin Gleize.
- Allez 0826 300 300, vous réagissez à l'actualité avec notamment cette question après la victoire du Paris Saint-Germain et les violences de ce week-end.
- Le défi sécuritaire a-t-il été sous-estimé ? On est avec Serge de Livry-Gargan. Bonjour Serge.
- Oui bonjour Benjamin.
- Et bienvenue sur Sud Radio, comment ça va ce matin ? Et bien ça va bien, ça va nettement mieux que ce week-end. On a eu des frayeurs, que ce soit depuis les peintures envoyées sur des établissements religieux jusqu'au débordement après la victoire du Paris Saint-Germain. Mais on peut penser que même s'il avait perdu, on aurait eu autant de saccages.
- Donc je pense que malgré tout, je ne sais pas si un jour on aura eu autant de saccages.
- On arrivera à endiguer ce déferlement de violences. Parce que je pense que comme les gens ne sont pas, même s'ils sont en garde à vue, ils vont être relâchés, sauf s'ils ont tué quelqu'un. Le pauvre Bruno Retailleau, malgré toute sa meilleure volonté qu'il puisse avoir, n'arrivera jamais à endiguer ça, sauf si c'est pour faire ses militaires.
- Vous ne pouvez rien faire de plus selon vous, le ministre de l'Intérieur ? Je pense que comme il n'y a pas de contraintes, comme il n'y a pas de contraintes, même si les gens se font arrêter, comme il n'y a pas de contraintes, on peut y aller.
- On se fait un peu engueuler par un policier, ça dure une journée, deux journées, garde à vue, c'est compliqué, mais c'est à vivre.
- Et puis c'est un titre de gloire aussi d'avoir dit que j'ai fait X garde à vue.
- Et puis le gars sait très bien qu'ensuite il va être relâché.
- On le voit avec les OQTF, etc. Le gars est arrêté 14 fois, on veut le renvoyer 14 fois, on le met en prison 20 fois.
- Et puis le gars il repart tranquillement.
- Serge, vous êtes à l'ivrier Gargande en Seine-Saint-Denis. Vous avez assisté à des scènes de violence ce week-end ? Alors non, je n'ai pas assisté à des scènes de violence, j'avoue, que ce soit l'ivrier, Sevran, Clichy, etc.
- On n'assiste pas à des scènes de violence, mais on assiste à des scènes où il y a des gens qui courent dans la rue, qui crient, des klaxons jusqu'à un point d'or.
- Voilà, moi je n'ai pas vu, j'ai pas vu, mais j'avoue que...
- Je n'ai pas mis vraiment mon nez dehors parce que tout peut arriver.
- Non mais c'est vrai, vous avez raison.
- Serge, dernière question. Couvre-feu pour les mineurs dans ce genre d'événement, est-ce que vous y êtes favorable ou pas ? On en parlait avec Jean-François Aquili il y a quelques instants.
- Alors oui, Jean-François Aquili, que j'aime beaucoup d'ailleurs, voilà.
- Et je trouve qu'il est...
- Il est là, il est à mes côtés, il sourit.
- C'est très bien parce que je sais qu'il a été attaqué il n'y a pas très longtemps pour avoir participé.
- Je ne sais pas quoi, et je trouve que c'est scandaleux ce genre de choses.
- En tout cas, on est très heureux de l'avoir à ce fait de radio.
- Voilà, on l'aime, on le kiffe.
- Mais ça, je n'ai pas fait ça.
- Oui, le couvre-feu.
- Aquili, ne pas confondre avec Apathie, attention.
- Mais au niveau du couvre-feu, moi je suis tout à fait favorable.
- La seule chose, c'est que comme il n'y a pas de contraintes, les gosses, ils sortent.
- Parce qu'ils narguent.
- C'est un défi.
- C'est un défi vers la police.
- Il n'y a pas de contraintes.
- Le jour où il y aura de la contrainte, où il y aura de la prison, où les parents seront, je ne sais pas, ils devront repayer quelque chose, etc.
- Là, on en repart, Benjamin.
- Serge, merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Je vous souhaite une très belle journée.
- Serge, merci d'avoir été avec nous ce matin.
- Il est 8h sur Sud Radio.
- .
Transcription générée par IA