Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Laé, Sud Radio, le sexe au conseil.
- Eh bien, on va parler, Philippe Breneau, de cette fameuse double pénétration qui est un fantasme féminin relativement courant.
- Et alors, dans ce sexe au conseil, je ne vais pas parler de faire venir un autre homme, mais d'utiliser un jouet qui serait appelé par un prénom masculin pour rendre le jeu assez excitant.
- Et donc, du coup, ça devient une fantaisie assez facile.
- Alors, bien sûr, si la partenaire n'a jamais pratiqué la sodomie, on commence avec un jouet tout petit, un plug, évidemment.
- On n'introduit jamais autre chose dans l'anus que les fameux jouets plug qui sont destinés à ça.
- Et donc, voilà.
- Sinon, si la femme est adepte de la sodomie, il vaut mieux, à ce moment-là, réserver le vagin au jouet intime et le pénis, donc, au rectum.
- Évidemment.
- On utilise du lubrifiant.
- Et ce qui est vraiment intéressant dans ce jeu, puisque là, il est question de jeu, c'est qu'il faut que l'homme joue le jeu d'être l'un et l'autre.
- Ah oui, bien sûr.
- Et c'est à ce moment-là qu'il y a quelque chose qui peut se passer dans le fantasme et dans le passage à l'acte.
- Ce qui est quand même important à comprendre, c'est qu'évidemment, si on prend le jouet pour la pénisie, pénétration anale, il faut être délicat, évidemment.
- Et en règle générale, je trouve que c'est mieux que ce soit d'abord le pénis, le vrai, qui soit introduit et ensuite le jouet, tout simplement pour éviter la panne d'érection, qui serait quand même dommage parce que ça raterait forcément le petit scénario.
- De toute façon, la première fois, il faut faire des mouvements lents, doux, de faible aptitude.
- Le but, c'est plus...
- C'est plus l'imaginaire que le...
- Oui, et puis de rechercher des sensations qu'on ne connaît pas.
- Exactement.
- Et même pour l'homme, c'est une sensation différente.
- Et puis, ne pas hésiter, évidemment, à parler comme s'il y avait vraiment un autre intrus dans le jeu.
- Il y en a un autre, puisque...
- Alors, vous dites, et je trouve ça très amusant, l'appeler par un prénom masculin.
- Alors, ça, c'était une habitude.
- Dans la langue populaire, je me souviens avoir fait des travaux sur la langue populaire, sur le sexe, en écrivant un livre qui s'appelait « Les mots du sexe ».
- Et, populairement, on donnait un prénom, suivant les régions, au sexe masculin.
- La plupart du temps, ce qui était connu, 19e, début 20e, il s'appelait Popol.
- Oui, bien sûr, le fameux Popol.
- C'est amusant, c'est exactement ça.
- Il y a Popol, et puis il peut y avoir un autre prénom.
- Bien sûr.
- .
Transcription générée par IA